CAP Val-de-Saône, le territoire au fil de l'eau

 CAP Val-de-Saône, le territoire au fil de l'eau

Info+ :

Communauté de communes
Auxonne-Pontailler Val de Saône
Ancienne route nationale BP 80055
21130 AUXONNE
Tél : 03 80 27 03 20 
www.capvaldesaone.fr

 


Château d'auxonne


Lavoir à Pontailler


Notre Dame d'Auxonne


Porte de Comté Auxonne


Château de Talmay


La voie bleue


Escale fluviale



Pontailler dispose de la seule plage aménagée et surveillée sur la Saône Côte-d’Orienne


Tiers lieu


ZA Granges hautes - Auxonne


Commerce à Pontailler


Commerce, rue principale - Auxonne


Accueil Cap Val de Saône


Multi accueil Auxonne


Multi accueil Pontailler


CAP Val de Saône - entrée école de musique et d'arts

 

 


27 avril 2022

La CAP Val-de-Saône, Communauté de communes Auxonne-Pontailler-Val de Saône, séduit non seulement par ses paysages bucoliques au bord de l’eau et ses forêts verdoyantes mais aussi grâce à un patrimoine, une histoire forte et la présence des indispensables services qui facilitent le quotidien de ses habitants. Idéalement situé entre les anciennes Bourgogne et Franche-Comté, le territoire assure le lien et offre aux particuliers et aux acteurs économiques un point stratégique pour se déplacer ou rayonner. Rencontre avec Marie-Claire Bonnet-Vallet, présidente de la CAP Val-de-Saône, maire de Pontailler-sur-Saône et première ambassadrice d'un territoire largement marqué par la présence de la Saône.

Le tourisme fluvial, un atout à la frontière entre farniente et développement

De Talmay aux Maillys, d’Auxonne à Pontailler-sur-Saône, la majorité des 35 communes de la CAP Val-de-Saône s’identifie à la Saône qui court sur le territoire. Dans son sillon, la rivière draine de nombreuses activités à commencer par des touristes de tous horizons. Allemands, Belges, Néerlandais s’avèrent friands de tourisme fluvial mais aussi de vélotourisme. La communauté de communes profite notamment de la présence de l’EuroVélo 6 qui relie Nantes à Budapest ou encore de la voie Bleue entre Lyon et la frontière Luxembourgeoise, entièrement aménagée en Côte-d’Or. « A la façon du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, les amateurs en font une portion sur deux ou trois semaines, c’est leur route des vacances » précise Marie-Claire Bonnet-Vallet. Et les cyclotouristes ne font pas que pédaler. Sur leur parcours, ils ont besoin d’un hébergement, de se restaurer, ils n’hésitent pas à se régaler avec une pâtisserie, à visiter les monuments ou à ramener quelques produits typiques incontournables. « En moyenne, les cyclotouristes dépensent 70 euros par jour et finissent souvent leur journée à la table d’un restaurant. Les chiffres indiquent 20% de croissance de consommation de cette catégorie touristique. » L’élue et ses homologues travaillent à mieux accueillir cette population et sa manne financière, encourageant les acteurs du territoire à se doter du label « Accueil Vélo », la communauté de communes payant la moitié de son coût. La Saône attire aussi les bateaux, petits et grands. Le territoire compte d’ailleurs deux ports, l’un à Auxonne, le second à Pontailler-sur-Saône. Quand le canal de Bourgogne ne peut recevoir certains gabarits de bateaux de croisière, les organisateurs lui préfèrent la Saône et son niveau d’eau pour des séjours combinant le fluvial et le viticole. « Chaque année, 4 500 bateaux de petits gabarits naviguent entre nos deux ports. Ils consomment local, les cuisiniers des bateaux s’approvisionnent chez le boucher, le boulanger, dans les commerces environnants tandis que les américains ont le coup de cœur pour notre patrimoine. » Pas besoin de venir de loin pour savoir profiter des atouts du CAP Val-de-Saône. Les Dijonnais avertis connaissent la seule plage balisée et surveillée d’eau douce du département, celle de Pontailler-sur-Saône, où ils affluent par temps de canicule. La promotion touristique étant inscrite parmi les compétences obligatoires de la communauté de communes, la collectivité ne manque pas de s’intéresser à cet atout du territoire pour le valoriser.

A la croisée des chemins

L’autre atout du territoire dont profite non seulement les 23 000 habitants mais aussi les nombreuses entreprises qui ont choisi de s’y installer se trouve dans ses infrastructures routières. Depuis l’entrée de Soirans sur l’A39, les véhicules peuvent rejoindre l’A31 ou l’A36 et ainsi s’ouvrir les portes de la France et l’Europe. Les administrés profitent quant à eux d’une récente aire de covoiturage pour rejoindre Dijon ou Dôle tout en réduisant les coûts de carburant et leur empreinte carbone. « 50% de la population active se rend sur Dijon ou Dôle. L’autre moitié travaille sur le territoire » détaille Marie-Claire Bonnet-Vallet. L’hôpital d’Auxonne, les nombreuses entreprises de service, les artisans sont pourvoyeurs d’emploi tandis que 30% des emplois reposent sur les industriels comme Global Hygiène ou Titanobel, leader de la fabrication et distribution d’explosif. Une diversité d’acteurs économiques que la communauté de communes entend soutenir de son mieux. Cette démarche passe d’abord par un projet alimentaire de territoire, initié en 2019, qui vise à maintenir une filière agricole dynamique. « Nous œuvrons pour le développement d’une légumerie départementale accompagnée d’un projet de cuisine centrale pour répondre aux besoins de nos cantines et de leurs 1 100 repas par jour, 36 semaines par an, relayées pendant les vacances par les centres de loisirs. » La collectivité s’est associée à d’autres territoires, communautés de communes de la Plaine Dijonnaise et celle des Rives de Saône ainsi que la ville de Chevigny-Saint-Sauveur, pour mener ce projet d’envergure. « Nous voulons garantir un niveau de marchandise à nos agriculteurs pour relocaliser leurs débouchés tout en pensant à la qualité des assiettes des enfants et en créant de nouveaux emplois locaux. » Ce projet vise à trouver une alternative à la loi des marchés, interdisant à une collectivité de privilégier des entreprises pour une raison géographique, l’intermédiaire d’une cuisine centrale ne relevant pas du même cheminement juridique et permettant de mettre l’accent sur les producteurs locaux.

Des projets au bénéficie de l’économie locale

La CAP Val-de-Saône prévoit la mise en place de différents outils pour encourager les entreprises, les artisans et les indépendants à poser leurs valises sur le territoire. « Nous développons une zone d’activité à Villers-les-Pots, à deux pas de l’entrée d’autoroute de Soirans. » Les cinq hectares de la zone seront aménagés en deux phases dont la première devrait conduire à la commercialisation d’au moins trois hectares d’ici 2024. Une seconde zone, de trois hectares, verra aussi le jour à Vonges. Enfin, un tiers-lieu répondra aux besoins des plus petites structures. « Nous avons identifié que certains artisans n’ont pas les locaux intermédiaires nécessaires pour démarrer ou conforter leur activité. Nous leur proposerons donc des ateliers relais avec des loyers modérés. » Situé face à la gare d’Auxonne, le futur site abritera également un espace de co-working, un lieu à proximité pour les télétravailleurs ne pouvant rester à domicile, une pépinière d’entreprises et un service de conciergerie idéalement localisé pour les travailleurs partant ou rentrant chez eux en train, soit environ 450 personnes chaque jour. « Nous voulons leur apporter du confort de vie et réduire ou faciliter les mobilités. »

Miser sur les services

« Nous voulons maintenir un haut niveau de service au public, à contre-courant des politiques de l’Etat qui tend à réduire sa présence dans les territoires ruraux en particulier. » Et les familles y sont attentives. En résidant dans la CAP Val-de-Saône, elles peuvent inscrire leurs enfants à la crèche et à la maternelle tandis qu’en grandissant ils pourront poursuivre leur parcours scolaire jusqu’au lycée, voire même au-delà selon les filières envisagées. Cette volonté des acteurs politiques locaux d’apporter les services nécessaires au quotidien passe d’abord par l’ouverture d’une maison France Services Côte-d’Or à Pontailler-sur-Saône. Cette volonté balaie un large panel de sujet, du maintien des cinq déchetteries à celui de l’école de musique et des arts d’Auxonne en passant par les centres de loisirs répartis dans la communauté de communes. « Le service périscolaire porté par la collectivité se traduit par 17 accueils matin et soir ainsi que les cantines auxquels s’ajoutent deux crèches et un service au famille, interlocuteur unique pour faciliter la recherche d’un mode de garde. »

Des compétences multiples

A côté de l’économie, compétence qui se traduit également par un soutien financier apporté aux commerces revalorisant leur devanture à Auxonne par exemple, la communauté de communes Auxonne-Pontailler Val-de-Saône intervient sur d’autres champs obligatoires ou que les élus du territoire ont décidé de lui confier. Sur ses 20 millions d’euros de budget, la CAP Val-de-Saône en dédie un quart aux investissements. Parmi eux, 2,6 millions d’euros se destinent à l’eau et l’assainissement. « La ressource en eau est un enjeu majeur, nous devons donc lutter contre les fuites pour la préserver. » A côté de ces travaux, la communauté de communes a engagé 500 000 euros pour installer une usine pour filtrer l’eau à Auxonne. « Nous devons accompagner nos habitants sur les enjeux de demain, cela passe aussi par une sortie des biodéchets de nos poubelles pour limiter l’impact de l’augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes. » Autres compétences obligatoires, le Plan Climat Air Energie Territorial qui encourage la collectivité à identifier et soutenir les initiatives susceptibles de participer à la réduction des gaz à effet de serre mais aussi à mener ses propres actions en la matière comme elle l’a fait avec l’aire de covoiturage ou avec l’installation de panneaux photovoltaïques. Les élus du territoire ont confié à la CAP Val-de-Saône d’autres compétences : la gestion du funérarium, la gestion des milieux aquatiques et des inondations, une partie de l’action culturelle, la politique éducative et familiale.

Des élus égaux

Pour tous ces domaines, Marie-Claire Bonnet Vallet insiste sur le rôle essentiel de chacun des élus du territoire. « La cellule maitresse est et reste celle de la commune. La communauté de communes relève de l’outil commun qui mutualise les moyens et apporte une ingénierie, en particulier quand les plus petites n’ont pas les ressources. » La présidente de la CAP Val-de-Saône insiste pour rester maire parmi les maires, rappelant que l’échelon communautaire n’a pas vocation à intervenir sur tous les champs d’action et doit s’en tenir aux missions qui lui ont été confiées, quitte parfois à ce que ses décisions ne soient pas immédiatement entendues en ce sens par les habitants ou des élus.

Nadège Hubert

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