11 janvier 2023
Geoffroy SECULA, Président de la CPME 21, 1er réseau de Chefs d'entreprises de Côte d'Or, a présenté ses voeux ce lundi 9 janvier.
Si les chefs d'entreprises ont prouvé en 2022 qu'ils pouvaient franchir les obstacles et difficultés, ils seront en 2023 accompagnés avec de nouveaux services mis en place par la CPME 21 anticipant ainsi un contexte économique incertain. C'était l'occasion pour François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole de souligner que, malgré les incertitudes, l'année devra être placée sous le signe de l’optimisme et de l’action avec le soutien de la Métropole envers toutes les entreprises du territoire.
Monsieur le Maire de Dijon, Mesdames et Messieurs les Elus, Mesdames et Messieurs les représentants des services de l’état, des juridictions, des chambres consulaires et des branches professionnelles, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Entreprises, chers Partenaires, chers amis, bonjour à toutes et à tous et merci pour votre présence en nombre aux vœux de la CPME Côte d’Or.
Quel plaisir de vous retrouver à Dijon en salle de Flore avec la liberté et la convivialité que nous aimons tant !
J’en profite pour remercier Francois REBSAMEN qui nous accueille dans cette belle salle et je remercie également les 24 élus du bureau et du Conseil d’Administration de la CPME Côte d’Or qui m’accompagnent au quotidien pour que notre organisation patronale soit offensive pour défendre les intérêts de nos TPE et PME : vous pouvez d’ailleurs les applaudir, ils le méritent !
Geoffroy SECULA, Président de la CPME21
2022 a été une année particulière. Malgré les pénuries des matières premières et malgré l’inflation, les carnets de commandes se sont bien remplis et j’en tire la conclusion que les chefs d’entreprises sont formatés pour franchir les obstacles.
Et il est plus facile de se préparer quand on connait la hauteur des obstacles : c’est un des rôles de notre organisation patronale.
Nous avons informé nos Adhérents de l’actualité fédérale et locale et nous les avons accompagnés lors de la mise en place des nouvelles lois. 120 heures d’accompagnement ont été dispensées à nos adhérents par notre juriste salarié de la CPME régionale et une cinquantaine de consultations gratuites ont été menées par des avocats, notaires, huissiers, experts-comptables…tous adhérents de la CPME. Nous avons également formé nos adhérents à travers l’organisation d’une trentaine de matinales et les 900 dossiers AGEFICE.
Concernant les mandats, Jérôme PRINCE a été renouvelé à la Présidence du Tribunal de Commerce, Pascal GAUTHERON a été élu à la Présidence de la CCI départementale et Thierry BUATOIS a pris la Présidence de CCI régionale. Gilles CLAVEL a renouvelé son mandat à la présidence de l’URSAFF Bourgogne et Teddy LOYER a renouvelé son mandat de Président départemental. Je félicite et remercie ces cinq présidents, tous présents aujourd’hui pour les vœux de la CPME, pour le temps qu’ils consacrent à leurs mandats.
Après avoir été mobilisée pour réouvrir toutes les activités économiques, pour compléter les dispositifs d’aides et pour faire évoluer le statut des indépendants, la CPME a publié un livret intitulé CAP France PME dont un certain nombre de propositions ont été reprises. Nous saluons les efforts du gouvernement sur la baisse des impôts de production et la reconduction du soutien à l’apprentissage. J’en profite pour saluer la présence du Président et de la directrice de l’Ecole des Métiers. 8 apprentis encadrés par leur formatrice nous serviront dans quelques minutes l’apéritif.
Nos députés de Côte-d’Or (je salue Didier MARTIN et Benoit BORDAT) se sont par ailleurs engagés à travailler avec nous pour faire évoluer le statut des auto-entrepreneurs afin de le limiter dans le temps. Ils se sont également engagés à clarifier l’ambiguïté autour du travail du 1er mai pour les entreprises du secteur Hôtellerie Restauration (je salue la présence de l’UMIH) et à porter le sujet du déplafonnement du seuil de 50 salariés aujourd’hui totalement contre-productif et contre-européen.
Toutes ces mesures sont déterminantes pour préserver notre économie et renforcer la compétitivité de nos entreprises qui en ont besoin.
Je remercie l’ensemble des Elus de la métropole et les directeurs des services pour leur fidélité et pour le travail que nous avons mené notamment sur les ouvertures dominicales et dans le cadre du fonds métropolitain.
Nous saluons également les projets structurants comme la Cité Internationale de la Gastronomie et du vin qui est un formidable outil de promotion de notre ville et de notre patrimoine que chaque chef d’entreprise doit s’approprier. Nous nous sommes déjà emparés de ce beau lieu avec deux événements en 2022 et prévoyons à nouveau d'y organiser d’autres évènements cette année.
Concernant la reprise en régie par la ville de la gestion du parc des expositions, nous sommes confiants pour que les entreprises locales qui travaillent lors des manifestations puissent évidemment continuer à le faire et la création du bureau des congrès doit permettre de développer le nombre d’évènements organisés à Dijon.
Cela renforce le besoin de moderniser le Small Business Act, cet engagement à faire travailler des entreprises du territoire à travers la commande publique en prenant en compte l’apprentissage dans les critères de notation, en permettant les réévaluations tarifaires et en mettant en place un contact unique et une commission de suivi pour aider à élaborer des critères métiers et surtout mesurer l’efficacité du dispositif. C’est ce que nous avons fait cette année avec le conseil départemental et j’en profite pour remercier le Vice-Président Francois Xavier DUGOURD.
Un groupe de travail a également été constitué dans le cadre de la mise en place de la Zone de Faible Emission sur Dijon et le comité de gouvernance économique mis en place par la métropole nous permettra de chercher des solutions pour les PME qui veulent acheter des terrains de petites surfaces et qui n’en trouvent pas. C’est un sujet dont la nouvelle agence de développement DBI doit s’emparer et nous dupliquerons ces travaux avec d’autres villes du département où nous constatons les mêmes problématiques.
Bien préparer l'avenir....
2023 sera une année difficile à cause de l’inflation galopante, la crise de l’emploi, la crise énergétique et certainement la récession.
Tous les chefs d’entreprises sont impactés par la hausse des prix de leurs fournisseurs, par la hausse des salaires qui impactent nos prix de revient de plus de 10% et bien plus encore dans certains secteurs d’activités. Il est vital pour les TPE – PME qui constatent d’ores et déjà une baisse de leur marge de pouvoir augmenter leur prix de ventes et la CPME peut vous accompagner à ce sujet.
En même temps, les dirigeants font face à une situation inédite sur le front de l’emploi. Plus de la moitié de ceux qui ont été interrogés cherchent à recruter et tous rencontrent des difficultés ce qui oblige de nombreuses entreprises à renoncer à des marchés.
La réforme de l’assurance chômage qui vise à réduire la durée d’indemnisation des chômeurs lorsque les entreprises recrutent est une bonne mesure que nous aurions souhaité encore plus incitative. Dans ce contexte, nous demandons également à ce que les entreprises puissent disposer de moyens pour que des contrôles soient réalisés sur les fraudes à l’arrêt de travail.
Concernant la crise énergétique, il est urgent de planifier la transition écologique en fixant un cap fiscal progressif à horizon 20 ans afin que les chefs d’entreprises puissent investir dans les alternatives les plus pertinentes. Nous avons besoin d’un cap clair pour oser s’engager, oser investir et croire en l’avenir.
Les aides sur le prix de l’énergie seront considérables en 2023 pour les TPE et PME et nous remercions le gouvernement d’avoir conscience de l’impact de ces hausses sur notre économie. Mais si une entreprise a un modèle viable sur un marché porteur, elle ne doit pas mettre un genou à terre à cause des prix de l’électricité, du gaz ou du gasoil qu’elle subit. Il faudra adapter les mesures à ceux qui en ont besoin. Nous travaillerons également avec nos partenaires bancaires sur la nécessité de disposer de trésorerie d’autant plus si les dispositifs mettent du temps à être opérationnels.
La transition écologique est une véritable opportunité pour les TPE / PME qui peuvent se différencier par leur agilité mais à condition que les mesures mises en place soient incitatives et non pas coercitives.
Ne perdons pas de vue les conséquences des mouvements sociaux sur notre économie. Si la grève est un droit, elle ne doit pas mettre en cause la liberté de travailler et elle ne doit pas bloquer l’économie du pays.
Il est essentiel que l’activité économique puisse fonctionner normalement pour que les artisans, les commerçants (je salue d’ailleurs le Président et la directrice de SHOP IN DIJON), l’ensemble des chefs d’entreprises ne continuent à en subir les conséquences.
Respectons nos institutions, respectons la démocratie, créons un vrai dialogue social tel qu’il existe dans les entreprises patrimoniales et indépendantes et retrouvons l’unité dont nous avons besoin.
Pour 2023 nous avons décidé d’accompagner les entreprises et les chefs d’entreprises en difficulté. Cela passera par le déploiement du Groupement de Prévention Agréé 21, association dont la CPME est membre fondateur. C’est une association présidée par Remy SEGUIN, qui va conventionner avec l’ordre des experts comptables (Je salue d’ailleurs son Président Eric CORRET présent parmi nous), l’ordre des avocats, les partenaires bancaires, l’URSSAF afin d’être prévenu suffisamment tôt des difficultés d’entreprises. Deux chefs d’entreprises bénévoles iront à la rencontre de ces entrepreneurs afin de les écouter, analyser la situation de l’entreprise et les guider dans leurs difficultés.
La CPME s’est également structurée en formalisant un accord avec le SASTI, association présidée par Eric BOUDIER qui peut proposer un accompagnement psychologique d’un indépendant qui en aurait le besoin. A l’heure où les défaillances d’entreprises s’accélèrent en particulier dans le domaine de la restauration et des commerces de détails et principalement des TPE, il est important de ne pas laisser ces chefs d’entreprises dans la solitude. Nous avons également prévu de rejoindre l’association 60 000 rebonds et je les remercie d’être avec nous ce matin.
Notre rôle de corps intermédiaire est aussi de mettre en relation nos adhérents avec la Préfecture et les Collectivités et de faire avancer les dossiers avec efficacité. Nous continuerons à intervenir en 2023 pour obtenir des financements, des aides, des agréments, des permis de construire pour nos adhérents. A ce sujet, je remercie Francois REBSAMEN pour la réunion qu’il organise fin janvier avec les services instructeurs de la métropole.
Deux commissions de travail seront mises en place en 2023.
Une commission prospective pour réfléchir aux nouveaux services que la CPME peut proposer à ses adhérents et définir un projet de développement pour les prochaines années.
Avec 20% d’adhérents en plus ces trois dernières années, notre nombre d’adhérents s’élève à 800 sur l’ensemble du département et nous souhaitons encore étoffer l’accompagnement de nos adhérents.
Nous allons également renforcer le partenariat local de la CPME avec les branches professionnelles particulièrement bien représentées aujourd’hui. J’ai eu l’occasion d’en remercier un certain nombre et je salue la présence de la FNTR et du nouveau Président de la Fédération départementale du bâtiment Emmanuel CHEVASSON.
La deuxième commission portera sur la digitalisation pour accompagner nos PME dans la transition numérique avec notamment un nouveau site web institutionnel pour la CPME en 2023, un accompagnement de nos adhérents sur les dispositifs d'aides qui existent et qui doivent être mieux utilisés et enfin un appel à candidature au sein du réseau pour fédérer toutes les bonnes volontés.
En 2023, la CPME continuera sa dynamique événementielle à travers l’organisation d’une centaine d’évènements qui permettront aux adhérents de se rencontrer, de se former, de s’informer, de partager et de se faire travailler.
Merci à toute l’équipe des permanents de la CPME Côte-d’Or pour le travail qu’ils réalisent : Martin SIX, Carole EMOURGEON, Christelle MUNIER, Dylan KUPIEC et Christine ZAGHINI.
Je ne pourrai conclure mes propos sans remercier nos partenaires annuels :
La Caisse d’Epargne BFC, notre partenaire majeur ainsi que nos autres partenaires bancaires (Je salue notamment la présence de la banque Populaire, du CIC et de la BPI)
Engie, Radiance Humanis,
EDF également présent parmi nous et sur qui nous comptons évidemment cette année,
UFF et les jeunes chambres économiques de Côte d’Or dont certaines sont représentées ce matin.
Tous ces partenaires nous permettent de garder une fédération forte.
Je formule quatre vœux à chacune et chacun d’entre vous pour entreprendre en 2023 :
- la Santé à vous, vos familles, vos proches, vos entreprises et vos collaborateurs,
- la détermination, vous pouvez compter sur votre organisation patronale pour vous accompagner et je sais que les grands chefs des petites et moyennes entreprises sont des combattants et nous nous en sortirons collectivement,
- la pertinence des choix que nous devons faire en matière de transition écologique et numérique,
- la joie car la CPME fédère des chefs d’entreprises qui, malgré toutes les embuches, aiment entreprendre, aiment leurs salariés et aiment réussir.
Bravo à toutes et à tous et au nom du conseil d’administration de la CPME Côte d’Or je vous souhaite une bonne année 2023 !
Geoffroy SECULA
Président de la CPME21
9 janvier 2023
Allocution de François Rebsamen
9 janvier 2023
Monsieur le président de la CPME de Côte-d’Or, Geoffroy SECULA,
Monsieur le secrétaire général de la CPME de Côte-d’Or, Martin SIX,
Mesdames, Messieurs, en vos grades et qualités,
Chers élus,
Chers amis,
…
Après les temps difficiles que nous avons traversé et qui ont empêché les rassemblements durant deux années, 2023 est placé sous le signe des retrouvailles. Je suis très heureux de pouvoir m’adresser de nouveau à vous, dans cette Salle de Flore, aux côtés du Président, Geoffroy SECULA, pour cette traditionnelle cérémonie des vœux.
Il est vrai que la joie des retrouvailles est malheureusement à nuancer en raison du contexte économique incertain qui guette l’année 2023. En effet, après une crise sanitaire inédite, qui aurait cru qu’une guerre aux portes de l’Europe soit possible ? Personne. Et je sais que c’est un coup dur en plus pour le monde des entreprises après les conséquences de la crise sanitaire, dont nous n’avons sans doute pas fini de ressentir les effets.
La guerre en Ukraine a ouvert de nouvelles incertitudes sur la croissance économique avec le renchérissement du coût des matières premières et des énergies, et je sais que certains domaines sont plus touchés que d’autres, que la réalisation des chantiers est impactée en raison de cette situation. Même si les impacts ne sont pas encore massifiés, avec un taux de chômage sur la métropole qui reste autour de 6%, en-deçà du taux régional et national, les problématiques se posent plus particulièrement pour les entreprises industrielles – mais pas que - dont les coûts de production sont indexés sur celui du gaz.
Et pourtant, face aux grands enjeux qui se présentent face à nous, comme la transition énergétique et écologique, il nous faut poursuivre nos efforts en matière d’investissement pour sécuriser l’avenir et assurer le développement de notre métropole.
Mesdames, Messieurs, l’année 2023 devra alors être une année placée sous le signe de l’optimisme et de l’action. Je sais que la CPME de la Côte-d’Or, à travers son président, agit toujours dans cet élan. Et je veux vous dire que la Métropole continuera à soutenir toutes les entreprises du territoire autant que possible, comme nous l’avons fait durant la période de crise sanitaire notamment avec la mise en place du Fonds de relance métropolitain (FREM) avec 1,5 million d’euros donné. Et je sais que cela vous tient à cœur, cher président, nous vous proposerons prochainement un nouveau Small Business Act.
De nombreux défis nous attendent ainsi pour l’année 2023, et au-delà des incertitudes, permettez-moi de vous adresser un message de confiance en l’avenir et de vous en expliquer les raisons.
Premièrement, de l’optimisme j’en ai lorsque je constate les indicateurs sur l’emploi et l’immobilier d’entreprises qui démontrent que la métropole dijonnaise a des atouts pour poursuivre sa croissance économique. Cela s’explique sans doute par les choix sectoriels opérés sur des filières d’avenir (santé, agroalimentaire, numérique, etc).
J’en ai également lorsque notre conseil métropolitain fait le choix de l’investissement. 2023 devrait être en la matière une année record, puisque nous voterons le 30 janvier à la ville et le 2 février à la métropole, des programmes d’investissements pour un montant cumulé de près de 180 millions d’euros. C’est une augmentation forte par rapport à l’année 2022 qui offre de très belles perspectives pour les années à venir. A travers cet investissement c’est aussi l’illustration que Dijon métropole contribue d’une part, à la relance économique nécessaire après deux ans de crise sanitaire et d’autre part, à l’accélération de la transition écologique du territoire. Nous n’avions jamais consacré une si grande part de notre budget à de l’investissement, et honnêtement, j’en suis très satisfait. Et si nous pouvons faire ce choix, c’est grâce à une situation financière saine et solide, que nous voulons maintenir bien évidemment.
Je voudrais aussi souligner l’attractivité dont bénéficie notre territoire, qui est un facteur central de mon optimisme. De nombreuses entreprises sont installées dans notre métropole, d’autres s’y implantent. Prenons l’exemple des travaux en cours sur les ZAE de Beauregard (Savoye Logistic, Giphar, …), de l’Ecoparc (Pacifica, Datacenter Euro-information, …) et de l’Ecopole Valmy. C’est l’une des raisons qui explique que notre métropole termine régulièrement sur le podium de différents classements. Et c’est d’ailleurs dans ce contexte qu’une nouvelle gouvernance économique territoriale renouvelée autour de Dijon métropole, avec les syndicats patronaux et professionnels : Medef, CPME, consulaires CCI et CMA, l’Union des entreprises de proximité (U2P), le pôle de compétitivité Vitagora et l’université de Bourgogne, se réunit régulièrement pour partager les enjeux, le diagnostic et se coordonner sur les actions à mener.
Il me faut aussi souligner la création de notre nouvelle agence d’attractivité Dijon Bourgogne Invest (DBI) qui nous permet aujourd’hui de consolider d’une part les relations avec les entreprises, ce qui est essentiel car comme je le répète souvent, et c’est évident, ce sont les chefs d’entreprise qui parlent le mieux des entreprises. Et puis, d’autre part elle permet d’accompagner le développement du territoire par une croissance économique responsable. Ce qui est plus que nécessaire à cette échelle territoriale métropolitaine. De grands projets sont encore à réaliser et l’agence joue un rôle moteur dans leur réalisation. C’est le cas par exemple pour la filière de :
L’agroalimentation et le déploiement de notre stratégie de transition alimentaire proDij. Je tiens à souligner sur ce point, qu’il y aura en 2023 le démarrage d’un nouveau Centre de recherche et de production Eurogerm pour 23 M€ d’investissement qui viendra renforcer les atouts de Dijon dans le cadre du grand défi Ferments du Futur, lancé par l’Etat. Il y aura également l’ouverture de la légumerie métropolitaine qui sera au service de la restauration collective à partir du développement de productions agricoles de proximité (par ex., les 11 hectares à Pommerets sur Longvic enlevés à l’urbanisation) ;
Il y a évidemment la filière santé, qui est un secteur particulièrement dynamique dans notre territoire et source d’innovations avec Santenov. Un nouveau projet ambitieux intitulé « Campus 2 » est d’ailleurs en cours de route. Il est destiné à accueillir une école déjà présente sur le territoire, en pleine croissance, le CESI, et des espaces pour de jeunes entreprises liées à la santé. Et puis, j’en avais déjà parlé, mais c’est désormais officiel, nous avons inauguré il y a 3 semaines, en présence du ministre de la santé, le laboratoire Genesis de l’entreprise Urgo ;
Il y a la filière du numérique qui comprend elle aussi des métiers d’avenir. Tout le monde peut le constater, l’accélération de la transition numérique est un enjeu majeur, tant pour les projets portés par la collectivité qu’au niveau des entreprises. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons qu’elle continue de se développer et que nous soutenons ce secteur notamment à travers le développement de l’offre de formation supérieure (ESIREM, ESEO, CESI…).
Et je voudrais aussi citer la filière bâtiments et énergies durables pour laquelle Dijon métropole s’est imposée ces dernières années comme une référence nationale incontestable en matière d’innovation et de développement d’un nouveau modèle de ville intelligente et durable. Il y a notre projet OnDijon qui rayonne à l’international, le projet européen Response bien évidemment, ou encore notre projet hydrogène. Tous cela, mesdames et messieurs, représentent une véritable opportunité de développement de la filière économique car nous avons besoin de penser différemment nos constructions, l’utilisation des énergies, etc.
En ce qui concerne nos futurs projets, il nous faudra prendre en compte les objectifs fixés dans la loi ZAN « Zéro Artificialisation Nette » imposée par l’Etat. Cette nouvelle loi imposera de fait, un travail sur les friches industrielles et la préservation du foncier à vocation économique. J’en profite pour rappeler que Dijon est l’une des rares villes, pour sa taille, où la qualité de l’air est bonne. C’est important de le dire. Et si la loi nous impose de créer une zone à faible émission, une ZFE, nous le ferons, quand il sera temps. Mais cela sera moins difficile qu’ailleurs parce que toutes les autres grandes villes l’auront fait avant nous et que nous avons l’une des meilleures qualités de l’air en France, parmi les métropoles, grâce, notamment à cet immense plateau piéton de notre centre-ville, grâce au tram, grâce à notre grand engagement pour la transition écologique
Mesdames, Messieurs, toutes ces bonnes nouvelles ne me font pas oublier les difficultés pour certains en terme de recrutement par exemple, mais aussi face à l’inflation ou encore face à la crise de l’énergie. Je sais que le Président de la République a alerté les fournisseurs d’énergies afin de renégocier les contrats excessifs pour les petites entreprises. Cela n’enlève pas toutes les inquiétudes bien sûr.
En tout cas, sachez que vous pouvez compter sur les services de la Métropole, et tous les élus, que je remercie pour leur présence ce jour.
Optimiste, comme je vous l’ai dit, je le suis encore pour 2023. Encore une fois, lorsque la Métropole fait le choix de l’investissement cela se répercute forcément en faveur des entreprises et plus généralement de l’emploi.
Mesdames, Messieurs, je ne pourrais conclure mon propos sans vous parler de l’inauguration de la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin le 6 mai dernier. Ce fut un très beau moment de fête après dix années de travail intensif. Elle profite désormais à tous, que ce soit Dijonnais, habitants de la Métropole, du Département ou de la Région. Elle est devenue une destination incontournable, un nouvel emblème de notre capitale régionale et j’en suis très fier. 500 000 visiteurs… C’est un beau succès et c’est forcément très encourageant pour la suite. Je sais que les touristes sont aussi très heureux de la découvrir. J’espère d’ailleurs que cette nouvelle année sera celle du retour en nombre des touristes asiatiques. En tout cas, notre projet de création d’un bureau des congrès fait partie de nos projets prioritaires pour le tourisme, et nous entendons bien continuer à rendre notre Ville et notre Métropole toujours plus attractives.
Voilà, j’en ai terminé, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une belle et heureuse année à toutes et tous ! Santé et fraternité avant toute chose et puis, bien sûr, prospérité pour les entreprises.
Je vous remercie.