A Chenôve, participation citoyenne et équilibre communal, c'est le credo de Thierry Falconnet !

A Chenôve, participation citoyenne et équilibre communal, c'est le credo de Thierry Falconnet !

Info+ :

MAIRIE DE CHENOVE

Place Pierre Meunier
21300 Chenôve
Tél. : 03 80 51 55 00

https://www.ville-chenove.fr/

 CHENOVE EN MODE PROJETS

QUARTIER VIEUX BOURG – CHENEVARY

  • Réalisation d’aménagements dans le cadre des budgets participatifs 
  • Aménagement du cœur de ville 
  • Passerelles – Aménagement promenade vers le jardin du clos du Roy
  • Aménagement de voirie et sécurisation Alix de Vergy

QUARTIER STADE

  • Réalisation d’un parking de proximité

QUARTIER FERRY - BAZIN - ATELIERS

  • Revitalisation du secteur Kennedy
  • Rénovation rue des Castors
  • Opération privée d’habitations
  • Réalisation d’aménagements dans le cadre des budgets participatifs
  • Opération privée d’habitations

QUARTIER FLEURS - GIRAUD

  • Mise en place d’une aire de fitness de plein air 
  • Réalisation d’aménagements dans le cadre des budgets participatifs 
  • Rénovation de la chaussée et des trottoirs 
  • Pose de ralentisseurs rue des Tamaris

QUARTIER MAIL - GAMBETTA

  • Réalisation d’un parking de proximité 
  • Sécurisation des écoles 
  • Réalisation d’une aire de jeux parvis Gambetta 
  • Démolition de la Tour Renan 
  • Opération privée d’habitations 
  • Interventions d’éco-réhabilitation
  • Ralentisseurs (rue Lamartine, rue Léon Gambetta)
  • La Cabane
  • Aménagement du centre-ville > Le Parc

QUARTIER FONTAINE DU MAIL - KENNEDY

  • Réalisation d’aménagements dans le cadre des budgets participatifs 
  • Restructuration du gymnase du Mail 
  • Sécurisation des écoles 
  • Rénovation rue de l’arbre Pin et rue des Lilas 
  • Rénovation rue des Pétignys

QUARTIER CLOS DU ROY - GRANDS CRUS

  • Réalisation d’aménagements dans le cadre des budgets participatifs 
  • Rénovation du Skate park 
  • Aménagement du futur quartier des « Vergers du sud » 
  • Sécurisation des écoles 
  • Aménagement d’une aire de jeux Rue des Gallandiers

QUARTIER HERRIOT - CENTRE VILLE

  • Réalisation d’un parking de proximité commerces Cour Margot 
  • Réalisation d’un parking de proximité 
  • Sécurisation des écoles
  • Démolition du centre commercial Saint-Exupéry 
  • Rénovation du petit mail 
  • Aménagement de la Plaine Herriot
  • Ralentisseurs
  • Sécurisation tram


23 septembre 2020

Ville populaire et républicaine, engagée dans une transition écologique et solidaire, avec une forte mobilisation citoyenne… c’est Chenôve… la ville mosaïque et plurielle au cœur de l’agglo dijonnaise, avec ces axes forts qui structurent la pensée de Thierry Falconnet, maire de 14 000 administrés ! Calme, détermination et fermeté au service de l’équilibre de sa commune, monsieur le maire impose son style et s’impose en fédérateur… Rencontre et entretien avec un élu hyperactif à l’horizon de son deuxième mandat.

Et si la première question porte sur le comment restaurer l’image d’une ville marquée par « une mauvaise réputation » Thierry Falconnet répond « équilibre et résilience ». Autrement dit, tout est dit EXPLICATIONS !

Chenôve, c’est une ville de résistance et de la Résistance, le berceau de Maxime Guillot qui se tira une balle dans la tête pour éviter de donner des renseignements à l'ennemi et dont les obsèques au cimetière de Chenôve se déroulèrent devant plusieurs milliers de personnes… Marcel Naudot le maire socialiste SFIO de 1935 à la Seconde Guerre mondiale fut rendu responsable de cette manifestation patriotique par la Gestapo, fut arrêté et   mourût en déportation. Une ville résiliente par essence en quelque sorte !

Alors la résilience et Chenôve, me direz-vous ? Chenôve… ses habitants, ses élus « prennent des coups » mais la ville se relève toujours pour repartir de l’avant et ce quelle que soit « la violence des coups ». Une sorte de combat pour une ville, des valeurs dans lesquelles se sont sans doute retrouvés les électeurs lors des dernières municipales, Thierry Falconnet et son équipe emportant la mairie haut la main.

« La mauvaise image de Chenôve est véhiculée par des personnes qui ne la connaissent pas, explique monsieur le maire prenant en référence Les Ch’tis… on pleure quand on arrive, on pleure quand on s’en va ! ». Chenôve est une commune décriée depuis longtemps, avec son image dégradée de ville populaire et qui, pourtant, est à la pointe, depuis tout aussi longtemps, d’innovation sociale, de politique sportive et depuis plus récemment de politique culturelle. Accès à la culture, au sport et à l’éducation pour tous, reconnue pour sa politique éducative par le label Cité Educative Chenôve, en pratiquant l’éducation pour tous à tous les âges de la vie et quelle que soit la situation sociale, est loin de la discrimination positive comme le furent les zones d’éducation prioritaire (ZEP). Et c’est ainsi que germe le projet ambitieux d’université populaire !

Une idée forte qui se pose sur une croisée de chemins quand, du « socialisme ou barbarie » on passe à « repli communautaire ou universalisme républicain ». Un repli communautaire qui ne peut coller aux valeurs humanistes de monsieur le maire pour qui la commune est une multiplicité d’individualités, d’histoires personnelles et familiales, d’identités… identités vigneronnes, cheminotes, d’immigrations… aucune ne pouvant être privilégiée au détriment d’une autre pour porter un projet fédérateur destiné à l’ensemble de la population et de chacun des quartiers de la ville. Universalisme et humanisme pour un une ville mosaïque, Thierry Falconet et son équipe partent en croisade contre le repli sur soi, l’individualisme forcené pour une ville de pluralités et de diversités !

La mosaïque chenevelière résiste, avec singularités qui ne prennent sens qu’une fois assemblées et organisées pour créer une œuvre collective… dans un projet qui fédère, unit et rassemble, une idée forte qui provoque des frictions, des résistances voire des oppositions farouches. Au travers de tout ceci et d’un précédent mandat qui ne fut pas si simple, Thierry Falconnet et son équipe « ont vécu l’élection de tous les dangers après 6 mois de violences urbaines, 23 voitures brulées à 2 jours du premier tour, le centre de loisirs du plateau et 40 années d’accueil d’enfants partis en fumée ». Les habitants, fiers de leur ville et qui n’ont pas envie d’en partir, ont suivi !

L’incendie du Centre de loisirs du Plateau est l’occasion d’évoquer cette fameuse résilience chenevelière. Lieu emblématique de la volonté d’accueillir tous les enfants dans un écrin naturel magnifique, le Centre de loisirs du Plateau sera reconstruit au même endroit en faisant le choix d’un bâtiment éco-exemplaire, à haute performance environnementale transformant un drame en une véritable opportunité… plus que rebondir, c’est une forme de résilience parce que derrière les murs il y a des histoires, des réminiscences de souvenirs et c’est se servir de cette énergie négative pour le transformer en énergie décuplée et positive « c’est parfois épuisant, soupire à peine monsieur le maire, et mes homologues de l’agglo n’ont pas forcément conscience de cela ! ».


Nous parlions fierté des cheneveliers, une fierté aussi de la difficulté, de ce qui n’est jamais acquis facilement « et je suis fière d’être à la tête d’une ville comme celle-ci » s’exclame Thierry Falconnet, un rien d’émotion dans la voix et les mots. « Ce n’est pas simple mais c’est passionnant… et fatigant, ajoute-t-il l’œil en coin, et formidablement mobilisateur quand on sait que cette ville tient grâce à l’énergie de ses projets ». Prenant la dimension de la fonction, celle d’un jeune maire (en termes d’années), bardé par l’optimisme de la volonté… « sans ça vous n’êtes pas maire et vous n’avez pas la confiance des habitants » … mon hôte évoque ses coups de cœur comme celui de la première forêt comestible de Dijon Métropole qui fut plantée là, au cœur du quartier Herriot, pas le quartier le plus calme de Chenôve entre regroupement divers, piscines informelles, barbecues ou encore amusements variés avec les bornes incendie etc.

La clé du succès de cet espace, animée par Pirouette Cacahouète, est le retour d’une naturalité dans la ville, la participation des habitants. Autrement dit c’est un an d’élaboration au travers d’ateliers citoyens pour organiser l’espace entre cheminements, terrains de boule, conservation des arbres, aménagements de jeux pour enfants. Un espace que se sont réapproprié les familles, les enfants ou encore les jardiniers qui viennent tailler les arbres. Prochaine étape ? Après l’installation de la grande table, ce sera celle d’une plancha collective qui marque la réussite d’une initiative au travers de laquelle monsieur le maire est parfois passé pour un doux-dingue !

Avec la démolition de la tour Renan n° 12, sur le même modèle, la participation citoyenne figurait au cahier des charges des urbanistes avec la création d’une centaine d’ateliers citoyens organisés entre balades urbaines et prise de conscience de l’espace par exemple. Des ateliers qui ont planché sur la réhabilitation du no man’s land laissé par la démolition de la tour de seize étages, mise en service au début des années 1970 et propriété du bailleur social Orvitis. Pour rappel, cette démolition s’est inscrite dans le cadre du programme national de rénovation urbaine pour la somme de 1,7 M€.

La consultation et la participation citoyenne, présentes dans tous les projets, c’est le point fort de la ville de Chenôve et de son équipe municipale. Quand un projet est compris, sans aller pour autant à la co-construction, cela apaise les relations entre une collectivité et les habitants, sortant de la relation verticale pour s’inscrire dans une relation équilibrée… avec le « juste ce qu’il faut » de vertical (budget, conseil municipal entre autres) … entre participation citoyenne et démocratie représentative. En associant les cheneveliers, on recrée la confiance des habitants dans la parole et la décision publique et la parole citoyenne !

Chenôve

Dans ce sens, Thierry Falconnet souhaite augmenter la part du budget d’investissement confiée à la participation citoyenne. Sur un budget d’investissement de 5 à 8 millions €, 30 000€ sont consacrés à l’initiative citoyenne entre les 6 conseils citoyens et participatifs. L’objectif serait de passer à 150 000€, un petit tour de force et de haute voltige. Le but de monsieur le maire est de passer à des projets plus consistants et plus ambitieux qui pourraient être complémentaires de ceux de la mairie, comme sur le sujet de la voirie par exemple… avec des incivilités routières signalées par le Conseil citoyen… de quoi rebondir positivement.

Responsabiliser les cheneveliers, pour une ville apaisée et une société constructive, c’est le credo de Thierry Falconnet et c’est, pour les habitants, un autre regard posé sur leur ville, sur la qualité de leur environnement, un autre regard sur la prise de décision publique. « Une sorte de compromis entre diriger une veille et accompagner les habitants dans un projet commun, le savant équilibre entre générosité et fermeté tout en offrant le mieux au plus grand nombre pour vivre bien en ville ».

Le plus grand nombre… cela passe aussi par le fait d’attirer une nouvelle population à Chenôve, séduite par le cadre de vie, une paix sociale rassurante et une véritable tranquillité publique. De nouveaux habitants pour rétablir l’équilibre sociologique de la ville où une infime proportion de « drôles de zigotos mettent le bazar soit une quinzaine de gamins pour 14 000 habitants qui n’accepteraient plus un maire fermant les yeux sur tout… Oui il y a des problèmes à Chenôve mais pour autant je ne répondrai pas aux gens d’aller habiter ailleurs ! ».

Et les grands opérateurs de la construction, à l’instar de groupes comme Carrefour, ne s’y trompent pas et ont l’œil sur Chenôve et son développement là où le maire joue la transparence sur sa commune et les projets de transformation de la ville, en mettant en première ligne la transition écologique, qui ici, n’est pas un effet de mode. Un objectif et un discours « développement durable pour tous » qui enflamme Thierry Falconnet sur un sujet qu’il maîtrise parfaitement.

Un engagement solidaire quant à la qualité de l’environnement qui ne saurait être l’apanage de quelques plus nantis quand, à proximité de certains quartiers, le revenu mensuel moyen des habitants est de 800€ … Solidarité rime avec équité en termes de cadre de vie ou encore d’alimentation pour tous les cheneveliers.

Une transition qui amène, naturellement, au Projet alimentaire territorial ou comment manger mieux, plus sainement en développant les filières locales. Un PAT porté par Dijon Métropole dont Thierry Falconnet est deuxième vice-président avec la délégation renouvellement urbain, mobilités, transports aux côtés du président François Rebsamen.

Circuits courts, produits bio servis dans les assiettes des enfants des écoles des 22 communes de la Métropole, terres agricoles maintenues pour les agriculteurs en ne les consommant pas pour construire, voilà qui nourrit les convictions de monsieur le maire de Chenôve. « C’est aussi ça l’effet Métropole… et bien sûr, ce sont aussi les mobilités, l’accès aux transports pour tous… je suis très heureux d’avoir été reconduit dans mes fonctions de vice-président en charge des mobilités et des transports !».

Mobilités, transports ? Cela passera par la filière hydrogène et, de nouveau, le sujet passionne et fait pétiller le dialogue avec le maire de Chenôve ! En effet Dijon Métropole se lance dans la production d'hydrogène vert grâce à l'incinération des déchets ménagers et le photovoltaïque. D'une ampleur inédite, le projet est de faire rouler à l'hydrogène, à termes, 210 bus, 45 camions-bennes et plusieurs centaines de voitures. Pas d’émission de gaz à effet de serre, une énergie propre et l'essentiel des investissements du projet, qui représente au total 182 millions d'euros, ira au renouvellement des flottes, à remplacer par des véhicules adaptés. Cette partie sera à la charge de la collectivité locale. 27 bus sont déjà commandé, pour 200 bus à remplacer. Les bus hybrides seront revendus pour acheter une nouvelle flotte et faire rouler à l'hydrogène des bus et 10 bennes ordures ménagères dès 2022.

Au-delà de la simple innovation en matière de transport, « l’arrivée de l’hydrogène ce sont aussi des entreprises qui viendront s’agréger à une filière nouvelle, des chercheurs de l’université de Bourgogne qui vont se pencher sur le sujet, ce qui est bon pour l’emploi, l’économie et pour l’écologie. »

Les mobilités ? Une vraie question pour la Métropole quand on sait que plus de 40 000 véhicules y entrent et en sortent quotidiennement. Le moment d’évoquer le relooking de l’entrée sud de la Métropole grâce à la requalification de l’avenue Roland Carraz. En tant que maire de Chenôve, Thierry Falconnet y voit beaucoup d’avantages en appelant de ses vœux un co-portage des projets avec les maires des communes voisines.

En socialiste convaincu, Thierry Falconnet souhaite une croissance équilibrée et mieux répartie, respectueuse de l’impératif écologique qui est le nôtre aujourd’hui. Ce qui vaut aussi pour les phytosanitaires, la municipalité de Chenôve étant signataire depuis 2009 de la charte Zéro pesticide, et donc l’interdiction du glyphosate et le zéro déchet

Une éco exemplarité qui va se mesurer avec la réhabilitation du gymnase du mail, la réfection des toitures et de l’isolation de l’hôtel de ville ou encore la reconstruction du centre de loisirs du plateau sur un site protégé. Coefficient de biotope par surface, recréation d’espaces de pleine terre perméables… une artificialisation des sols quasi nulle en construisant sur l’existant sans consommer les terres, Chenôve a le vent de l’éco responsabilité en poupe !

Equité, solidarité, humanité et écologie mais aussi économie.

Se pose le problème de la compétence économique de l’agglo et de la Région en charge de ces délégations de compétences obligatoires. Cependant, un des objectifs de la commune est de procéder à la réhabilitions de la zone économique qui a triste mine et on rêverait mieux pour la porte d’entrée de la route des Grands crus d’une part et de la capitale des ducs d’autre part ! Un axe prioritaire de développement pour la Métropole à l‘horizon 2030 que défend ardemment Thierry Falconnet avec François Rebsamen, président de la Métropole dans une sorte de communauté de destin(s) quand le développement économique doit être pensé à l’échelle intercommunale

Avec une équipe renouvelée à 60% et des élus qui n’ont jamais mis les pieds dans un conseil municipal, Chenôve voit grand avec un maire qui fera en sorte de ne pas altérer le capital confiance des cheneveliers. Après un premier mandat de conception, celui-ci sera celui de la réalisation avec un budget d’investissement de 42 millions d’euros.

Thierry Falconnet, en maire hyperactif et intransigeant tout autant qu’ouvert, est intarissable sur sa ville, les espoirs qu’il porte pour elle avec le conseil municipal et des habitants partie prenante. Et Chenôve c’est aussi toute une histoire !

Car Chenôve, la ville moderne crissante de vie est aussi celle d’une histoire qui revient du Moyen-Age, des ducs de Bourgogne et de leurs vignobles, la ville du site remarquable du Plateau classé Natura 2000.

BALADE ENTRE HISTOIRE ET NATURE

Vous n’êtes jamais allés crapahuter sur le plateau de Chenôve ?

Ce plateau qui domine la ville culmine à près de 400m d’altitude. C’est une zone protégée classée où il s’agit de concilier les activités récréatives humaines avec l'objectif de conservation des milieux parfois fragiles et des richesses naturelles de ce territoire. Des richesses reconnues jusqu'à l'échelle européenne, comme en témoigne son inscription à l'inventaire ZNIEFF et au sein du réseau Natura 2000).

Pelouses calcaires et forêts de résineux, reflètent les influences climatiques variées de Bourgogne et figurent parmi les habitats naturels les plus emblématiques et les plus représentatifs de notre région. Ces espaces semi-naturels, qui constituent un énorme réservoir de biodiversité, sont fortement menacés. La nécessité de maintien de ces milieux morcelés, qui jouent un rôle considérable pour le maintien de la diversité biologique et la fonctionnalité des corridors écologiques (trame verte), est aujourd’hui acquise.

Trame verte ? Trame bleue ? Qu’est-ce que cela veut dire ?

La Trame verte et bleue est une politique nouvelle issue du Grenelle de l'environnement visant à intégrer la biodiversité dans les décisions d'aménagement du territoire, en s'attachant à la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques.  Dans un contexte national de développement de la trame verte et bleue l'enjeu lié aux pelouses calcaires du plateau du sud-dijonnais est double. D’une part il s’agit de préserver un milieu semi-naturel hébergeant plus du quart de la flore bourguignonne, 20% de la flore protégée de bourgogne, 70% des reptiles et 40% des lépidoptères d'intérêt régional. Et d’autre part de conserver la trame régionale (le réseau) de pelouses calcaires.

De 2010 à 2015, dans le cadre des mesures compensatoires au réaménagement de la RD 108, le Conseil départemental a mené un projet de restauration et d'entretien de certaines pelouses du plateau sur Chenôve et Marsannay-la-Côte, tout en effectuant un suivi ornithologique de l'avifaune via la Ligue de Protection des Oiseaux de Côte d'or. En 2016, il a été décidé de mettre en œuvre un entretien de ces pelouses restaurées, conformément aux objectifs du site Natura 2000. Un pâturage extensif en automne et en hiver représente la meilleure solution pour une conservation des pelouses en bon état écologique.

Pour les amateurs de nature, le sentier Bonbis propose une marche d’une petite demi-journée. Les deux sentiers, l'un consacré à la flore et la faune, l'autre aux caractéristiques géologiques, qui permettent de découvrir toute l’étendue de ses richesses naturelles vont être prochainement rénovés. Pour les sportifs, le lieu est connu pour ses circuits VTT, pour son parcours de santé aménagé et pour les installations du Cercle Hippique Dijonnais. C’est aussi là que se situent les anciennes carrières de Chenôve dont la pierre blanche a servi à bâtir de nombreux monuments dijonnais. Pour une chouette balade en famille, pour découvrir une nature préservée aux portes de l’agglomération ou pour une sortie vivifiante et tonifiante… il est temps de chausser les bonnes chaussures pour partir à la découverte de merveilleuses orchidées (attention, elles sont protégées, on ne les cueille pas), d’une grande diversité de paysages, alternant combes et plaines, forêts de pins noirs d’Autriche, de chênes, de frênes ou d’arbustes de taillis, vastes étendues planes hérissées de bosquets aux senteurs de pinède et de tout une faune préservée comme les chevreuils ou de nombreux rapaces.

Chenôve c’est aussi une terre de vignes et de vin !

Celle des pressées et des temps flânés...

Le saviez-vous ? Le vignoble de Chenôve s’étend sur 7 climats. Du Sud au nord, ils se nomment : Clos du Roy, Clos Monniaux, Clos de l’Étoile, En Seloncourt, Le Chapitre, En Montbardon et En Valendon. C’est l’entrée de la Route des Grands crus, mais pas seulement. Car ici se trouvent les Pressoirs des Ducs de Bourgogne qui, avec ceux du Clos Vougeot, sont les plus grands et les plus anciens "treulx" de la région. Ils sont inscrits à l'inventaire supplémentaire de monuments historiques depuis 1934… rien que ça !

Autour de la maison des pressoirs, les Ducs de Bourgogne exploitaient un domaine de 150 journaux, soit environ 50 hectares de vignettes. Les dimensions imposantes des Pressoirs témoignent de l'importance que connurent jadis les vignes de Chenôve. En effet, sous une charpente dite de cathédrale (18 mètres de faîtage), ils pressaient jusqu'à 100 pièces de vendanges par jour soit environ 23 000 litres de vin. Le plus petit des deux pressoirs permettait de travailler à chaque pressée 40 pièces (12 tonnes de raisins) pour une production de 9 000 litres de jus.

L'ingéniosité des vignerons du XVe siècle !

Par leur mode de fonctionnement, ces pressoirs illustrent les compétences technologiques et l'ingéniosité des vignerons du 15ème siècle! Comme un énorme casse-noix, ils agissent par un mécanisme de levier (long de 9 mètres pour l'un et de 11 mètres pour l'autre) aussi impressionnant qu'original. Sous le levier, le raisin est disposé sur le plateau de 16 mètres carrés, il est étayé par des claies puis, couvert par des poutres en bois jusqu'à la hauteur du levier. Le plateau est légèrement incliné et muni d'une goulotte pour l'écoulement du jus. L'action d'une vis à cabestan entraîne le levier qui comprime le raisin. Sur l'axe de la vis, un contrepoids mobile - de 4 tonnes pour l'un et de 8 tonnes pour l'autre - amplifie la pression. Ce mécanisme de contrepoids mobile en pierre est unique en Bourgogne. Ce contrepoids a été surnommé "la Margot" en souvenir de Marguerite de Bourgogne, épouse de Louis X le Hutin, qui, dit-on, se plaisait en la joyeuse et paillarde compagnie des faiseurs de vin. Aujourd'hui, le cellier est réservé au vieillissement du vin. En 1987, à l'initiative de la Municipalité, l'un des deux pressoirs a été remis en état.

 Toutes les photos de cette rubrique nature et patrimoine de Chenôve sont signées

©Joel Fanet un amoureux de sa ville et de son plateau !

 

 

Entreprise RougeotEntreprise Rougeot, Un partenaire engagé pour les communes et leur média 

 

L’histoire de l’entreprise Rougeot s’inscrit au plus près des communes du département. Sur le modèle de leur père, Hubert Rougeot, Christophe et Thierry s’engagent dans leur territoire. Quand leur aîné était élu local, les deux dirigeants choisissent de soutenir des actions de mécénat auprès des clubs sportifs ou d’associations culturelles. Pour l’entreprise Rougeot, c’est une façon concrète de participer au bien-être du territoire. Avec ses différentes activités, l’entreprise intervient du nord au sud de la Côte-d’Or, aux côtés des collectivités de toutes tailles pour les accompagner dans la réalisation de leurs projets. Pour combiner ses différents aspects, l’entreprise Rougeot poursuit son implication en choisissant d’accompagner l’Echo des Communes. Son soutien s’est naturellement tourné vers la rubrique "Au cœur de communes", destinée à valoriser le territoire et ses acteurs publics.www.rougeot-tp.com

 

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