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FRTP BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Le Samouraï II
3 rue René Char
21000 DIJON
Tél : 03.80.41.93.21
frtpbfc@fntp.fr
09 août 2018
Défendre les intérêts des entrepreneurs des travaux publics auprès de l’Etat et des collectivités territoriales, telle est l’une des missions de la FRTP Bourgogne Franche-Comté. Bien que la commande publique reprenne, il reste encore des chantiers à lancer en Bourgogne-Franche-Comté. Routes, voies ferrées, ponts, canalisations, fibre… Les Travaux Publics sont de tous les dossiers.
FRTP : « Entreprendre coute moins cher qu’attendre ! »
Pour embaucher et investir, les entreprises ont besoin d’une certaine visibilité. Les travaux publics ne font pas exception. Alors quand 70% de l’activité dépend de la commande publique et des collectivités locales, il est essentiel de sensibiliser les décideurs économiques de l’impact de leur politique sur ce secteur d’activité. Vincent Martin, Président de la FRTP Bourgogne-Franche-Comté, insiste sur l’importance des échanges avec les élus locaux. « Nous devons défendre les intérêts des entrepreneurs tant sur les aspects techniques que politiques. Nous organisons donc des rencontres régulières avec les élus pour leur faire comprendre nos métiers et notre rôle économique. » Avec 1 100 entreprises adhérentes, majoritairement des PME, et 11 000 salariés, la FRTP pèse de tout son poids sur l’emploi local. Satisfait de voir les carnets de commandes se remplir à nouveau sous l’impulsion des collectivités, Vincent Martin met l’accent sur une nouvelle problématique. « Nous peinons à recruter des compétences. Pôle Emploi a une autre façon d’envisager le recrutement que nous et a du mal à répondre aux besoins de la profession. Il y a trop d’assistanat selon moi ! Il faut des gens motivés et courageux, pour ce qui est de la formation, on s’en occupe. » Grâce à un CFA indépendant géré directement par la profession, les travaux publics sont en capacité de former les ouvriers qualifiés, les conducteurs d’engins et les chefs d’équipe qui leur font défaut aujourd’hui.
Du mieux mais encore des axes de développement
Les difficultés de recrutement du secteur révèlent cependant une reprise d’activité après une période creuse. « Il y a un bon élan et une bonne collaboration entre les professionnels et les collectivités. On voit moins de cloisons, des débats ouverts et une écoute des élus sur la nécessité d’investir. » Vincent Martin se réjouit de ce regain d’activité mais alerte toutefois sur les grands travaux qui restent à mener. La dégradation récurrente de l’état des routes et des ouvrages d’art n’a d’égal que la nécessité d’agir sur les canalisations. « L’Etat doit lancer le renouvellement des conduites d’assainissement. On constate trop de perte d’eau qui coute aux contribuables et à l’environnement. D’autre part, si la qualité de l’eau diminue à cause de la vétusté des réseaux, il peut y avoir des conséquences sanitaires pour l’usager. » Le président de la FRTP félicite cependant les politiques d’avoir pris conscience de ces préoccupations et de la nécessité de certains investissements. Grâce à un comité d’orientation des infrastructures, acteurs publics et privés se retrouvent autour de la table pour prendre les bonnes décisions. « Il coute plus cher d’attendre que d’entreprendre » ne cesse de marteler Vincent Martin, encourageant les politiques à passer encore et toujours à l’action. Actrices de l’aménagement du territoire, essentielles pour relier les hommes et les activités, les entreprises de Travaux Publics agissent également pour l’avenir. « Le déploiement de la fibre optique fait partie des spécificités des travaux publics. L’objectif est d’atteindre le tout numérique souhaité par le gouvernement qui se répercute à un bon rythme au niveau des départements. » Des territoires bien aménagés et bien reliés grâce à des réseaux routiers, humides ou secs et numériques, attirent les entreprises de tous horizons et vont créer de l’emploi et de l’activité. Un cercle vertueux qui prend son origine dans les machines des entreprises des travaux publics…