18 salariés d’Orvitis ont parcouru en vélo à assistance électrique les 32 kilomètres qui séparent le siège de l’entreprise de Remilly-en-Montagne où le bailleur social lançait officiellement son plan vélo d’entreprise. Le rendez-vous avait été fixé dans le cadre de la stratégie RSE Orvitis Impacte et s’adressait aux salariés volontaires. Sur les 200 que compte l’entreprise, 115 étaient venus s’informer.

Avec son partenaire Azfalte, Orvitis a voulu encourager ses équipes à opter pour des mobilités douces et notamment pour le vélo à assistance électrique. « 11 collaborateurs ont déjà souscrit au plan vélo sous la forme d’une location longue durée dont 80 % du coût est pris en charge par Orvitis. Suite à la journée de lancement, une dizaine d’autres se montrent intéressés » précise un représentant de la direction générale. A partir de 15 euros par mois, les salariés peuvent profiter pendant trois ans de l’un des vélos de la gamme Azfalte, que ce soit un VTT, un vélo urbain ou encore une option pliante. Le prix inclus également la maintenance, l’assistance, les garanties vol et casse ainsi que les accessoires de sécurité. « Au bout de trois ans, le collaborateur peut racheter le vélo pour sa valeur, arrêter ou repartir pour une location. » Pendant la période, les vélos peuvent aussi bien servir aux trajets domicile-travail, aux déplacements professionnels qu’aux usages personnels. Une condition toutefois : « Les salariés s’engagent à venir au travail au moins 40 jours dans l’année en vélo. »

Au-delà du vélo

La journée de lancement visait également à encourager d’autres mobilités comme venir à pied au travail puisqu’une marche collective était organisée. Mais Orvitis a développé d’autres solutions pour ses salariés. « Dans le cadre de notre accord sur le plan de mobilité signé fin 2024, nous avons pris d’autres mesures comme une aide au covoiturage avec Blablacar Daily. » Ainsi, les conducteurs utilisant la plateforme profitent d’une rétribution tandis que les voyageurs ne paient pas le trajet. Orvitis prend également en charge 75 % des abonnements de transport en train ou en transport en commun de ses équipes. « Nous avons installé une borne de recharge pour véhicule hybride ou électrique. Alimentée par les panneaux photovoltaïques en toiture, les collaborateurs peuvent en profiter une heure gratuitement. » En complément, le bailleur social a équipé sa flotte d’une vingtaine de véhicules électriques.

Autant d’actions qui s’inscrivent dans une démarche globale de réduction de l’empreinte carbone du bailleur social qui se fixe des objectifs pour 2030 puis 2050 en intégrant la mobilité mais aussi ses constructions de logements ou encore le chauffage utilisé dans son patrimoine immobilier.

Nadège Hubert