« EDF est partout ! » résume Carmen Munoz-Dormoy, directrice à l'action régionale du Groupe EDF en Bourgogne-Franche-Comté. Cette large présence de l’entreprise sur le territoire passe tout d’abord par le nombre de collaborateurs qui y œuvrent au quotidien. « Nous avons 7 600 salariés en région Bourgogne-Franche-Comté qui agissent et travaillent aussi bien dans les métropoles qu’en ruralité. » Entre la filière nucléaire, les centres d’appels, les réseaux de chaleur mais aussi les stations hydrauliques comme l’emblématique barrage de Vouglans dans le Jura, EDF intervient sur de nombreux pans de la vie des territoires.

« Nous avons également des projets photovoltaïques et éoliens avec des équipes partout sur les territoires. Nous sommes un employeur en pleine croissance qui travaille à produire et consommer une énergie décarbonée. » D’ailleurs, le groupe EDF prévoit de recruter entre 400 et 600 personnes par an dans les dix prochaines années avec des niveaux allant du CAP ou du Bac Pro jusqu’à l’ingénieur. « On se forme près de chez soi et on s’installe ensuite sur son territoire. Nous contribuons à maintenir les gens en ruralité. Nous sommes un employeur qui habite la ruralité » martèle Carmen Munoz- Dormoy.

Allez plus vite !

Au-delà de ce rôle économique en tant qu’employeur et recruteur, EDF se positionne aux côtés des élus sur d’autres problématiques qui sont les leurs à commencer par la décarbonation de l’énergie. « La France a traversé une crise énergétique qui a marqué les esprits mais aujourd’hui, nous en sommes sortis. Nous battons des records d’exportation d’électricité décarbonée. » Avec le franc parler et le sourire qui semble la caractériser, la nouvelle directrice régionale rappelle qu’EDF est le leader mondial de l’énergie décarbonée, et s’inscrit dans le temps comme le leader européen sur ce point. Grâce au nucléaire mais aussi à l’éolien, au photovoltaïque et à l’hydraulique, la France propose une énergie qui affiche 37 grammes de CO2 par KWh quand l’Allemagne atteint 400 grammes de CO2 pour chaque KWh, s’appuyant toujours sur le charbon et le gaz.

« En France, nous exportons de l’électricité décarbonée mais nous importons toujours du fuel et du gaz alors que nous aurions intérêt à consommer notre énergie française. Nous perdons à ne pas aller plus vite dans la décarbonation. » Pour elle, un seul mot d’ordre : l’accélération de l’électrification. Elle met notamment en avant le potentiel de la mobilité électrique. « En milieu rural, on trouve plus aisément une prise qu’une station-service ! Il y a un accès facilité au carburant électrique. » Pour enfoncer un peu plus le clou, Carment Munoz – Dormoy souligne le développement du marché des véhicules électriques d’occasion avec des « batteries qui vieillissent bien. » Selon la directrice régionale d’EDF, la mobilité électrique convient parfaitement au milieu rural. « En faisant une cinquantaine de kilomètres par jour, il suffit de recharger une fois par semaine. La mobilité électrique est la solution la moins chère. » Elle complète en précisant le coût d’entretien réduit pour les véhicules électriques.

Enfin, Carmen Munoz – Dormoy rappelle qu’EDF et ses filiales accompagnent les élus dans leur projet de transition énergétique, que cela passe par les réseaux de chaleur qui irriguent les territoires ou l’installation d’énergies renouvelables. « Nous sommes aux côtés des communes désireuses d’installer des ombrières sur un parking ou des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux. » EDF intervient sur tous les fronts, partout sur le territoire.