PENNEQUIN garde le cap

01 juin 2021

Partenaire bien connu des collectivités, l’entreprise PENNEQUIN intervient tant pour des missions de démolitions que pour ce qui relève des travaux publics. Même si la crise sanitaire a laissé des traces, Francis PENNEQUIN garde son inébranlable optimisme et se réjouit d’avoir pu maintenir ses équipes en place.

Moins 26% de chiffre d’affaires en 2020. Malgré cette baisse d’activité engendrée par la Covid-19 et bien qu’il s’attendait à un recul avoisinant 10%, Francis Pennequin veut se montrer positif. « Nous avons fait un résultat correct et nos effectifs, 79 collaborateurs, n’ont pas diminué. » Le dirigeant salue même l’Etat et en particulier la mesure portant sur le report de six mois des crédits et des crédits baux. « Aucun coût pour l’Etat, un risque mesuré pour les banques et un surcoût minime pour les entreprises qui y ont gagné en oxygène. Selon moi, c’était bien plus pertinent que le PGE. » Loin d’être derrière nous, la crise sanitaire s’estompe cependant un peu. L’entreprise PENNEQUIN se réjouit d’avoir atteint les objectifs qu’elle s’était fixée au premier trimestre 2021 et de voir que les communes et les communautés de communes comme DIJON Métropole, redémarrent leur projet. « Il y a eu un temps de latence mais les chantiers repartent, plus facilement pour les équipes municipales qui sont restées en place. Le département quant à lui, n’a pas fléchi en poursuivant l’entretien des routes et les chantiers de la fibre. » S’ajoute à cette liste les déviations autour de Beaune et Mirebeau-sur-Bèze. Si les activités ont bien repris en 2021, la météo défavorable au mois de mai a donné un coup de frein aux chantiers.

Répondre à la demande

Parmi les projets à venir, Francis PENNEQUIN attend avec impatience celui que DIJON Métropole lui a confié : la création d’un nouveau carrefour entre l’avenue du lac et le boulevard KIR à DIJON dans le cadre de la complète restructuration de la Fontaine d’Ouche. « Le carnet de commande va permettre aux équipes de bosser jusqu’en septembre. C’est rassurant car fin avril nous n’avions presque plus rien. » Une situation tendue qui a engendré une guerre des prix dans le secteur obligeant Francis PENNEQUIN a accepté des chantiers qui, pour l’heure, ne sont pas à l’équilibre économique tant dans le public que le privé. En effet, parallèlement aux collectivités, l’entreprise PENNEQUIN a décroché de beaux projets comme celui d’une future plateforme de négoce de matériaux ou la démolition d’une tour et d’une barre à la Fontaine d’Ouche pour le compte d’HABELLIS, entreprise sociale pour l’habitat. « Nous allons également démolir le foyer Abrioux puisque le nouveau est désormais prêt. »

Les prix flambent                                                                                                                                 

Le sourire du dirigeant ne l’empêche pas d’alerter sur plusieurs problématiques que rencontrent son secteur et l’entreprise. Bien que la société PENNEQUIN puisse se reposer sur sa carrière à PRENOIS pour l’approvisionnement des granulats, elle subit de plein fouet la hausse majeure de produits comme l’acier et la fonte qui constituent les plaques de regard ou encore le PVC indispensable pour les tuyaux qui construisent les réseaux. « S’ajoute à cela le prix du carburant, plus élevé que l’an dernier. » Francis PENNEQUIN ne peut s’empêcher de trouver un point positif dans ce contexte complexe : le report à janvier 2023 de l’avantage fiscal sur le gasoil non routier. « Nous gagnons 18 mois et c’est préférable dans une telle situation mais j’espère que nos représentants vont continuer à se battre car cette augmentation des coûts, nous devrons la répercuter sur nos clients qui sont à 70% des collectivités publiques. Pour moi, ce n’est rien d’autre qu’un prélèvement indirect, un impôt déguisé qui va reposer sur le contribuable. » La crise sanitaire a également laissé son ardoise. Gel hydroalcoolique, masque, lingettes… 40 000 euros de dépenses imprévues. « On a compensé par une économie sur la convivialité mais ça impact d’autres secteurs et l’économie dans son ensemble. » Dernier point d’agacement, voir de colère, pour le dirigeant, les incivilités dont ont souffert ses équipes sur certains chantiers. « Des extrémistes de l’écologie, présents illégalement, ont agressé nos collaborateurs, simplement venus faire leur métier, et c’est intolérable. » Bien qu’il commence à préparer l’avenir avec la 5ème génération de PENNEQUIN ; ses fils travaillent en effet au sein de la société familiale depuis trois ans ; le chef d’entreprise entend continuer à défendre ses équipes et son entreprise.

PENNEQUIN garde le cap

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