L’association Alésia & Compagnies a su depuis 15 ans fédérer une équipe d’une centaine de personnes issues de tous les milieux socio-professionnels et de l’ensemble du territoire de l’Auxois. Aujourd’hui 100% bénévole l’équipe qui organise et produit le festival reste fidèle et engagée dans ce rendez-vous estival, malgré les difficultés qu’elle rencontre.
Les pieds dans l’herbe et la tête dans les étoiles, un rendez-vous estival dédié aux arts de la rue, et à la musique sur le site d’Alésia, aux pieds de Vercingétorix…les Nuits Peplum sont de retour. Un festival en transition et une nouvelle recette qui a bien pris avec 2500 spectateurs.
Après les difficultés rencontrées, Alésia & Compagnies, révise sa copie en 2014.
La manifestation se resserre sur deux jours, les spectacles toujours d’excellente qualité sont moins onéreux et plus simples à accueillir. On accueille des artistes à découvrir ou reconnus sur les scènes nationales et internationales, la participation est libre des spectateurs. Un cocktail d’ingrédients qui ont assuré le succès de la fête.
C’est cette nouvelle recette avec en 2014 plus de 3000 spectateurs et un bilan financier dans le vert qui ont permis au festival de redresser la tête, de résorber une petite partie de son passif financier et d’envisager l’avenir.
S’il n’est pas encore question de réinvestir le Théâtre des Roches avec les concerts qui ont fait l’histoire et la renommée du festival, l’association Alésia & Compagnies entend bien maintenir dans cette formule de transition, toutes les qualités qui font des Nuits Péplum d’Alésia une manifestation d’exception en Côte d’Or.
Et les objectifs alors ?
Ils restent inchangés. On mêle les cultures et les publics en milieu rural, pendant deux jours sur un site emblématique de la Côte d’Or.
Même si les artistes n’ont pas la notoriété nationale et l’impact populaire qu’on a pu connaître dans les éditions précédentes, les objectifs artistiques restent les mêmes. Une programmation tout public, l’accès au spectacle vivant en milieu ruralavec ouverture sur différents styles musicaux, circassiens et théâtraux, fédérer des acteurs locaux et régionaux autour d’un événement d’envergure.
Un site historique et un cadre magique font le liant de cette nouvelle recette, efficace et populaire avec l’esplanade de la statue de Vercingétorix à la pointe du Mont Auxois et le Théâtre des Roches contigu, paysage exceptionnel dans lequel se déploient les différentes scènes des spectacles et l’espace restauration.
Les grands partenaires n’ont pas lâché les nuits Peplum.
Le Conseil Départemental de Côte d’Or reste donc le premier financeur du festival et c’est grâce à son engagement le festival continue à exister. La COPAS, la commune d’Alise, la ville de Venarey, le monde agricole, les entreprises et les commerçants restent des soutiens fidèles du festival. Cette année un espace a été dédié aux partenaires dans l’enceinte du festival.
Le festival ? C’est mieux en images, mais quelques lignes tout de même !
Bien sur les clous de la soirée de samedi sont incontestablement D’Irque et Fien, avec le Carrousel des moutons, prix "meilleur interprete 2011" festival TAC, ou la magie opère une sonate intime de la famille du Petit Prince ! La poésie à l’état pur, comme un piano volant qui n’a rien d’un vaisseau fantôme …
La Compagnie de la Salamandre a sorti le grand jeu, un spectacle éblouissant où les es artistes de Manda Lights assortissent leurs performances d'un esthétisme singulier, s'inspirant de danses traditionnelles du monde, de graphismes et d'arts martiaux, alliant virtuosité de manipulation et expression corporelle. C’est intense, originale dans la nuit de l’opidum d’Alesia.
Il faisait un peu frais et nombre de jeunes ont déserté le bal qui terminait la nuit de samedi en beauté. Urgo et les Straps de la Compagnie Arsenic et Vieilles Dentelles ont malgré tout fait leur bal, des tubes populaires et vintages, ça swingue ça balance. Ils sont chauds, ils sont impatients et on a adoré !
Le soir c’était aussi la fête des papilles, un peu cher, mais savoureux pour les croqueurs de viande (il va falloir une « tite salade » pour les végétariens) avec au menu , le cochon grillé à la broche sauce Epoisses, servi à l'assiette avec des oignons, des frites et de la salade (ah si un peu de salade), de la hampe émincée cuite à la plancha et bien sur les traditionnelles merguez et saucisses et la soupe à l'oignon de Tamara !
On dort un peu, pas trop tout de même et on remet ça le dimanche.
Ciel menaçant, température ultra fraîche, il faudra tout l’entrain des Balaphonics Aforbrassband pour réchauffer l’atmosphère. C’est tonique, rythmé, c’est beau à entendre et à voir. C’est coloré, accordé, déambulé et on aime ça !
Malheureusement le ciel est de plus en plus menaçant et les premières gouttes s’écrasent mollement sur la pelouse grillée de l’opidum.
Juste le temps d’éclater de rire avec des 4 jeudis et Les allumés de l’histoire : Vercingétorix ! Hilarant et désopilant, l’histoire de « Vercingé et de Jules Cé » revue à l’humour décapant version bolos et super production. 1 million 247 364 figurants, 12 320 mois de tournage, 12 000 caméras, dolby surround digital effect c’est un minimum pour évoquer l’aventure des 2 héros. Sur fond de plagia politico incorrect, à voir à revoir.
Pendant ce temps, les petits ne perdent ni le nord ni les rennes de leur poney qui les baladent nonchalamment l’air de rien sous l’œil vigilant de Delphine, des Cavaliers de la Voie Romaine. Et Tohu Bohu Maquillage est là pour grimer, mais mon pas que les petits, aussi les grands, non mais alors !
La compagnie du Clair Obscur aura juste le temps de déployer décors au fond d’un creux protégé par la végétation. La Cie Du Clair Obscur a détaché deux de ses éminents représentants pour un bon moment de rire, espièglerie, avec La Phobie des longueurs, ou comment désarçonner le spectateur entre jonglerie de mots, d’absences, de silences et de chapeaux volants.
Bravo Christiane pour le comptage précis ! Fabienne et Fred rendez-vous dans un an ?
Il fait vraiment froid, le vent se lève, c’est l’heure d’aller récupérer sa petite polaire dans la voiture… Trop tard ! C’est la pluie,, un genre de fatalité et citation … « La 15ème édition n'y a pas échappé : une fois encore, dit Côme bénévole, nous avons fait les "Pluies péplum". Et oui grâce à cette malédiction le festival a fait reculer la sécheresse à Alise ! Mais même si la pluie a gâché la fin du dimanche, vous avez été environ 2500 à fréquenter le festival et ses spectacles. Merci à vous d'avoir résisté aux nuages, à la pluie et au froid. Grâce à votre présence en nombre le festival a vécu une belle édition et en vivra une autre l'année prochaine ! »
Crédit Photos Lange Vert (avec tous mes remerciements)
Marie Quiquemelle (qui a fait tomber son matériel)
Merci à Gaëlle et Philippe Malet et bon vent pour un mariage heureux... Bon deuxième jour de mariage !
m.quiquemelle@echodescommunes.com