Photovoltaïque ou éolien, les élus hésitent parfois à se lancer dans la transition énergétique, pas par manque d’envie mais car ils craignent de se confronter à de lourdes démarches administratives ou à l’opposition des habitants. « On se doit d’aller vers ces énergies » souligne Jacques-François Coiquil, maire d’Auxonne. Pour autant, les territoires, régulièrement sollicités par des acteurs des énergies renouvelables doivent identifier les partenaires qui correspondent à leur projet et leurs attentes. 

Faire le bon choix

« Transparence ! » Quand Damien Bigarnet, maire de Frôlois, 163 habitants, résume son expérience avec ABO Wind, il insiste sur ce mot. « Leur façon de faire était claire, à chaque étape. C’est un partenaire sérieux et nous n’avons pas multiplié les interlocuteurs, un gage de qualité pour le suivi. »  Fraichement élu en 2020, l’édile a été contacté par plusieurs opérateurs de la transition énergétique. Il a alors soumis l’idée à son conseil municipal qui ne s’est pas montré réfractaire à un projet éolien sur son territoire. « A l’époque, on n’avait pas le problème des factures d'électricité mais on voulait participer à la transition et au changement . Des projets similaires dans des communes alentour ne posaient pas de problème. » La commune a été sollicitée par plusieurs candidats pour mettre au point un projet éolien, et ABO Wind a su se démarquer. « Nous avons eu un bon contact » explique simplement l’élu qui se réjouit d’avoir pu se reposer sur l'entreprise pour gérer le projet d’un bout à l’autre.  .

Reconvertir l’inexploitable

De son côté, Auxonne, près de 8 000 habitants, était sollicitée par diverses entreprises désireuses d’installer des panneaux photovoltaïques sur la commune. « On a vu l’opportunité de s’impliquer dans la transition donc on s’est penché sur les différents acteurs » se souvient Jacques-François Coiquil. La collectivité a identifié une ancienne décharge de déchets inertes à laquelle il semblait difficile de donner une nouvelle vie. Les six hectares s’imposaient donc comme une opportunité d’installer une ferme photovoltaïque et la ville a choisi ABO Wind pour mener son projet. « L’entreprise a fait une meilleure offre pour la location du terrain et c’était aussi un clin d’œil à la ville à laquelle nous sommes jumelés. » En effet, Heidesheim se situe à proximité de la ville siège d’ABO Wind (Wiesbaden), entreprise allemande, à laquelle est rattachée ABO Wind France.

Partenaire de confiance

Une fois lancés, les deux projets ont profité de l’expertise d’ABO Wind qui a préparé l’intégralité des pièces administratives, avec le soutien des élus et leur service. « Cela nous a enlevé une épine du pied et apporté une tranquillité d’esprit même si tout a été fait en lien avec notre service urbanisme » précise Jacques-François Coiquil. A Frôlois, le sentiment est identique. « ABO Wind a assuré le suivi avec nos deux élus référents et nous a expliqué la réglementation et les procédures de vote notamment pour éviter de futurs conflits. » L’opérateur s’est ainsi attelé à fournir les études sur la faune, la flore et prendre en compte les risques de nuisance qui auraient pu freiner les projets. A Auxonne, la future ferme photovoltaïque, attendue pour 2025, dissimulée dernière la végétation, n’occasionnera aucune gêne visuelle, pas plus qu’à Frôlois où les éoliennes seront installées à environ deux kilomètres de la commune au plus tôt en 2026.

De bonnes raisons de se lancer

Outre les facilités de gestion apportées par ABO Wind dans le cadre des projets de transition énergétique, les partenariats, établis pour 20 ans, garantiront de nouveaux revenus aux deux communes. Auxonne devrait ainsi bénéficier de retombées fiscales et locatives de 50 000 euros par an. « Cet argent en plus est le bienvenu pour les investissements de la commune, notamment dans le cadre du projet de rénovtion énergétique de nos écoles. » A Frôlois, le montant des revenus n’est pas encore défini mais avec 37 kilomètres carrés de territoire, l’élu sait qu’ils serviront à entretenir la voirie autant que les bâtiments. Les deux maires s’accordent sur l’intérêt de projet d’énergies renouvelables : « Il ne faut pas avoir peur de contacter plusieurs sociétés et se fier au contact car l’éolien peut être un sujet délicat dans une commune donc il est essentiel d’entretenir des bons rapports. L’équipe ABO Wind s’est toujours montrée disponible et réactive » Comme Damien Bigarnet, Jacques-François Coiquil encourage les élus à suivre la dynamique. « Ces énergies apportent un revenu non négligeable pour continuer à investir et à faire vivre l’économie locale. Cela participe de la pérennisation de l’emploi du territoire. » Le maire prévoit lui aussi d’entamer une rénovation de son patrimoine, à commencer par le bâtiment des halles.

Nadège Hubert