Jeudi 22 août, François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon métropole, accompagné de Nathalie Koenders, première adjointe déléguée à la Transition écologique, au climat, à l’environnement, à la tranquillité publique et à l’administration générale, Dominique Martin-Gendre, 11ème adjointe déléguée à la propreté de la ville, aux travaux, aux équipements urbains et mobilités et Nadjoua Belhadef, 13ème adjointe déléguée au commerce et à l’artisanat, ont présenté à la presse l’avancée de plusieurs chantiers en cours, dans différents quartiers de la ville : réaménagement de la Place du 30 octobre, de la salle Jacques Fournier (Théâtre Dijon Bourgogne), de l’axe Monge-Bossuet, installation d’ombrières photovoltaïques dans le quartier de la Fontaine d’Ouche. Si quelques ajustements sont encore à faire, leur finalisation proche permettra à la ville de répondre toujours plus aux enjeux de la société, qu’ils soient environnementaux, urbains ou plus généralement de bien-être de la population et des commerçants de proximité.

La place du 30 Octobre sécurisée pour tous

« Point central permettant de rejoindre notamment l’université et le CHU, la place du 30 octobre était un point noir difficile d’accès et peu sécurisé, notamment pour les piétons et cyclistes » déclare Nathalie Koenders. « Il était nécessaire de travailler sur ce rond-point pour sécuriser tout le monde, quel que soit son mode de transport ». Les travaux réalisés ont donc pour objectif de respecter le partage de l’espace public, favoriser les mobilités douces (zones piétonnes et cyclables larges donc plus confortables, bidirectionnelles), limiter les conflits d’usage, mieux répartir et séparer les différentes voies pour une délimitation claire et sécurisée de l’espace. Mais pas que : « Aujourd’hui quand on retravaille des espaces urbains, on ne s’occupe pas que la circulation, on aménage plus globalement en végétalisant, en désimperméabilisant pour une meilleure gestion des eaux pluviales » précise la première adjointe.
Des ajustements de signalisation et la plantation de 40 arbres tout autour de la place sont prévus pour les mois de novembre/décembre 2024.

Salle Jacques Fournier (TDB) : la culture accessible et conviviale

La salle Jacques Fournier, « à l’origine salle de répétition puis de spectacle, est devenue salle historique » explique François Rebsamen. Pour un raffraichissement global, un meilleur accueil du public et une circulation optimale à l'intérieur du bâtiment, la façade du théâtre et les menuiseries extérieures sont révisées, le hall d’entrée et différents espaces (bar, billetterie, accès à la salle) sont délimités et réaménagés.
La fin des travaux est prévue pour le mois d’octobre.  

De nouvelles ombrières photovoltaïques pour une ville qui produit plus qu'elle ne consomme

Dijon a été choisie par l’Union européenne avec la ville de Turku en Finlande pour piloter le programme européen RESPONSE et devenir « villes phares » pour six autres villes européennes. L’enjeu est de déployer des nouvelles technologies afin de faire émerger des îlots à énergie positive qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Suivant cet objectif, des ombrières photovoltaïques ont été installées à proximité du centre commercial du quartier de la Fontaine d’Ouche : composées de 440 panneaux solaires, elles produiront l’énergie équivalente à 6 écoles. « Grâce à ces aménagements, nous souhaitons prouver que Dijon est leader des villes neutres et intelligentes » salue le maire.  

L’axe Monge-Bossuet apaisé

Cet axe au coeur du centre-ville représente l’entrée sud de la ville. Les travaux qui s’inscrivent dans la vision de la Ville de demain, ont un triple objectif : apaiser l’espace public en optimisant les déplacements piétons et cycles, végétaliser et désimperméabiliser la place Bossuet, réguler la circulation des voitures, des bus et faciliter l’accès au parking Dauphine. Les trottoirs sont élargis, la circulation réduite à une seule voie, et l’espace largement végétalisé (70 arbres seront plantés en novembre, des pots et arbustes seront mis en place en attendant). Il est pensé pour devenir un ilot de fraicheur, un espace convivial et attractif pour les habitants comme les touristes. Le choix des matériaux a été déterminé pour s’adapter à un espace urbain dense, en cohérence avec l’architecture et le patrimoine à proximité. Le sol est antidérapant (la belle pierre de Bourgogne, très glissante, sera donc consignée aux abords des façades des bâtiments !) et le Parvis Saint-Jean est mis en valeur par l’implantation de pavés, matériau connoté ancien et historique, à ses abords.

L’ensemble de ces aménagements contribuent donc à faire de Dijon « un lieu de vie remarquable, de passage - qui est la règle d’or du commerce - et ouvert à l’international » conclue François Rebsamen. A noter le prochain événement en ce sens : l’installation de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin en octobre prochain.

Déborah Vital