Faire c’est bien mais faire savoir, ce n’est pas mal non plus ! De longue date, Orvitis mène des actions relevant de la responsabilité sociétale des entreprises qui impactent notamment l’environnement sans s’en prévaloir. Jour après jour, le bailleur social s’implique dans cette démarche qui profite aussi bien à ses salariés, aux territoires qu’aux habitants.
Pour définir où l’on veut aller, il faut savoir d’où l’on part. En ce sens, Orvitis a réalisé un bilan carbone mais aussi un diagnostic d’appropriation de la RSE au sein de ses équipes. Pour le premier, le bailleur social affiche assez logiquement un résultat de 43 000 tonnes équivalent CO2 en raison de son activité de construction et d’exploitation d’un riche patrimoine immobilier. Pour le second, la direction se félicite des réponses des collaborateurs. « Nous avons constaté qu’Orvitis n’était pas en retard sur le sujet de la RSE car nous en faisons tous les jours, sans toujours l’identifier et le signifier » sourit Christophe Bérion, directeur général, désireux d’emporter dans la démarche l’ensemble des 200 personnes qui constituent les équipes. Pour mieux y parvenir, la direction établit une stratégie RSE prenant en compte toutes les parties prenantes, salariés, locataires et partenaires de tous horizons, soit environ 600 structures.
Mieux bouger
Parmi les actions concrètes mises en place, plusieurs visent à réduire l’empreinte carbone d’Orvitis et à changer les comportements dans une société en pleine métamorphose. Le bailleur social dote peu à peu sa flotte, soit 80 véhicules, d’alternatives électriques. Elles représentent actuellement 15 % des voitures du parc. « Nous avons également un pool de cinq vélos à assistance électrique pour les déplacements professionnels de nos collaborateurs mais d’autres suivront. Nous allons aussi mettre en place des vélos électriques de fonction qui pourront être utilisés aussi bien à titre professionnel que personnel. » Pour alimenter ces véhicules, les différentes agences Orvitis s’équipent de bornes de recharge. « Notre objectif est d’accélérer les transports doux. Nous encourageons notamment le covoiturage des salariés et allons mettre en place une application pour faciliter, organiser et piloter ce covoiturage. Une quarantaine de salariés du siège se sont montrés intéressés. » Christophe Bérion précise qu’en tant qu’employeur, Orvitis participera à ces frais de déplacement plus durables. Des bornes de recharge sur le parking des salariés du siège, alimentées par les futurs panneaux photovoltaïques qui seront installés sur le toit, leur offriront la possibilité d’effectuer une recharge sur le lieu de travail. « Nous voulons simplifier la recharge pour ceux qui ont un véhicule électrique et encourager ceux qui voudraient se lancer. »
Mieux loger
A côté des mobilités, Orvitis accélère la lutte contre les passoires thermiques en réhabilitant ses logements. « Nous avons doublé le budget pour passer de 10 à 20 millions d’euros soit l’écorénovation de près de 200 logements annuels contre 100. Nous aurons éradiqué les passoires thermiques aux étiquettes E, F, et G en 2030, soit quatre ans avant l’échéance imposée. » Pour aller plus loin, Orvitis a recours à des matériaux biosourcés, au plus près des sites, et fait appel à des entreprises locales. « Il faut aller au bout du modèle et de la démarche. » En plus de limiter la consommation d’énergie des logements, Orvitis entend réduire le budget consacré par les locataires. Ainsi, le siège ne sera pas le seul à profiter de l’installation de panneaux photovoltaïques. Des immeubles situés à Seurre, Fontaine d’Ouche ou encore Genlis produiront une énergie qui couvrira les besoins des parties communes. Mais la démarche n’est pas nouvelle en ce qui concerne les économies d’énergie. Déjà, depuis plus de 15 ans, le bailleur social accompagne chacun de ses nouveaux locataires avec un guide des écogestes et des accessoires pratiques comme des ampoules basse consommation ou un mousseur. « Dans la même logique, nous nous raccordons au réseau de chaleur existant chaque fois que c’est possible. Nous le ferons prochainement à Saulieu et à Genlis. 20 % de nos logements sont déjà raccordés. » Pour ceux qui ne peuvent en bénéficier, Orvitis créée des chaufferies biomasses. Des logements de Vitteaux ont ainsi basculé du chauffage au fioul à un chauffage au bois tandis que d’autres suivront à Semur-en-Auxois, Chatillon-sur-Seine ou encore Rouvray. « C’est une façon de réduire notre bilan carbone car le plus gros de l’impact porte sur le chauffage. » Autant d’actions qui complètent l’engagement d’Orvitis au quotidien sur le volet de l’inclusion sociale partout sur les territoires.
Nadège Hubert
Batiment écorénové avec chaudière biomasse à Vitteaux
Batiment écorénové à Genlis
Panneaux photovoltaïques à Dijon
Pavillon Sérénitis à Belleneuve
Réseau chaleur bois à Fontaine-Française
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Secrétariat de Direction : directiongenerale@orvitis.fr