27 juillet 2023
Pour mettre en avant le photovoltaïque en milieu rural, TSE s’appuie sur plusieurs vitrines en Bourgogne-Franche-Comté. A l’initiative de la commune ou d’un administré agriculteur, le photovoltaïsme prend peu à peu sa place dans les campagnes.
Un foncier délaissé peut trouver une seconde vie grâce au photovoltaïsme. TSE, entreprise nationale reconnue dans le domaine, intervient en Bourgogne-Franche-Comté grâce à une vingtaine de collaborateurs pour accompagner les élus dans la démarche. « A partir de cinq hectares, on peut mettre en place un projet » précise Mickaël Carlot, directeur régional de TSE. Une ancienne décharge, un délaissé d’autoroute, un site ni constructible ni exploitable par l’agriculture, peuvent ainsi accueillir une installation photovoltaïque au sol. A Orain, dans le nord Côte-d’Or, à la frontière de la Haute-Saône, TSE a ainsi installé la première centrale départementale en 2015. La réputation grandissante de l’entreprise encourage les élus à prendre contact pour étudier la faisabilité des projets qu’ils pourraient avoir tandis que de son côté, TSE recherche les fonciers délaissés du territoire pour proposer une alternative à un site sans avenir avec un bail de 40 ans en moyenne. « Nous menons les études environnementales, sur la biodiversité mais aussi techniques pour le sol. Nous instruisons le permis de construire et apportons une rémunération nouvelle à la collectivité. » Mickaël Carlot détaille les différentes options financières que TSE peut mettre en place. Outre un loyer versé à la commune, l’expert du photovoltaïsme peut également parfois acheter le site ou mettre en place une vente d’énergie à tarif préférentiel pour le territoire. « Nous pouvons organiser une boucle d’autoconsommation dans un périmètre de quatre kilomètres autour de la centrale. »
Partenaire du monde rural
A côté du photovoltaïque au sol, TSE s’implique en milieu rural par le biais de l’agrivoltaïsme. Les éleveurs, les maraichers ou encore les céréaliers peuvent opter pour une canopée agricole installée au-dessus des cultures. « Le point le plus bas se situe à cinq mètres de haut pour permettre le passage des engins et notre système breveté s’appuie sur des poteaux éloignés de 27 mètres avec des panneaux qui suivent la trajectoire du soleil. » Pour évaluer l’impact de la solution sur les cultures, TSE compte une vingtaine de projets pilotes en France, dont un à Amance en Haute-Saône. « Nous avons réalisé une culture sur une surface de trois hectares couverts et trois hectares voisins sans panneaux. Nous avons constaté que la récolte sous panneaux avait subi moins de stress hydrique notamment. Nous répondons à trois enjeux : alimentaire, énergie et ressource en eau en limitant ce stress. » Ce système s’avère plus adapté aux grandes cultures et au maraichage. Pour les élevages, TSE a mis en place des ombrières qui diminuent le stress thermique des animaux. Dans chacun des cas, TSE verse un loyer aux agriculteurs. « C’est une rémunération nouvelle pour eux mais l’objectif n’est pas de les encourager à délaisser leur culture ni à créer de la spéculation sur les terres agricoles, d’ailleurs, nous intervenons sur des surfaces qui n’excèdent pas 10 à 15 hectares. » Qu’elle travaille auprès des élus ou des agriculteurs, TSE démantèlera le site à la fin du bail. « Nous n’artificialisons pas les sols, il n’y a pas de béton dans nos installations. »
Contact TSE : mickael.carlot@tse.energy - 06 36 01 95 73