09 janvier 2025
Le bureau d’étude Urbicand intervient aux côtés des collectivités pour les aider à mener à bien leurs projets d’urbanisme. Du diagnostic de faisabilité aux scénarios, l’entreprise transforme les idées des élus en plan d’action.
« Nous sommes un peu le médecin généraliste des collectivités. Nous apportons un regard global aux projets et une vision de l’existant » explique Vincent Dos Santos, cogérant d’Urbicand. Le bureau d’étude en urbanisme et aménagement travaille avec les élus pour planifier les travaux et gérer les sols grâce à une équipe pluridisciplinaire qui combine aussi bien les compétences de paysagiste, architecte, urbaniste, géographe, juriste, ingénieur agronome, designer d’espace que d’économiste environnemental. « Nous définissons et calibrons le besoin avec les élus pour répondre aux besoins. » Que le projet concerne le logement, la création d’une route, d’une zone d’activité ou d’un équipement municipal, Urbicand réalise un diagnostic du site en réalisant, par exemple, une analyse socio-démographique. « Nous faisons un état des lieux transversal pour ne rien omettre. »
A l’écoute des territoires
A partir de ce travail, Urbicand établit un scénario prospectif qui peut prendre l’apparence de plans ou de schémas. Ces éléments permettent de se projeter. « Les élus ont des idées mais elles ne sont malheureusement pas toujours réalisables donc nous sommes là pour leur dire si c’est opportun. Parfois, il vaut mieux ne rien lancer et ainsi faire des économies. » Urbicand fournit également les outils nécessaires tels que des fiches action détaillant les budgets ou encore des outils d’urbanisme. « L’élu est alors en capacité de prendre sa décision tandis que nous passons le relais à d’autres pour la maitrise d’œuvre. » Le bureau d’étude a ainsi contribué à de nombreux projets de revitalisation comme il l’a fait à Genlis. Il est également intervenu Saulieu, à Is-sur-Tille pour réaliser le plan local d’urbanisme ou appuyé le Département dans sa stratégie de gestion de la route des Grands Crus en planchant sur la valorisation paysagère. « Nous avons une logique de couteau suisse, on ne duplique pas toujours la même chose car nous côtoyons des acteurs et évoluons dans des contextes chaque fois différent. »
Développer durablement
Le bureau d’étude, qui met un point d’honneur à intégrer la dimension durable, cible au plus juste les conseils qu’il apporte. « On ne prévoit pas trop large par rapport aux ressources nécessaires. Moins on fait de travaux dénaturants, mieux c’est pour le territoire. » En définissant au mieux les besoins, Urbicand souhaite réduire l’impact des projets sur les territoires tandis que la concertation avec les élus et les services revêt un autre intérêt. « On veut faire monter en compétences les communes pour qu’elles soient plus autonomes, notamment vis-à-vis des bureaux d’étude. »
Nadège Hubert