DIJON CEREALES A TENU SA 24EME ASSEMBLEE GENERALE

08 janvier 2015

Toujours dans les chantiers d’avenir, réunie pour sa 24ème assembe nérale, Dijon Céréales a fait le bilan d un exercice 2013­-2014 marqué par des évènements climatiques importants, mais a surtout évoqué les dossiers d’avenir.

Plus de 500 invités adhérents, acteurs institutionnels et partenaires de la filière autour du 1ergroupe agricole et agro-alimentaire de Bourgogne Franche-Comté se sont retrous au Palais des Congrès de Dijon.

 

 

 

La campagne 2013-2014 a été impactée par dnouveaux accidents climatiqueavec des inondations au printemps 2013 particulièrement marquées en Plaine dijonnaise et dans le Val de Saône. «Paradoxalement, les volumes des blés ont atteint de sniveaux records, avec 470000 tonnes collectées, quand les orges d’hiver et les colzas ondéçu. Ce recul des volumes s’es tdoublé d’une érosion du prixdes céréales aufil delacampagne», a précisé Pascal Demay , directeur adjoint de Dijon réales, responsable Terrain et réales ajoutant « qu’au-delà de cette tendance, le groupe se porte bien dans sa diversité».

 

La meunerie a augmenté ses volumes d’écrasement et conforté ses parts de marchés en conventionnel (Dijon Céréales Meunerie) comme en bio (Decollogne). Les jardineries (Natura’Lisa Gamm Vert) ont vécu un joli printemps 2013 (+5%), les espaces verts (Natura’Lis) et la distribution Viti-­?Vini (Bourgogne Viti Service) s’inscrivent dans la stabilité.

 

Dans ce contexte général, le président Marc Patriat a bien résumé l’état d’esprit du groupe Dijon Céréales : « La succession des aléas climatiques et la conjoncture économiqumorose pourraient nous inciter à nous replier sur nous-mêmes. Ce n’est pourtant pas lemoment d’être frileux, mais bien au contraire de saisir la formidable opportunité que l’évolution démographique mondiale propose à l’agriculture et aux filières alimentaires. Soyons acteurs de notre destin, acteurs du monde!».

 

Artémis, plus large encore… !

Pierre Guez, directeur général du groupe, a traduit cette ambition pour la coopérative et le groupe en plusieurs axes stratégiques majeurs qui ont pour déterminatifs communs : « Production, innovation et partenariats ».

 

Dans le premier chapitre, il a évoqué le travail de fond engagé par la plateforme agro-environnementale Artémis, qui compte désormais par moins de 10 sites d’essais en Bourgogne Franche-Comté autour du thème de l’agriculture productive et durable, avec également la plateforme 100% bio dAiserey. Artémis figurera demain parmi les partenaires du nouveau technopôle Agronov de Bretenière, sera opérationnel en 2015, un le dexcellence pour la filière agricole et agroalimentaire régionale réunira des start-­?up, PME, instituts techniques et chambres consulaires".

 

 

 

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Innover…et relocaliser !

 

 

L’innovation se joue dans les produits transformés qui apportent de la valeur ajoutée à la filière: La baguette Natur’O’lin labellisée Bleu-Blanc-Cœur pour Dijon Céréales Meunerie, les  sachets 100 g « Ma dose de Farine » primé au SIAL pour Decollogne, le pain G-­?Nutrition avec Cérélab et projet Leg’Up de Vitagora qui vise à valoriser les légumineuses notamment en alimentation humaine.

 

Dijon réales s’investir a également aux côtés d’In Vivo, dans le nouveau concept de magasin «locavore» en circuit-­?court Frais d’Ici, dont la 2ème enseigne en France ouvrira à Dijon à la rentrée 2015. «Plus que jamais , la coopération agricole doit écrire l’histoire de l’alimentation de demain, avec les produit salimentaires mais aussi les modes de distribution innovants », a résumé Pierre Guez.

 

Evoluer…comme les régions !

 

Sur le plan des partenariats, cette assemblée a mis en avant les dossiers tracés en commun par Dijon Céréales et Axéréal. Le rapprochement des pôles meunerie des deux groupes (Axiane Meunerie / Dijon Céréales Meunerie et Decollogne) est en route. «Cet ensemble doit constituer le 2ème groupe meunier français. Il conforte les débouchés de blés de qualité, tout en consolidant un outilindustriel apte à répondre à tous les marchés, de la boulangerie artisanale aux grands comptes industriels », a expliqué Pierre Guez.

 

Parallèlement, Dijon Céréales vient d’annoncer sa prise departicipation dans Centre Bio, structure fédérerant la commercialisation des productions biode Dijon Céréales, Axéréal et de la Cavap.

 

En Bourgogne Franche-Comté, les lignes des frontières doivent également bouger et c’est avec une conviction affirmée que Pierre Guez et Marc Patriat ont exprimé des vœux d’avenir «Nous avançons sur le dossier d’une grande coopérative régionale à l’échelle de la future Bourgogne Franche-Comté. Nous espérons voir le dossier germer pour le printemps  2015».

 

 

Pierre Guez s’est également félicité de l’élargissement annoncé de l’union d’approvisionnement Aréa qui accueillera dans ses rangs en 2015 In Terra Pro (7 coopératives du Sud-­?Est dont le groupe Dauphinoise). Aréa couvre désormais intégralement la zone Est de la France, de la Lorraine à Fos-sur-Mer où elle ouvrira, au voisinage des installations de Cérévia, un nouveau stockage d’engrais de 20 000 tonnes en 2015.

 

 

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Une table ronde sur le veloppement des filières agro-alimentairesa conclu cette assemblée générale. Elle a réuni François Patriat, sénateur et président du Conseil Régional de Bourgogne, Jean-Philippe Girard, Président de l’Association Nationale des Industries Alimentaires, Jean-Pierre Crouzet, Président de l’Union Professionnelle Artisanale et de la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française, Joseph Nicot, Président de l’Association Nationale de la Meunerie Française et Pierre Guez, directeur général de Dijon Céréales.

 

 

 

A cette occasion, François Patriat s’est réjouit de la fusion à venir entre La Franche Conté et la Bourgogne qui ont chacune leurs spécificités, qui sont dentifiées par les valeurs sures… l’Epoisse pour la Bourgogne et la saucisse de Morteau pour la  Franche Conté. Mais pour François Patriat cette « grande région » permettra d’évoquer et de repérer la Bourgogne non plus uniquement par ses vins d’excellence mais aussi par son agriculture, ses terroirs ses fromages évoquant ainsi la mémoire des savoirs faire de nos régions .

 

 

dijon cereales agLes intervenants ont largement également largement débattu du défi vert, de l’emploi, de la formation des jeunes qui souhaiteraient se former au métier de la boulangerie et de la meunerie en valorisant tous les niveaux de formation et de compétence et tout particulièrement celui de l’apprentissage.

Au travers de la création du contrat de filière, le but est de créer un véritable statut de l’apprenti, qui concerne plus de 200 000 jeunes, en prenant en compte tous les paramètres d’éloignement géographique, de revenus, de situation personnelle, pour faciliter l’accès à l’hébergement, aux transports.

 

 

La Bourgogne est leader dans ce sens prenant en charge la boite à outils des apprentis, la totalité des frais de transport, l’hébergement permettant à chacun de réussir quelles que soient ses origines sociales. 

Le savoir faire des boulangers français est réputé et recherché dans le monde entier, ceci justifiant le projet à l’étude de création de l’école internationale de la boulangerie et de la meunerie dans le cadre de la future cité gastronomique de Dijon.

 

 

Un salut appuyé à Robert Bilbot… !

Le directeur général de Cérévia a longtemps été l’homme de la commercialisation et des marchés chez Dijon Céréales. Alors qu’il s’apprête à passer la main à Laurent Vittoz à la tête de l’union, un hommage lui a été rendu en fin d’assemblée devant un parterre « standing ovation » particulièrement enthousiaste.

 

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