Session plénière du conseil régional du 16 mars 2015.

16 mars 2015

Les élus régionaux ont examiné 348 dossiers pour un montant global de 49 millions d’euros, au titre de l’exécution budgétaire 2015 ; approuvé le Contrat de Plan Etat région et délibéré sur le schéma régional de cohérence écologique, le PAREX II (plan d’actions régional à l’export) pour 2015-2017, le schéma régional de déploiement des bornes de charge électrique et les ajustements budgétaires de la traditionnelle DM1 (décision modificative). 
Deux documents stratégiques ont été présentés au débat et au vote : 
- le plan régional d’action à l’export 2015-2017,
- le schéma régional de cohérence de déploiement de bornes électriques.

 

 

 

 

Zoom sur quelques dossiers emblématiques.

 

Apprentissage & formation professionnelle

 

Plus de 3,2 millions d’euros de crédits régionaux sont réservés, à l’occasion de cette session, à l’apprentissage et à la formation professionnelle.

 

Apprentissage : 27 nouvelles formations

Ces formations, du niveau V au niveau I, sont proposées par une quinzaine de CFA du territoire pour mieux répondre aux besoins et aux attentes exprimés par les branches professionnelles, favoriser l’accès à la qualification des publics qui en sont les plus éloignés ou faciliter l’accès aux études supérieures.
Des CAP, brevets professionnels, titres homologués, certificats techniques, bacs pro, BTS, BTSA, licences ou masters qui viendront renforcer le panel des diplômes préparés en alternance en Bourgogne dans les centres de formation.

 

Les investissements régionaux dans les CFA

Dans le cadre de l’actualisation des « plans quinquennaux d’investissements dans les CFA », les élus délibèrent sur les premiers engagements dans neuf d’entre eux, pour un montant dépassant les 1,1 million d’euros.
Des crédits qui permettront surtout la rénovation de locaux ou leur mise aux normes (nouveaux ascenseurs, réfection de bâtiments, remplacement des menuiseries…).

 

Service public régional de l’orientation : 31 structures labellisées

Ce nouveau service public régional concrétisera en 2015 un principe simple : l’égalité d’accès pour tous les publics - quels que soient leur niveau d’étude, leur statut, le lieu de résidence ou l’âge - à une information gratuite et complète sur les métiers et les formations, mais aussi des services de conseil, d’accompagnement ou d’orientation, afin que chacun puisse faire un choix réfléchi sur une orientation ou une réorientation professionnelle.
Une trentaine de structures ont d’ores et déjà signé le cahier des charges rédigé par la région. Elles bénéficieront d’un accompagnement spécifique afin de professionnaliser leurs collaborateurs et leur permettre de mettre en commun leurs compétences et leurs moyens.

 

299 000 euros pour mieux accompagner les apprentis

La loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale entend professionnaliser davantage la formation par apprentissage.
Pour se conformer à la loi, la région met donc en place une action « aide aux postulants » à destination des CFA pour renforcer l’accompagnement, d’une part des jeunes intéressés par l’apprentissage et, d’autre part, des apprentis en situation de rupture de contrat.
Pour la première année, la subvention versée aux centres de formation bourguignons sera de 290 000 euros.

- Le conseil régional allouera également, avec le fonds social européen, des aides financières particulières aux CFA qui proposeront des actions pédagogiques innovantes, notamment en termes de cohérence entre les formations dispensées par les CFA et les entreprises du territoire.

- La région versera de même une subvention de 192 000 euros à la chambre régionale de métiers et de l’artisanat de Bourgogne pour lui permettre de poursuivre - avec les autres structures consulaires - son assistance technique en faveur des jeunes à la recherche d’une formation en apprentissage ou aux chefs d’entreprise en quête de conseils en matière d’embauche d’apprentis.

 

Formations paramédicales gratuites pour les demandeurs d’emploi

Les structures hospitalières rencontrent toujours des difficultés pour recruter du personnel qualifié. Afin de satisfaire leurs besoins, une trentaine de places de formation pour des demandeurs d’emploi souhaitant devenir ambulancier vont être financées dans les instituts de formation de Joigny (89) et de Dijon. Coût pour la région : 90 000 euros.
L’antenne de Quetigny de la Croix rouge française percevra de la région une dotation globale annuelle de fonctionnement de 590 000 euros, des crédits qui lui permettront aussi de former d’ex-chômeurs engagés dans des formations d’aide-soignant et d’auxiliaire de puériculture.



Mutations économiques & continuités professionnelles

 

Plus 2,9 millions d’euros de crédits régionaux pour la formation des salariés bourguignons

 

Encourager la promotion sociale

La région favorise la promotion sociale des salariés en leur donnant la possibilité de suivre, en dehors du plan de formation de leur entreprise, des formations certifiantes. Une volonté qui se traduit par le soutien à deux grands dispositifs :
- le programme régional du CNAM (conservatoire national des arts et métiers), qui propose aux auditeurs des unités de valeur ou des diplômes pouvant aller jusqu'à celui d'ingénieur. La participation régionale pour le programme 2015 s’élève à 520 000 euros ;
- le congé individuel de formation, qui offre au salarié la possibilité de suivre une formation correspondant à son projet personnel pour évoluer, se requalifier ou changer d'orientation. En 2015, la région poursuit son partenariat avec le FONGECIF Bourgogne (fonds de gestion du congé individuel de formation) : elle lui accorde une subvention de 200 000 euros, principalement destinée à des entreprises de moins de 20 salariés.


Conseil en évolution professionnelle : 880 bénéficiaires

Grâce au « conseil en évolution professionnelle », près de 880 salariés ont déjà pu profiter de conseils pour se réorienter et évoluer personnellement ou professionnellement. Le conseil régional s’appuie sur les points relais en valorisation des acquis de l’expérience pour offrir ce service sur tout le territoire, des structures auxquelles il alloue une subvention de 317 000 euros.

De même, pour faciliter la qualification des salariés des TPE et des artisans, une aide de 149 000 euros sera versée à la chambre de métiers et de l’artisanat - coordinatrice des actions qualifiantes - pour leur permettre de former leurs salariés pour mieux faire face aux enjeux des mutations économiques.

 

Création-reprise d’entreprises

Le programme régional de formation à la création-reprise d’entreprises s'adresse à toute personne, quel que soit son statut, souhaitant créer ou reprendre une entreprise en Bourgogne, dont la faisabilité économique a été vérifiée.
Voté chaque année, ce programme mobilisera, en 2015, 660 000 euros.

 

Lycées

Les élus votent près de 24 millions d’euros en faveur des lycées. Des crédits qui vont permettre le démarrage ou la poursuite des travaux de rénovation, d’économies d’énergie ou de sécurité maintenance, des acquisitions de matériels ou la mise en conformité de machines-outils…

Parmi les chantiers qui vont être lancés : l’implantation d’une tête d’éolienne au lycée Eiffel (Dijon) pour les étudiants du BTS maintenance des systèmes éoliens, la réfection de la toiture du gymnase du lycée Maurice Genevoix de Decize (Nièvre), la réfection de plusieurs laveries et restaurants scolaires…

Le conseil régional continuera par ailleurs d’accompagner les élèves dans la découverte de leur environnement au travers de programmes divers et variés tels qu’ELBE (84 échanges linguistiques financés), la démarche Ecolycée, les concours Petit journal des lycéens et d’affiches sur la réduction du gaspillage alimentaire (RéGAL) dans les selfs, le financement de 61 projets en éducation artistique, culturelle ou scientifique, l’organisation du Prix littéraire…

Enfin, plus d’un million d’euros est réservé à l’achat d’équipements et de logiciels informatiques.

 


Aide à la restauration scolaire

Les familles d’élèves boursiers percevront cette année encore une aide régionale unique, forfaitaire et annuelle de 60 euros (lycéen demi-pensionnaire) ou de 75 euros (lycéen interne). Une somme de 200 000 euros engagée par le conseil régional.

 


Enseignement supérieur & recherche

 

Une quinzaine de rapports sont présentés au titre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation pour un montant total de plus de 2,05 millions d’euros.

500 000 euros pour l’aménagement de l’esplanade Erasme du campus dijonnais

Cet aménagement est l’un des chantiers emblématiques de l’opération Campus innovant labellisée par le ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur. Il s’agit de créer un véritable quartier universitaire « durable », verdoyant, attractif et accessible aux personnes à mobilité réduite.
Le programme, débuté en 2013, se déroule sur trois années. La dernière phase est lancée.

Des subventions sont en outre allouées au titre du fonctionnement au Pôle d’enseignement supérieur de la musique (450 000 euros), à l’Ecole de commerce de Dijon (435 000 euros), à l’antenne de Sciences Po à Dijon (480 800 euros).

95 000 euros permettent de cofinancer le projet de recherche innovation « Pharmaco-imagerie et agents théranostiques » dans le traitement des cancers.

 

Culture

 

Sauvegarde des édifices non protégés

En Côte-d’Or, en Saône-et-Loire et dans l’Yonne, dix édifices non-inscrits au Patrimoine historique font l’objet d’une aide régionale globale de 104 200 euros.

La région aide les collectivités locales à sauvegarder et à restaurer des édifices témoins de l'histoire locale, ayant une qualité architecturale remarquable et qui ne sont pas inscrits au titre des monuments historiques (églises, chapelles, calvaires, prieurés, fontaines, fours à pain, halles, lavoirs, moulins à vent, pigeonniers, ponts et remparts…). Cette aide s'élève au maximum à 15 000 euros. Dix communes en bénéficient aujourd’hui pour la restauration de lavoirs (Frôlois, en Côte-d’or et Bois-Sainte-Marie, en Saône-et-Loire) ou d’églises (Puits en Côte-d’Or, Saint-Léger-du-Bois et Rully en Saône-et-Loire, Merry-la-Vallée et Volgré dans l’Yonne).


Aide à la création

La région aide les projets de création de spectacles portés par des compagnies professionnelles de théâtre, de danse, de cirque ou d’arts de la rue. Douze projets sont ainsi soutenus pour un montant total de 68 500 euros.

Les aides à la création concernent aussi bien un premier soutien pour de jeunes compagnies, un soutien à la production pour celles déjà installées dans le réseau professionnel, ainsi qu’un soutien à l’innovation pour des projets présentant un caractère expérimental.
Parmi les compagnies aidées : les Mécaniques célibataires (Côte-d’Or), le Théâtre Nomade (Nièvre), la Compagnie Caracol (Saône-et-Loire), Hervé Chaussard et The Will Corporation (Yonne).

 

Soutien aux lieux de diffusion musicale

Les élus accordent une subvention globale de 205 800 euros pour aider douze projets de création et diffusion musicale sur les quatre départements.
La région soutient les lieux de diffusion, qu’ils concernent les musiques actuelles amplifiées ou le jazz. Ces derniers complètent parfois leurs activités par des actions de création, d’accueil de résidences et de médiation et favorisent les rencontres intergénérationnelles.
Parmi les structures aidées, figurent la Péniche Cancale à Dijon (27 500 euros), le Café Charbon à Nevers (30 000 euros), le Jazz Club du Crescent à Mâcon (14 000 euros) et le Silex à Auxerre (30 000 euros).

 

Soutien aux arts plastiques

L’assemblée régionale vote une aide globale de 248 400 euros pour soutenir les associations de diffusion des arts plastiques.

La région soutient les structures de diffusion de l’art contemporain en région, qu’elles soient structurantes et labellisées centre d’art, comme le Coin du Miroir en Côte-d’Or (100 000 euros) ou l’association nivernaise pour le développement de l’art contemporain (100 000 euros), plus impliquées sur un territoire (Esox Luxius en Saône-et-Loire : 9 000 euros) ou plus ancrées sur une esthétique comme l’association des Amis de la galerie de l’ancienne poste (AGAP) à Toucy dans l’Yonne qui valorise la céramique contemporaine (6 000 euros).

 

La Bourgogne aide le cinéma

L’assemblée régionale accorde une aide globale de 240 000 euros pour soutenir quatre tournages en Bourgogne, dans le cadre du fonds d’aide au cinéma.
Ce fonds a pour objectif de soutenir la création artistique de films et d’attirer des tournages sur le territoire régional. Le comité de lecture, réuni le 20 janvier dernier, a retenu trois projets de documentaires télévisés (tournages prévus en Côte-d’Or, dans l’Yonne et en Saône-et-Loire). Il a également sélectionné un long métrage : Rosalie Blum de Julien Rappeneau qui sera tourné à Nevers et ses environs (180 000 euros d’aide régionale).

 

Sports

 

Equipements et matériels sportifs : 313 000 euros

Les élus votent une subvention de 313 000 euros pour aider les communes et les clubs sportifs à acquérir du matériel ou construire des équipements.

Quatre associations vont ainsi pouvoir acquérir un minibus pour leurs déplacements : l’Elan sportif Chalonnais, l’Amicale Vauzelles Handball, le Canoë-kayak Dracy-Saint-Loup et le service régional de l’UNSS.
En Côte-d’Or, la région aide également la commune de Saint-Apollinaire à installer un terrain de football en gazon synthétique (114 200 euros) et la commune de Selongey à construire de nouveaux vestiaires sportifs (60 000 euros). Le club sportif nuiton bénéficie quant à lui de 63 400 euros d’aide régionale pour bâtir une structure adaptée à la pratique du rugby fauteuil.

 

Santé

 

Maisons de santé dans la Nièvre et en Saône-et-Loire

Le conseil régional soutient, à hauteur de 385 000 euros, la création de trois maisons de santé dans la Nièvre et d’un cabinet médical en Saône-et-Loire.

Afin de permettre à chaque Bourguignon d’accéder à des soins de qualité en tous points du territoire, la région soutient la création de maisons de santé.
Les élus votent aujourd’hui pour la création :
- de deux maisons de santé pluridisciplinaires dans la Nièvre, à Corbigny (150 000 euros) et à Tannay (75 000 euros) ;
- d’une maison des spécialistes à Nevers (150 000 euros) ;
- et d’un cabinet paramédical à Epervans en Saône-et-Loire (10 000 euros).


Aménagement du territoire

 

Eco Villages Avenir


Dans le cadre du dispositif Eco Villages Avenir, qui regroupe aujourd’hui les opérations Cœur de Villages Plus, Villages Avenir et Eco Villages, les élus accordent à six communes une dotation globale de 344 870 euros pour la création de 18 logements locatifs en Côte-d’Or, Saône-et-Loire et dans l’Yonne.

Avec Eco Villages Avenir, la région accompagne les communes rurales de moins de 3 500 habitants dans leurs projets d’aménagement et d’amélioration de l’habitat, avec des exigences renforcées en matière de qualité environnementale du bâti.
Eco Villages
L’objectif d’Eco Villages est de permettre aux communes de moins de 3 500 habitants, n’ayant jamais bénéficié du dispositif initial Cœurs de Villages et Cœurs de Villages Plus, de réaliser un projet global de réhabilitation du patrimoine locatif ancien et d’aménagement d’équipements et d’espaces publics. Deux communes sont aujourd’hui concernées par l’aide régionale : Fain-les-Moutiers en Côte-d’Or et Perrigny-sur-Loire en Saône-et-Loire. La première s’engage à créer trois logements sur quatre ans, la seconde prévoit la réhabilitation d’un T4.
Cœurs de Villages Plus
Quatre communes rurales bénéficient du soutien régional pour améliorer leur cadre de vie et créer au total 14 logements. Il s’agit des communes de Remilly-sur-Tille et Sainte-Colombe-en-Auxois (en Côte-d’Or), de Donzy-le-National (en Sâone-et-Loire) et de Tharoiseau (dans l’Yonne).

 

De nouveaux logements sociaux à Auxerre

Les élus accordent une subvention complémentaire de 77 500 euros à l’office auxerrois de l’habitat pour la construction de 31 logements sociaux sur le quartier Saint-Gervais à Auxerre.
Dans le cadre de sa politique de rénovation urbaine, la région s’est engagée à soutenir les projets de renouvellement urbain des quartiers d’habitat social. La ville d’Auxerre bénéficie d’une convention pluriannuelle avec la région pour mener à bien ses projets de démolitions, constructions, aménagements et équipements. Parmi eux, la construction de 31 logements sociaux, place centrale du quartier Saint Gervais. Les élus votent aujourd’hui le solde de la subvention destinée à l’office auxerrois de l’habitat (77 500 euros). Ce qui porte l’aide régionale à 155 000 euros pour ce projet.

 

Un robot pour faciliter l’accès à distance aux musées d’Autun

Dans le cadre de son programme Bourgogne numérique de développement des usages, la région accorde une subvention de 25 000 euros pour l’installation de robots de télé-présence Beam Pro dans les musées de la ville d’Autun.
Avec les caméras des deux Beam Pro, installés au musée Nicolas Rolin et du muséum d’histoire naturelle, le visiteur pourra découvrir les collections autunoises depuis son domicile via une connexion internet. Piloté depuis l’ordinateur, le robot restitue fidèlement la richesse des collections grâce à la qualité de son et d’images haute définition.
Coût global du projet 53 000 euros.

 

Fonds européens

 

Premiers dossiers FSE votés par les élus

Suite au comité de programmation du 6 février 2015, les élus approuvent les premiers cofinancements au titre du FSE (fonds social européen) pour la période 2014-2020, dont bénéficient notamment les quatre écoles bourguignonnes de la deuxième chance (E2C).
L’école de la 2e chance de la Côte-d’Or va obtenir un cofinancement FSE à hauteur de 181 300 euros, l’E2C de la Nièvre de 144 600 euros, l’E2C de la Saône-et-Loire 164 000 euros et l’E2C de l’Yonne 115 900 euros.
Rappelons que la région gère aujourd’hui 100 % des fonds FEDER (fonds européen de développement régional) et FEADER (fonds européen agricole pour le développement rural) et 35 % des fonds FSE (fonds social européen).

 

Environnement


51,46 M€ pour le Programme Energie Climat Bourgogne (PECB)

Les élus votent la convention d’application du contrat de plan Etat-région pour le programme Energie Climat Bourgogne (PECB) qui mobilise au total 51,46 millions d’euros de la région et de l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) jusqu’en 2020.
Dans le cadre du contrat de plan Etat-région 2015-2020, le conseil régional et l’ADEME s’engagent sur une politique conjointe fixant les enveloppes budgétaires et les grandes lignes du PECB (pour lutter contre le changement climatique, protéger l’atmosphère et mettre en œuvre des dynamiques de développement avec des modes de consommation et de production responsables). Sont concernés : les programmes d’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables, les aides aux entreprises et aux projets territoriaux dans ces domaines.
En 2005, l’engagement financier s’élève à 4,53 millions d’euros pour la région (et 4,11 M€ pour l’ADEME), soit 26,78 millions d’euros pour la région (et 24,68 M€ pour l’ADEME) jusqu’en 2020.


Schéma de cohérence écologique

L’assemblée régionale examine le schéma régional de cohérence écologique (SRCE), élaboré conjointement par l’Etat et la région en association avec un comité régional « trames verte et bleue ».
Le SRCE est le volet régional de la trame verte et bleue*. Il a pour objectif d’assurer la préservation et la remise en état des continuités écologiques terrestres et aquatiques.
Dans cette perspective, plusieurs objectifs lui sont assignés :
- déterminer les enjeux régionaux pour la préservation et la restauration des continuités écologiques et identifier les priorités d’intervention ;
- identifier et représenter les éléments de la trame verte et bleue ;
- recenser ou proposer des outils adaptés. Il s’agit surtout d’articuler et de mettre en cohérence les différents dispositifs existants afin d’en améliorer la mise en œuvre.

* La trame verte et bleue est un outil d’aménagement durable du territoire, complémentaire des dispositifs existants de protection d’espaces ou d’espèces remarquables. Elle vise en particulier à favoriser la mobilité des espèces, y compris ordinaires, au travers d’un réseau écologique cohérent.
De quoi se compose la trame verte et bleue ?
- de réservoirs de biodiversité : espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement ;
- de corridors écologiques : connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie.
Les cours d’eaux sont à la fois des réservoirs et des corridors.

 

Mobilité

 

Un nouvel appel à projets « mobilité rurale »


Le 23 mars 2015, la région, en partenariat avec l’ADEME, lance un appel à projets « mobilité rurale » pour accompagner des projets qui mettent en œuvre de nouvelles façons de se déplacer, dans les territoires ruraux et péri-urbains, et permettent le rabattement vers des réseaux de transports collectifs existants.
Dans le cadre de sa politique en faveur de la mobilité partout et pour tous, la région souhaite expérimenter de nouvelles approches de la mobilité, notamment dans les milieux péri-urbains et ruraux. L’objectif de cet appel à projets est d’apporter des réponses satisfaisantes aux besoins de déplacement des personnes et des entreprises, tout en réduisant le recours à la voiture individuelle. Il s’agit de favoriser les nouvelles alternatives de mobilité de personnes (auto-partage, auto-stop organisé, covoiturage…). La région souhaite faire émerger des opérations qui illustrent une nouvelle façon de se déplacer en réduisant l’impact sur l’environnement et en créant une dynamique autour de projets exemplaires, reproductibles sur d’autres territoires. L’appel à projet est ouvert aux communes, établissements publics de coopération intercommunale, pays, syndicats mixtes, associations etc. Retrouvez toutes les informations sur le site internet de la région (dossier de candidature en téléchargement). Date limite de dépôt des dossiers : 1er septembre 2015.


Le schéma de cohérence régional de déploiement des bornes de charge électrique


Le conseil régional de Bourgogne a réalisé un schéma de cohérence régional de déploiement des bornes de charge, document de référence pour tous les acteurs souhaitant promouvoir la mobilité électrique sur le territoire.
L’objectif du schéma est de déterminer les lieux d’implantation et types d’infrastructures nécessaires pour faciliter les déplacements en véhicules électriques en Bourgogne, qu’il s’agisse de transit, de déplacements de proximité ou de moyenne distance. Il vise un déploiement utile, coordonné et cohérent des bornes de charge en Bourgogne, respectant la puissance disponible des réseaux électriques existants. Il définit la stratégie d’implantation des bornes de charge sur des zones accessibles au public et les types de bornes en fonction des modalités de charge et des usages. Le schéma tient compte des besoins d’implantation à court terme, d’ici cinq ans et moyen terme, d’ici dix ans où le nombre d’utilisateurs aura augmenté et où les évolutions techniques garantiront une plus grande autonomie des véhicules.
Le schéma établit les conditions générales et les coûts de l’exploitation de ces bornes. Il préconise de déployer en priorité les bornes de charge rapide en 2015-2016 et des bornes normales et accélérées en 2020. La région a élaboré le schéma de façon concertée, pendant plus de six mois, avec l’ensemble des parties prenantes de la mobilité électrique : les services de l’État (préfecture, ADEME), les représentants de syndicats d’automobile, les énergéticiens et les collectivités notamment.


La région renforce son soutien aux 13 plates-formes de mobilité en Bourgogne.


Le conseil régional met en place une convention triennale avec les plates-formes de mobilité, soit une subvention annuelle de 204 200 euros pour assurer leur fonctionnement.
Les 13 plates-formes de mobilité bourguignonnes s’adressent en priorité aux publics précaires et peu mobiles. Afin de lever les freins à la mobilité, elles assurent des missions d’accompagnement, de prêt ou de location de véhicules et d’organisation de services de transports. Suite à une large concertation avec l’ensemble des plates-formes de mobilité et leurs partenaires (février 2014) et les assises de la mobilité (juin 2014), la région a décidé de simplifier et renforcer son soutien à ces structures, dont l’action est complémentaire à celle des autorités organisatrices de transport. Avec cette convention triennale, la région pérennise leur action et fixe des objectifs à chaque structure, assortis de moyens pour les atteindre.

 

Développement économique

 

PAREX 2 pour booster l’export

 

Les élus ont examiné le PAREX 2 (plan d’actions régional à l’export) pour 2015-2017.
Le PAREX I (2010-2014) a permis une meilleure lisibilité du dispositif public aux chefs d’entreprise désireux de se développer à l’international : un réseau unifié d’acteurs avec un contact de proximité pour accompagner au quotidien les projets, des outils financiers complémentaires et adaptés au stade de leur développement et une palette d’actions collectives pour se lancer à l’export.
On note parmi les résultats du premier plan :
- un tiers d’exportateurs en plus (3 500 en 2013 contre 2 800 en 2010),
- plus d’une centaine d’emplois pérennes et dédiés à l’export créés entre 2010 et 2013, dont un tiers pour de jeunes diplômés,
- de bons retours sur investissement pour le territoire : pour un euro engagé, 7 euros en retour des actions collectives et 4 euros pour le développement des entreprises.
Le nouveau PAREX (2015-2017) s’inscrit dans la continuité du précédent, enrichi des expériences et des remarques des acteurs pour rendre plus efficace le dispositif mis à disposition des entreprises bourguignonnes. Afin d’amplifier le courant exportateur et entraîner encore plus de chefs d’entreprises dans l’aventure internationale, il est structuré autour d’un ambitieux programme :
- de sensibilisation à l’export,
- d’amorçage de démarches d’internationalisation grâce à des actions collectives
- de suivi personnalisé du chef d’entreprise dans la durée ;
- de renforcement de la pré-détection de primo-exportateurs et de mesures spécifiques pour les jeunes entreprises innovantes.
A noter également : la reconduction de deux V.I.E (volontaires internationaux en entreprise) sur des zones de grand export et à fort potentiel : l’Asie et l’Amérique latine.

Réhabilitation du parc d’activités de Saint-Andoche (71)

Les élus régionaux votent une subvention de 71 700 euros pour la réhabilitation du parc d’activités de Saint-Andoche (PASA) sur le site de l’ancienne fonderie à Autun.

Le montant des travaux engagés par la communauté de communes du Grand Autunois Morvan, porteur du projet, s’élève à 939 0000 euros. Il s’agit principalement de la mise aux normes des bâtiments dédiés aux entreprises, de la dépollution des locaux (vidage et nettoyage des fosses intérieures), de la réhabilitation de la chaussée, de la réalisation de travaux d’infrastructures et d’équipements pour le bassin de décantation des eaux de la plateforme, l’entrée du PASA, les trottoirs, l’éclairage, le réseau d’eau potable et les eaux usées…
A l’aide régionale, vient s’ajouter une aide identique de l’Europe (71 700 euros de fonds FEDER).

 

La SARL Chevenet se développe (71)

La région accorde à la fromagerie Chevenet une subvention de 91 500 euros pour l’aider à augmenter sa capacité de production.

Installée à Hurigny, en Saône-et-Loire, cette entreprise familiale de transformation de lait de chèvre fabrique des fromages AOP (appellation d’origine protégée) Mâconnais et Charolais et affine des fromages de producteurs locaux pour une clientèle de grossistes (grande distribution notamment).
Pour rester parmi les leaders régionaux incontournables du secteur, elle doit étendre sa capacité de production et développer de nouveaux produits et marchés. A la clé : une augmentation de son chiffre d’affaires de 30 % d’ici trois ans et le recrutement de cinq salariés supplémentaires.
L’aide régionale va lui permettre d’acquérir du matériel de froid, de transformation, d’affinage, de lavage et de conditionnement. Le programme d’investissement matériel s’élève à 457 900 euros au total.

 

Aide à L’Envol à Dijon

Le conseil régional vote une subvention de 66 000 euros pour le fonctionnement en 2015 de la SARL L’Envol.

Cette SCIC (société coopérative d’intérêt collectif), basée cours Fleury à Dijon, permet à des porteurs de projets de vérifier la faisabilité économique de leur activité et leur capacité à être entrepreneur grâce à un test en « grandeur nature ». Embauchés en tant qu’entrepreneurs-salariés au sein de la coopérative, en contrat à durée indéterminée et à temps partiel, les porteurs de projets expérimentent dans un cadre collectif leur activité et participent à des formations (gestion, marketing…). A la fin du test, chacun décide soit de continuer son activité au sein de cette CAE (coopérative d’activités et d’emploi), soit de la quitter pour créer sa propre activité (immatriculation…).

 

Entrepreneurs à l’essai : soutien à Potentiel à Chalon-sur-Saône

Une aide de 76 000 euros est accordée à Potentiel à Chalon-sur-Saône pour le fonctionnement de l’association en 2015.

Cette structure permet à des porteurs de projets (dénommés entrepreneurs à l’essai ou couvés) de tester (pendant 6 à 12 mois), dans des conditions réelles, l’entreprise qu’ils souhaitent créer. Elle assure l’hébergement juridique et la responsabilité économique et comptable des activités des couvés et l’accompagnement des projets à vocation économique. Cette année, l’association prévoit l’accueil de 200 porteurs de projets, 110 accompagnements individuels, 40 réunions d’information et 66 créations ou reprises d’entreprises.

 

Insertion : la région soutien ID’EES

Dans le cadre du soutien aux entreprises d’insertion et de travail temporaire d’insertion, les élus ont accordé une aide régionale globale de 205 300 euros à l’association ID’EES.

Implantée dans les quatre départements, ID’EES intervient notamment dans les domaines de la logistique, du bâtiment, de la sous-traitance et de la valorisation des déchets. Elle a également élargi son offre de services avec l’ouverture d’antennes de travail intérimaire.


Des actions en faveur de l’artisanat

Une subvention de 171 400 euros est accordée à la chambre de métiers et de l’artisanat de région Bourgogne pour développer ses actions en faveur des entreprises.

Cette aide est destinée à accompagner des entreprises artisanales du secteur alimentaire : formations, diagnostics et actions de sensibilisation aux métiers de bouche. Elle est aussi consacrée au développement des usages TIC (technologies d’information et de communication) innovants pour le secteur et au financement du programme en faveur des métiers d’art de Bourgogne (pour un accès à de nouveaux marchés via des actions collectives sur les salons).


Agriculture & forêts

 

475 000 euros pour la forêt

La région continue de soutenir de manière importante les entreprises de travaux sylvicoles, d’exploitation forestière et de première transformation du bois pour acquérir de nouveaux engins et moderniser leurs outils de production.
Par ailleurs, les collectivités et particuliers qui investissent dans leurs forêts à travers la création de dessertes forestières collectives ou de travaux de reboisement reçoivent aussi le soutien du conseil régional.

 

485 000 euros d’aides régionales en faveur de l’agriculture

La chambre d’agriculture de Bourgogne percevra une subvention globale de 280 000 euros pour accompagner, dans les départements, la mise en œuvre des politiques régionales votées en faveur du monde agricole : programme de développement rural régional (PDRR), encouragement des cultures et élevage sous signes d'identification de la qualité et de l'origine (AOC, IGP, AOP), mise en place des circuits alimentaires de proximité, mise en pratique du Plan protéines végétales Bourgogne…

Le syndicat mixte du parc naturel régional du Morvan recevra une aide de 29500 euros dans le cadre du développement, de la commercialisation et de la promotion des produits identifiés « Parc », et d’actions d’information sur les plantes OGM destinées à l’alimentation humaine et animale.


Tourisme


Eco-tourisme

Dans le cadre de l’appel à projets régional « Vers une éco-destination », les élus votent une subvention de 80 000 euros pour de nouvelles offres d’hébergement touristique à Lux (21) et une aide de 10 000 euros pour des circuits de randonnées en attelage autour du grand site de Solutré (71).

 

Meublés à Lux (71)
Afin de compléter son offre d’hébergements (6 meublés de tourisme et 1 gîte pour l’accueil de groupes de 15 personnes), l’entreprise Hernandez souhaite créer 5 meublés supplémentaires (dont 3 accessibles aux personnes à mobilité réduite) ainsi qu’une salle de convivialité aux normes BBC. Cette nouvelle offre leur permettra de disposer d’un complexe de 12 meublés pouvant accueillir jusqu’à 50 personnes. Les gérants, Hervé Hernandez et son épouse, travaillent sur une démarche responsable de gestion du site afin d’obtenir l’écolabel européen.

 

Randonnées atypiques autour de Solutré
L’association Hippo Technologie va mettre en place des circuits de randonnées touristiques autour de Solutré sur un attelage atypique constitué de deux chevaux et d’un véhicule hippomobile à assistance électrique auto-régénérée, conduit par un cocher. De nombreux partenaires (la société suisse Meterus, l’école d’ingénieurs des arts et métiers de Cluny, les haras nationaux de Cluny, la SARL Equilogie, la SARL ChevalCité, l’association anecdote, les réseaux de viticulteurs locaux) ont mis au point ce projet innovant. Un accompagnateur guide-interprète accompagnera les touristes et valorisera le site auprès de publics français et étrangers. La calèche accueillera des personnes à mobilité réduite.

 

Nouveau camping avec téléski nautique (21)

La SAS l’Impec’câble bénéficie d’une aide régionale de 120 000 euros pour la création d’un camping et d’un téléski nautique à Premeaux-Prissey en Côte-d’Or.

Deux couples originaires de Bourgogne (SAS l’Impec’câble) souhaitent reprendre la base de loisirs (sans activité depuis 10 ans) située sur l’étang de la Saule Guillaume à Premeaux-Prissey pour créer un camping et un ensemble de services associés. Leur projet prévoit 30 emplacements nus et des hébergements locatifs (de type tente lodge équipée), la création d’un restaurant-snack, l’aménagement de la plage et l’implantation d’un téléski nautique. Ce dernier sera construit à partir d’un système innovant de traction électrique et écologique. Il est prévu que le camping soit labellisé « camping qualité » et reçoive l’éco-label européen.

 

Tourisme autour des voies d’eau

Dans le cadre de sa stratégie de valorisation touristique autour des canaux et rivières navigables de Bourgogne, deux projets d’investissement sont soutenus par la région pour un total de 63 941 euros, en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire.

Afin de débuter son activité de restaurant flottant à Paray-le-Monial, la SARL Aux 17 fondues doit réaliser des travaux d’aménagement et d’équipement, dont un raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité, l’aménagement de la cuisine et des sanitaires (avec accessibilité aux personnes à mobilité réduite), ainsi que la mise en place d’un système de récupération des eaux de pluie.

 


Ce restaurant de spécialités suisses sur un bateau amarré pourra accueillir une soixantaine de personnes, dès la saison touristique 2015 (subvention régionale de 9 045 euros).


La communauté de communes du canton de Bligny-sur-Ouche souhaite créer une liaison piétonne et cyclable entre le port de Pont d’Ouche et la gare du train touristique de la vallée de l’Ouche. Une subvention de 54 896 euros est accordée par la région pour aménager, sécuriser et valoriser cette liaison, très fréquentée par les touristes, en lien direct avec la véloroute du canal de Bourgogne, partie du Tour de Bourgogne à Vélo®.

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