09 juillet 2024
La CCI Côte-d’Or. Saône-et-Loire et les associations des maires ruraux des deux départements ont signé une convention conjointe. L’objectif de ce partenariat consiste à se mettre au service des territoires et de ses habitants tout en travaillant sur leur attractivité.
« On doit travailler ensemble. Si on est ensemble, on peut faire des choses » a insisté Bruno Bethenod, président de l’association des maires ruraux de Côte-d’Or a l’occasion de la signature d’une convention de partenariat avec la CCI Côte-d’Or. Saône-et-Loire. Cet engagement réciproque, qui inclut également l’association des maires ruraux de Saône-et-Loire, a pour but d’accompagner les 300 communes membres en Côte-d’Or et celles de Saône-et-Loire dans leur démarche de concertation visant à définir les besoins des habitants en termes de services mais aussi pour les projets de redynamisation et de développement économique.
Les élus ruraux pourront ainsi se tourner plus facilement vers la CCI pour des questions relatives au commerce, au tourisme ou encore aux équipements de services aux entreprises et à la population. « On agit partout, sur tous nos territoires, urbains et ruraux, en apportant des compétences multiples » a complété Pascal Gautheron, président de la CCI Côte-d’Or. Saône-et-Loire.
L’organisme se positionne comme un tiers de confiance auprès des maires ruraux. « L’économie est devenue centrale pour créer des lieux de vie. A ce registre, la CCI joue un rôle d’accélérateur de croissance et contribue à créer de la valeur » a ajouté Pascal Gautheron tandis que Jean-François Farenc, président de l’association des maires ruraux de Saône-et-Loire a tenu à souligner : « Les territoires ruraux portent aussi des activités économiques et nous avons d’ailleurs quelques pépites. »
Outre l’enjeu économique, les communes rurales entendent s’appuyer sur les compétences de la CCI Côte-d’Or. Saône-et-Loire pour des projets liés à l’urbanisme ou à la mobilité. « Les règles d’urbanisme viennent pénaliser le développement que l’on avait pu imaginer, la loi de zéro artificialisation nette vient ainsi nous perturber » a ainsi précisé Bruno Bethenod. L’élu insiste par ailleurs sur l’enjeu de la mobilité, du travail commun et sur l’implication de la CCI. « Avec le Siceco, nous avons répondu à un appel sur le projet du port de Chalon-sur-Saône mais d’autres dossiers autour du gaz pour les locomotives ou les péniches pourront suivre. »
Nadège Hubert