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601 Rue de la Pièce Léger
21160 Marsannay-la-Côte
24 avril 2023
Acteur des travaux publics de génération en génération, l’entreprise Pennequin a peu à peu fait évoluer son activité. Si les collectivités et les acteurs publics continuent à solliciter ses compétences pour l’aménagement, elle possède désormais non seulement l’expertise pour réaliser des travaux publics et démolitions et, depuis bientôt un an, celle relative à la fabrication de béton prêt à l’emploi et de blocs béton. Ces activités complémentaires s’inscrivent dans une démarche durable engagée de longue date.
75% du chiffre d’affaires de l’entreprise Pennequin repose sur l’activité des travaux publics, réalisée en partie au profit des collectivités. Avec une expertise acquise depuis 1900, cet acteur désormais incontournable du territoire intervient non seulement en tant qu’exécutant pour mener à bien les projets pensés par les collectivités mais aussi en conseil des élus et de leurs services. « C’est le rôle du professionnel » sourit Francis Pennequin, gérant. Une expertise dont a pu profiter la mairie de Chenôve dans le cadre de l’aménagement de son futur parc, en amont de l’intervention des espaces verts. Jour après jour, l’entreprise Pennequin participe de différents aménagements pour le compte des communes ou des communautés de communes notamment. Un cœur de ville comme à Longvic, un groupe scolaire à Ahuy ou Fauverney, le réaménagement du stade des Poussots à Dijon, la base nautique du lac Kir, le stade de Messigny-et-Vantoux mais aussi de la voirie … Tout ce qu’une ville peut engager comme aménagement, l’entreprise Pennequin est susceptible de le réaliser.
Démolir pour construire l’avenir
En 1950, l’entreprise Pennequin réalisait sa première démolition tandis que plus récemment elle faisait tomber le mythique pont Kir du quartier de la Fontaine d’Ouche à Dijon. Un exemple du rôle que l’expert des travaux publics peut réaliser sur un chantier. « Nous avons réalisé la démolition, le terrassement de l’infrastructure puis l’aménagement de la voirie. Nous sommes intervenus du début à la fin du chantier en intégrant par exemple les réseaux induits par l’opération. » Aujourd’hui, cette activité représente 25% du chiffre d’affaires de la société à laquelle Francis Pennequin a inclus le recyclage en 1988. « La société n’était pas prête, on en a surpris plus d’un » se souvient le chef d’entreprise. Depuis, Pennequin réutilise ses débris pour leur donner une seconde vie sur ses chantiers. Les équipes ont démoli l’ancienne usine Bahrel destiné à accueillir un nouveau site Pagot Savoie dédié au gros œuvre. Dans cet état d’esprit, « Nous avons gardé les 20 000 tonnes de béton en remblais, ils ne sont pas sortis du chantier. Nous avons fait de même pour les 12 000 tonnes du futur site Divio prévu avenue de Stalingrad. » Loin de vouloir faire du greenwashing, l’entreprise apporte ainsi à tous les chantiers qu’elle mène une dimension écologique de plus en plus plébiscitée en s’appuyant sur une longue expérience.
Une nouvelle corde à l’arc du recyclage
Depuis juillet 2022, l’entreprise Pennequin compte une nouvelle entité dans son giron, les bétons Maggioni. Histoire d’amitié avant d’être une histoire de business, le rachat du spécialiste du béton prêt à l’emploi et de la fabrication des blocs béton pour la construction apporte une nouvelle complémentarité et un nouvel échelon dans le processus de recyclage. « Le schéma départemental des carrières de Côte-d’Or incite à substituer les granulats alluvionnaires par des granulats issus des roches massives mais cela revient plus cher à produire car cela demande plus d’opérations. » Pour parer à cette augmentation des matières premières, Francis Pennequin met l’accent sur l’intérêt de recycler les débris des activités de démolition en les incluant dans la fabrication de blocs béton. A travers l’entreprise Maggioni, le dirigeant entend renforcer l’utilisation de ses matériaux. Pour autant, si la réglementation autorise la présence de 30% de granulats recyclés dans la conception des blocs béton, ils ne sont, pour l’heure, pas encore acceptés dans le béton prêt à l’emploi. « Il faut repenser les normes pour recycler plus encore mais pour l’heure nous nous employons à intégrer le process de recyclage dans le procédé industriel de Maggioni. » L’entreprise travaille aussi sur l’assemblage de la matière pour pallier à la fin d’exploitation programmée des extractions alluvionnaires au profit des carrières de roches massives. Un ensemble d’activités menées dans l’intérêt de ses clients. Que ce soit des entreprises de gros œuvre ou les collectivités faisant appel à ses compétences, tous profitent d’une empreinte carbone réduite.
Nadège Hubert