18 janvier 2018
18 h 18 : un horaire intrigant pour les traditionnels vœux de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté (CEBFC) qui souhaitait ainsi faire un clin d’œil aux 200 ans de la banque de sociétaires qui fêtera son bicentenaire en mars. L’occasion de faire le point sur les activités de la CEBFC dans un contexte de reprise mais aussi de présenter trois projets de start-up sur lesquels la banque a choisi de miser en participant financièrement à la levée de fonds.
Janvier : gueule de bois d’après-fêtes, trou béant dans les finances d’après-sapin, galette et bien sûr les traditionnels vœux. Cette année, la CEBFC avait décidé de casser un peu ladite tradition en invitant les forces vives de la Région à un horaire incongru : 18 h 18, sur lequel Antoine-Sylvain Blanc, président du Conseil d’orientation et de surveillance (COS) n’a pas tardé à lever le voile. Il s’agissait en fait tout bonnement de rendre hommage à la naissance de la première caisse d’épargne à Paris le 21 mars 1818. Il a également souligné que ces vœux, prononcés au siège de la CEBFC rond-point de la Nation seront parmi les derniers en ces lieux puisque la banque disposera fin 2019 d’un tout nouveau siège à Valmy, une construction innovante axée sur le bois.
Aujourd’hui, le groupe est réparti en 16 caisses régionales dont la CEBFC qui a opéré bien avant le monde politique le rapprochement entre Bourgogne et Franche-Comté. Avec des objectifs bien précis, égrénés par Antoine-Sylvain Blanc : « faciliter les projets des particuliers et des professionnels locaux, être le partenaire des associations et des collectivités locales dans une Région certes pas la plus dynamique, mais avec des atouts certains ». Le président du COS a également souligné l’engagement auprès des plus démunis grâce à l’octroi de micro-crédits qui ont permis d’aider 5 000 personnes en difficulté.
De l’audace, toujours de l’audace
Le président du directoire, Jean-Pierre Deramecourt a pour sa part insisté sur « l’audace » dont doit faire preuve sa banque pour faire face aux « changements des taux et les évolutions des modèles règlementaires », mais aussi souligné que, malgré ce contexte, la CEBFC a enregistré des résultats nets sensiblement comparables à 2016.
L’irruption du digital va également profondément modifier les métiers, et les modes de management. D’où « un investissement dans les compétences, avec 4 à 6% de la masse salariale pour la formation ».
Le président du directoire a aussi rappelé les objectifs de la « place financière » (entre Région, la Préfecture, les banques…) destiné à travailler sur les financements notamment envers les entreprises : comment mieux communiquer avec les entreprises, travailler sur les garanties en les rendant moins personnelles, sur la gouvernance, la formation pour aider les PME et les directeurs financiers à mieux comprendre les mécanismes de la finance.
Cocktails, hydrogène et vin
Les vœux se sont achevés par les pitch de dirigeants de trois start-ups, soutenues financièrement par la CEBFC qui répond aux objectifs de la banque d’« accompagner l’innovation et d’irriguer l’économie régionale ». Deux d’entre elles sont dans le sillage de Vitagora : Aveine (une solution connectée d’aérateur de vin), Kuantom (un « barman » virtuel imbattable en préparation de cocktails destiné à l’industrie, le tourisme et les sites de loisirs type lounge de compagnies aériennes, boutiques d’hôtels, casinos, salons…). Le troisième, Mahytech, travaille sur le stockage d’énergie via des solutions techniques sur l’hydrogène. Pour que l’innovation ne reste pas un vœu pieux !
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