25 janvier 2025
Jusqu’au 31 mars, l’Ademe lance un appel à manifestation d’intérêt, AMI, intitulé « Adapter son territoire au changement climatique en Bourgogne-Franche-Comté ». Destiné aux EPCI, aux parcs naturels régionaux, aux pays ou encore aux départements, il vise à accompagner ces collectivités désireuses de réfléchir et initier des actions d’adaptation de leur territoire.
Neufs partenaires réunis au sein du Groupe Régional pour l'Adaptation au Changement Climatique ou GRAAC (Etat, agences de l’eau, Ademe, ARS, Alterre BFC…) s’emploient à accompagner les collectivités locales dans leur stratégie face à la transition environnementale. Pour ce faire, ils ont lancé un appel à manifestation d’intérêt, AMI, régional intitulé « Adapter son territoire au changement climatique en Bourgogne-Franche-Comté ».
L’accompagnement de l’Ademe, qui porte l’appel, et de ses partenaires se déroule en deux temps. « Nous souhaitons d’abord outiller les collectivités dans leur stratégie et structurer ou adapter leur plan d’action puis ensuite les aider à accélérer la mise en œuvre d’actions opérationnelles dans un large panel de thèmes » explique Patricia Dubois, coordinatrice du pôle collectivités de l’Ademe Bourgogne Franche-Comté et référente adaptation au changement climatique.
Ainsi, les collectivités, EPCI, PNR, pays ou départements de la région ayant des projets portant sur la ressource en eau, les îlots de chaleur, l’imperméabilisation des sols, les aménagements urbains, la biodiversité ou encore la gestion du risque incendie peuvent se porter candidate jusqu’au 31 mars prochain.
Se lancer où que l’on en soit
Que la commune parte d’une page blanche ou qu’elle ait déjà entamé une réflexion ou une démarche, elle peut solliciter l’appel à manifestation d’intérêt. « L’accompagnement se déroule en deux temps. Il comprend un accompagnement individuel de 10 jours avec un prestataire bureau d’études qui va former les lauréats en s’appuyant sur leur plan climat ou sur tout autre document déjà établi. Les collectivités profiteront aussi d’une mise en réseau pour partager avec leurs pairs sur les bonnes pratiques. » L’appel prévoit ensuite un accompagnement qui peut prendre la forme d’un financement pour que les idées deviennent réalité. Il peut aussi se traduire par une aide à l’étude ou à la réalisation mais aussi par du temps d’ingénierie indispensable pour mener à bien le projet. « Nous avons une diversité de façon de soutenir. En fonction du besoin, nous mettons en commun l’ingénierie financière des neufs partenaires. »
Concrètement, une communauté de communes ou un pays désireux de renaturer un espace public en plantant des arbres ou de restaurer un cours d’eau pour réduire les inondations par ruissellement peut candidater. Il en est de même pour les projets portant sur les tourbières, l’aménagement de systèmes d’ombrage, d’isolation des bâtiments, de plantation de forêt ou de prévention des incendies.
Nadège Hubert