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A propos d’Habellis
Habellis est une entreprise sociale pour l'habitat (ESH) du groupe Action Logement qui gère près de 19000 logements répartis sur l’Yonne, la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire et la Nièvre. Avec un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros et forte de ses 202 collaboratrices et collaborateurs, Habellis se positionne comme un opérateur de premier plan du logement social en Bourgogne. Nous proposons en location et en vente (avec Aqisia, notre marque dédiée à l'accession) des biens immobiliers diversifiés, de qualité et accessibles à 70 % de la population. Un parc de logements sans cesse enrichi par l'aménagement et la construction de nouveaux programmes, mais aussi la réhabilitation de notre patrimoine existant pour améliorer le confort de nos locataires et réduire les impacts sur l'environnement.
www.habellis.fr
linkedin.com/company/habellis
A propos du Groupe Edouard Denis
Originaire du Touquet, le Groupe Edouard DENIS est spécialisé dans la promotion immobilière depuis plus de trente ans. Aux côtés de partenaires engagés, tous convaincus de l’intelligence d’un projet concerté, le Groupe accompagne les villes dans le développement de projets immobiliers en offrant une réponse sur-mesure et contextualisée grâce à un maillage local fort de 25 agences et 450 collaborateurs, lui permettant d’être au plus près de ses clients, des acteurs locaux et des collectivités. Au fil des années, le Groupe a su diversifier son offre de produits pour répondre aux enjeux de chaque territoire et aux besoins de chaque client : logements individuels ou collectifs, en accession ou locatif, résidences gérées, coliving, hôtellerie, réhabilitations, bureaux, commerces de proximité… Implanté à Lyon depuis 2011 et à Dijon depuis début 2021, le Groupe Edouard DENIS réalise depuis 12 ans une croissance exponentielle. Grâce à la synergie et l’exigence de collaborateurs passionnés, nous conjuguons les innovations environnementales, sociales, techniques, et programmatiques à la viabilité économique qui permet de les voir aboutir. edouarddenis-immobilier.com
A propos d’Action Logement
La vocation d’Action Logement, acteur de référence du logement social et intermédiaire en France, est de faciliter l’accès au logement pour favoriser l’emploi. Le groupe gère paritairement la Participation des Employeurs à l’Effort de Construction (PEEC) en faveur du logement des salariés, de la performance des entreprises et de l’attractivité des territoires. Grâce à son implantation territoriale, au plus près des entreprises et de leurs salariés, ses 20 000 collaborateurs mènent, sur le terrain, deux missions principales : construire et financer des logements sociaux et intermédiaires, prioritairement dans les zones tendues, en contribuant aux enjeux d’éco-habitat, d’économies d’énergie et de décarbonation, de renouvellement urbain et de mixité sociale, et accompagner les salariés dans leur mobilité résidentielle et professionnelle, en proposant des aides et services qui facilitent l’accès au logement, et donc à l’emploi, des bénéficiaires, qu’ils soient jeunes actifs, salariés en mobilité ou en difficulté. Le groupe Action Logement compte 45 Entreprises Sociales pour l’Habitat, 5 filiales de logements intermédiaires et un patrimoine de plus d’un million de logements.
Action Logement est également un financeur majeur de la politique publique de renouvellement urbain et de revitalisation des villes moyennes (près de 72 % du budget de l’ANRU est financé par le groupe Action Logement), et des politiques locales de l’habitat. La convention quinquennale signée en juin 2023 entre Action Logement et l'Etat, pour la période 2023-2027, prévoit près de 15 milliards d’euros pour financer les bailleurs sociaux, les politiques de la ville (Action Coeur de Ville, Renouvellement Urbain, Fonds National des Aides à la Pierre) et des prêts bonifiés pour soutenir la production de logements locatifs abordables ou de logements en accession sociale.
C'est en présence de Pierre Pribetich, 1er vice-président de Dijon métropole que Jean François Buet, Président d'Habellis, filiale d’Action Logement a inauguré la nouvelle résidence Impulsion située boulevard de l’Ouest à Dijon. La résidence qui propose 22 logements mixtes en locatif abordable a été construite par des entreprises locales et répond aux besoins de logements sociaux de la métropole Dijonnaise. C'était l'occasion pour le 1er vice-président de rappeler la politique de la métropole en matière de construction de logements. Jean-François Buet quant à lui, a rappelé le rôle du bailleur social Habellis pour le logement en Bourgogne. Les deux orateurs ont respectivement évoqué le contexte tendu de la construction immobilière, les contraintes économiques et les besoins croissants de logements pour satisfaire les besoins de la métropole.
LE CONTEXTE
Dijon, ville attractive
Dijon est classée parmi les métropoles intermédiaires où il fait bon vivre et où il fait bon travailler (baromètres Arthur Loyd 2022 et Hello Work 2021). La capitale régionale présente de nombreux atouts en termes d’équipements et d’aménagements, elle peut compter sur un socle de grandes entreprises autour desquelles s’est développé un écosystème de startups innovantes, sur une offre de formations supérieures qui s’étoffe, sur une programmation sportive, culturelle ou touristique qui contribue à son attrait. En tant que premier pôle d’activité de la région avec près de 139 000 emplois, Dijon Métropole exerce une forte attractivité économique.
En conséquence, la métropole dijonnaise fait preuve d’un dynamisme démographique et d’une attractivité résidentielle qui ne se dément pas. La ville attire des habitants, avec + 5 % sur ces 10 dernières années et une population de plus de 257 000 habitants à ce jour.
Dynamisme économique et difficultés de logement.
Cet état de fait pose la question du logement. L’agglomération compte 144 000 logements dont 67 % sur la seule ville de Dijon. Pourtant, la demande reste grandement insatisfaite. La quête d’un logement abordable devient plus difficile chaque jour dans la métropole dijonnaise, où les demandes ont atteint un pic : plus de 11 600 dossiers sont en attente. Pourtant, avec la construction de 18 000 logements en 20 ans et une politique volontariste attachée à la mixité sociale, Dijon respecte le seuil de 20 % de logements sociaux en 2023, comme l’exige la loir SRU.
Au sein de la métropole, plus de 27 000 logements sociaux sont occupés aujourd’hui, mais certaines communes se retrouvent particulièrement en sous-offre. En tête de liste, Dijon, avec plus de 8 000 demandes en suspens. Les conséquences d’une telle situation ne se limitent pas seulement à l’aspect immobilier : elles touchent également la stabilité sociale et économique de la métropole. Sans un accès adéquat au logement, la cohésion sociale est menacée, tout comme le lien emploi-logement.
LA RESIDENCE IMPULSION
« Impulsion », une résidence construite par des entreprises locales, pour répondre aux besoins de logements locaux
Réalisée en maitrise d’ouvrage par le Groupe Edouard Denis (promoteur-constructeur) à l’ouest de Dijon, a été rachetée en VEFA par Habellis. Composée de 11 T2, 9 T3 et 2 T4 à la norme RT2012, la résidence propose 22 logements mixtes en locatif abordable (5 PLS, 7 PLAI et 10 PLUS). Les locataires pourront prendre possession de leur logement fin juin.
L’architecture tient compte de l’environnement existant, reprenant les codes du pavillonnaire, parfaitement intégrée dans le tissu environnant. Les entreprises locales ont grandement participé à ce chantier puisqu’elles sont pour la plupart basées à Dijon, et pour la totalité en Bourgogne. Une résidence locale donc, construite par des entreprises locales et mise à disposition d’un public de locataires locaux par Habellis.
3,5 millions d’euros d’investissements pour Habellis
La résidence se situe à une position privilégiée dans la ville, avec la gare à 10 min à pied, une ligne de bus à 300 m, mais aussi le lac Kir à 15 minutes à pied ou le parc des carrières Bacquin immédiatement voisin.
Un bâtiment d’habitation de type maison individuelle a d’abord été démoli avant que ne soit construit la résidence, composée de deux bâtiments en R+1 plus combles. 22 places de stationnement sont disponibles pour les résidents. Le projet représente une surface habitable de 1 250 m2, soit un investissement pour Habellis de 3, 5 millions d’euros
DISCOURS DE JEAN-FRANCOIS BUET, PRESIDENT D'HABELLIS
Construire, rénover, réhabiliter, louer et vendre des logements qui répondent aux besoins des citoyens, est un engagement quotidien d'Habellis.
"Habellis est un acteur majeur du logement social en Bourgogne, avec près de 19 000 logements gérés, dont plus de 6 000 en Côte-d’Or. Sur la métropole dijonnaise, Habellis gère 3 790 logements. 157 attributions ont eu lieu depuis janvier 2024" a présenté Jean-François Buet, Président d'Habellis. Puis explique "Malgré la crise, Habellis, continue à œuvrer dans le sens de l’intérêt de nos clients et en cohérence avec les orientations de notre groupe. En responsabilité et sans faire de choix entre constructions nouvelles et réhabilitations, pour maintenir une activité dynamique, malgré le contexte. Un chiffre seulement : le groupe Action Logement et ses filiales, dont nous faisons partie, ont produit la moitié des logements abordables et intermédiaires en France. Nous-même, Habellis, nous contribuons à plus de la moitié de la programmation en Bourgogne.
Le logement assure une fonction sociale et constitue un facteur d’attractivité pour les territoires et les communes comme Dijon, en offrant des capacités d’accueil à de nouveaux habitants. C’est aussi une réponse opérationnelle à la mobilité des travailleurs, répondant ainsi aux enjeux de développement des entreprises dans la logique du lien « emploi-logement », ADN de notre Groupe Action Logement.
L’année dernière, ce sont 840 logements qui auront été mis en chantier, 160 logements neufs qui auront été livrés, près de 800 logements réhabilités, rénovés ou residentialisés et près de 65 millions d’euros de marchés qui auront été attribués par Habellis.
Le logement assure une fonction sociale et constitue un facteur d’attractivité pour les territoires et les communes comme Dijon, en offrant des capacités d’accueil à de nouveaux habitants. C’est aussi une réponse opérationnelle à la mobilité des travailleurs, répondant ainsi aux enjeux de développement des entreprises dans la logique du lien « emploi-logement », ADN de notre Groupe Action Logement."
Mais tout n'est pas clair dans le secteur économique de l'habitat et le Président Buet s'inquiète car si à Dijon le bailleur bénéficie d'une vraie politique du logement, d'une vraie écoute de la part des élus il n'est pas moins vrai que " nous sommes dans une période de crise d’une intensité rare, multifactorielle, qui impacte l’ensemble du secteur du logement. Une crise qui fragilise tous les pans d’activité de l’habitat abordable: les mises en chantier, les livraisons, les ventes en accession et les réhabilitations..." déclare François Buet.
- 1ère cause d'inquiétude : Un crise de la construction et de l’immobilier qui fait peser une grave menace sur l’appareil de production.
Face à cette crise, en 2023, le groupe Action Logement a lancé l’Appel à Manifestation d’Intérêt « AMI 30 000 ». Le plan portait sur l’acquisition de 30 000 logements intermédiaires et sociaux, proposés par les promoteurs immobiliers puis acquis par les filiales immobilières du groupe Action Logement. Près de 34 000 logements ont été acquis en VEFA auprès des promoteurs au niveau national. Pour la Bourgogne, 1 100 logements ont été déposés sur la plateforme, 368 ont été étudiés et traités par Habellis, dont 99 logements acquis en 2023.
Et le Président d'affirmer qu'en 2024, "l'ambition du bailleur social est d’être au rendez-vous des enjeux de disponibilité de logements pour nos locataires et nos accédants à la propriété, à la fois par la construction de logements neufs et par la réhabilitation de logements anciens, avec une forte dimension environnementale et énergétique."
Car notre pays souffre d’un manque his-to-rique de logements ! Et pour y faire face, les opérateurs du logement social ont besoin de moyens, d’un cadre d’action stabilisé et d’une politique du logement ambitieuse.
- 2ème cause d'inquiétude : la politique gouvernementale du logement peu claire
Le groupe Action Logement a été classé par l’Insee en août 2022 comme une Administration Publique. Stupéfaction explique le Président Buet "Cette situation, à laquelle nous nous opposons et des recours ont été formulés, pourrait limiter les capacités d’emprunt d’Action Logement et conduirait à remettre en cause la mise en œuvre de la convention quinquennale que j’évoquais, et notamment ses engagements à produire 200 000 logements neufs, réhabiliter 200 000 logements, accompagner 4 millions de salariés dans leur parcours logement et mener un plan de décarbonation d’ampleur. De surcroît, ce sont également les politiques nationales du logement, en particulier la politique en faveur des quartiers, qui seraient mises à mal par l’Etat, puisqu’Action Logement est le financeur majeur du renouvellement urbain. Ce classement administratif, s’il était confirmé par un arrêté, porterait un coup grave au modèle paritaire qui fait ses preuves et se traduirait par une fragilisation de notre pacte social. Il aurait des effets immédiats et délétères pour les millions de salariés, les entreprises et les territoires qui attendent des mesures fortes en matière de logements abordables."
DISCOURS DE PIERRE PRIBETICH 1er VICE-PRESIDENT DE DIJON METROPOLE
Pierre Pribetich. 1er vice-président de Dijon métropole, Délégué à l'Urbanisme, éco-quartiers et PLUi-HD/Relation contractuelle avec la Région et aux fonds européens. Adjoint au maire de Dijon
L'accès pour tous à un logement doit rester une priorité !
"Dans le contexte difficile que nous connaissons, cette construction répond à un besoin urgent qui est celui de l'accès à un logement, et notamment pour les personne aux revenus modestes. Le combat pour faire comprendre l'importance de construire des logements reste difficile. Nous devons sans cesse rappeler le contexte et les chiffres, bien que cela ne garantisse pas toujours la compréhension. Je regretterai toujours que la construction de logements soit un sujet qui donne lieu à des manifestations. Je l'ai déjà dit, ce combat est un combat de nanti. Lorsque le rapport de la Fondation Abbé Pierre pour 2024 annonce 4,2 millions de personnes souffrant du mal-logement, dont un nombre record de demandes de logements sociaux (2,6 millions) et de personnes à la rue, on ne peut pas, légitimement, manifester contre. L'accès pour tous à un logement doit rester une priorité !
Certains diront que leurs revendications sont surtout liées à des préoccupations environnementales. Mais à Dijon, je le redis, nous avons opté pour de que jappele une densification « heureuse » pour éviter de consommer des terres agricoles. Nous avons construit 12 000 logements en 15 ans, cela représente seulement 4 terrains de foot, et tout le plateau de La Cras a été préservé des projets immobiliers. Je rappelle d'ailleurs qu'en 2001, lorsque j'ai été élu maire, il y avait seulement 11 % de logements sociaux. Nous avons atteint le seuil des 20% exigés par la loi SRU, et plus précisément 21,29 % au 1er janvier 2023.
Mais les demandes en attente restent nombreuses.
Aujourd'hui, plus de 70% de la population dijonnaise est éligible à un logement à loyer modéré. La demande a augmenté de plus de 10 % ces deux dernières années, avec 6 600 dossiers de premières demandes en attente, et plus de 11 000 dossiers en attente sur l'ensemble de la Métropole."
La crise immobilière a considérablement contribué à la précarisation de nombreux citoyens.
"Aujourd'hui, on estime que près de 12 millions de personnes sont fragilisées par cette crise. Entre mai 2023 et avril 2024, le nombre de permis de construire délivrés a chuté de près de 18 %, avec seulement 358 200 logements autorisés à la construction.
Cette baisse s'explique par l'augmentation des coûts de construction due à des matériaux plus chers et à des normes environnementales plus strictes, ainsi qu'à la remontée des taux d'intérêt et à la réduction des dispositifs publics de soutien à l'immobilier neuf.Ces facteurs ont malheureusement eu des répercussions sur l'emploi, avec plusieurs promoteurs, dont Nexity et Bouygues Immobilier, annonçant des plans sociaux, tandis que des acteurs plus petits ont déposé le bilan. La Fédération française du bâtiment (FFB) craint d'ailleurs la suppression de 90 000 emplois d'ici fin 2024, et 150 000 d'ici mi-2025.
C'est une situation alarmante, non seulement en termes immobiliers, d'emplois mais aussi pour la stabilité économique et sociale des villes et métropoles."
S'engager dans une vraie politique volontariste de construction de logements
"Je le dis avec force : ne pas s'engager dans une vraie politique volontariste de construction de logements, - ou s'y opposer -, revient à organiser l'éviction des plus démunis en dehors des villes et des métropoles. Cela condamne une partie de la population active à habiter loin de son lieu de travail, et ce n'est certainement pas ce que nous souhaitons ici. Le programme pour lequel les Dijonnais nous ont élus repose sur le développement d'une ville écologique, solidaire, accueillante et à taille humaine. Notre engagement vise à permettre à chacun, quel que soit son revenu, de vivre dans des conditions dignes et satisfaisantes, tant sur le plan professionnel que personnel.
Notre Métropole est le seul territoire régional qui voit sa population augmenter. La construction de logements est donc essentielle et c'est d'autant plus important face au vieillissement de la population, face à l'augmentation des demandes de logement social, mais aussi face à laugmentation des étudiants qui sont 40 000 aujourd'hui (4 000 de plus sont attendus d'ici 2026)."