11 mars 2025
Quand une commune envisage de se lancer dans un projet d’énergie renouvelable, elle cherche à s’entourer. Parmi les acteurs de la transition, l’entreprise W.E.B. Energie du vent accompagne les collectivités et les porteurs de projet tant sur l’éolien, le photovoltaïque que l’agrivoltaïsme.
« Nous sommes présents du premier contact à la concrétisation et l’exploitation d’un parc éolien ou solaire » résume Marien Noël, responsable régional Est et de l'agence de Dijon de W.E.B Energie du vent. Le groupe fondé par des agriculteurs autrichiens désireux de prendre le virage des énergies renouvelables s’est installé en Bourgogne Franche-Comté. « Nous avons signé une charte éthique de développement qui implique d’avoir l’accord de l’élu local avant de lancer n’importe quelle démarche. » Ainsi, les maires s’avèrent la porte d’entrée d’un projet d’énergie renouvelable et s’ils s’y opposent, il reste alors sans suite.
A l’opposé, si un élu envisage de mettre en place un parc éolien ou photovoltaïque, qu’il s’inscrive et veuille déclarer une zone d’accélération des énergies renouvelables initiée par l’Etat, ou non, il peut solliciter W.E.B. « La Bourgogne Franche-Comté fait figure de bonne élève sur les zones d’accélération car beaucoup ont été identifiées. Elles sont souvent en cours de validation et toutes n’ont pas d’acteurs pour les accompagner. »
Accélérer la transition
Pour rappel, les zones d’accélération nécessitent une surface suffisamment grande, au moins dix hectares pour un projet solaire, plus pour l’éolien. « Il doit aussi être techniquement favorable. » Et si une zone d’accélération n’est pas encore identifiée, W.E.B. peut guider les élus.
La zone d’accélération implique également une consultation publique. « La commune l’organise mais on peut l’appuyer. W.E.B. pousse plus loin la concertation obligatoire avec plusieurs réunions publiques pour partager l’information, encourager l’appropriation mais nous essayons aussi de co-construire les projets. » W.E.B. Energie du vent mise également sur l’investissement participatif. « Le partage de la valeur s’inscrit dans notre façon de faire. Les habitants, les collectivités, les SEM peuvent s’impliquer. » Dans l’ensemble des projets dans lesquels W.E.B. intervient, l’entreprise met un point d’honneur à travailler en toute transparence.
En moyenne, en France, un projet éolien nécessite huit ans avant de se concrétiser, mais peut demander une dizaine d’années, quand en Allemagne, par exemple, il ne lui faudra que quatre ans en moyenne. « Ici, l’instruction des dossiers est plus lente avec une exigence accrue des demandes. »
Développer le territoire au-delà des énergies
En complément des projets de transition énergétique, le groupe autrichien soutient les projets de territoire. « Grâce aux retombées économiques du projet, la vente d’électricité aux réseaux ou aux professionnels, nous pouvons participer de la rénovation énergétique ou encore à la valorisation du patrimoine local. Les élus nous sollicitent aussi pour réduire la facture électrique des ménages. » L’écoute des élus et de leurs besoins participent de la démarche partenariale engagée par W.E.B.