Info+ :
Communauté de communes Rives-de-Saône
15 bis Grande rue du Faubourg St-Michel
21 250 SEURRE
Tél : 03.80.20.48.54
Le Musée de plain air, L'étang Rouge
Village typiquement bourguignon édifié à partir de maisons démontées, restaurées et remontées sur place. Découvrez les techniques de construction du Val de Saône des XVIII et XIXème siècles en vous baladant au cœur de la borde, du verger et de la vigne conservatoire, en passant près de la cadole du cantonnier, le tout situé sur les cinq hectares de nature.
Les hospices de Seurre
Fondé en 1688 et agrandi aux XVIIIe et XIXe siècles, c'est l'un des plus beaux de Bourgogne, toujours utilisé comme hôpital. On peut y voir la grande salle des malades avec ses lits mi-clos du XVIIIe siècle, la chapelle Saint-Louis, l'apothicairerie avec ses pots en faïence et ses boiseries, la cuisine, la chambre de l'évêque... Avec l'ensemble de ses salles classées, l'Hôtel-Dieu témoigne parfaitement de la vie hospitalière des XVIIe et XVIIIe siècles.
Le Technoport
La ville de Saint-Jean-de-Losne est aujourd'hui le premier port français de tourisme fluvial.
Les quais de saône à Saint-Jean-de-Losne
La Maison des Mariniers de Saint-Jean-de-Losne
Située rue de la Liberté, cette maison abrite une exposition permanente sur la vie des mariniers et de la batellerie d'autrefois. Des photographies, maquettes et objets témoignent de leur quotidien : mécanique, écluse, chargement, filet et un casque de scaphandrier.
Seurre, le port de plaisance
Vue de Seurre depuis les bords de Saône
Brazey-en-Plaine, le parc et le château Magnin
Le cœur de la Communauté de communes Rives de Saône bat notamment au rythme de la Saône que ses 38 communes encadrent. Les pieds dans l’eau, le territoire ne manque pas d’atouts pour inviter à une étape de quelques heures ou pour poser définitivement ses valises ou ses bureaux.
Les citadins, qu’ils soient Dijonnais, Beaunois ou de goguette loin de leur contrée, trouveront de quoi se ressourcer en Rives de Saône. D’ailleurs, le territoire déploie sa nouvelle marque : Bourgogne Riviera. Quelle que soit l’une des 38 communes où l’on se trouve, la Saône n’est jamais loin. Entre Saint-Jean de Losne et Seurre, entre terres agricoles et forêts, le territoire compte 21 000 habitants notamment répartis dans 29 communes de moins de 500 habitants. « Nous sommes un milieu très rural, nous n’avons pas une commune qui tire les autres mais plusieurs petites villes comme Brazey-en-Plaine, Seurre ou encore le groupement Saint-Jean-de-Losne, Losne et Saint-Usage » détaille Sébastien Delacour, président de la Communauté de communes Rives de Saône depuis 2021. Pour autant, ruralité et faible densité n’empêche pas les projets ni de profiter d’un cadre de vie agréable. « Nous avons beaucoup de choses dans les tuyaux » sourit l’élu, également maire de Pouilly-sur-Saône.
L’eau comme moteur économique
Entre rail, autoroute et fleuve, le Technoport de Pagny s’inscrit dans les dossiers majeurs portés par la collectivité. Idéalement situé à la croisée des moyens de transport, à égale distance des ports du Nord avec Anvers et Rotterdam d’un côté et de la Méditerranée avec Marseille-Fos de l’autre, il constitue un axe fort de développement économique du territoire. « Tous les indicateurs sont au vert » s’enthousiasme Sébastien Delacour. Alors que l’entreprise de transport et de logistique Pédretti devrait être la première entreprise à s’installer sur le site, le permis de construire étant déposé, plusieurs autres projets, encore confidentiels, semblent avoir succombé à l’attrait de la tri-modalité du Technoport. « Nous estimons qu’il y aura des centaines d’emplois à la clé d’ici environ cinq ans. » Ce développement économique tient à cœur des élus locaux puisque la communauté de communes reste pour l’heure le plus gros employeur du territoire. Les Rives de Saône abritent toutefois quelques belles entreprises que ce soit Protéor à Seurre ou Cure Emballage à Brazey-en-Plaine. « Nous avons également de belles enseignes du tourisme fluvial à Saint-Jean-de-Losne avec H2O ou le Boat, sans oublier les commerces, restaurants… » Le port de la commune affiche en effet fièrement son statut de premier port fluvial de France, traduisant non seulement son emplacement stratégique mais aussi son dynamisme. D’ailleurs, une charte fluviale de territoire a été élaborée pour réunir tous les acteurs concernés afin de développer encore ce secteur incontournable des Rives de Saône. Le tour de table a notamment fait émerger d’ambitieux projets comme la création d’un pôle de formation dédié aux métiers du fluvial et ainsi répondre aux attentes spécifiques du secteur. Conscient de cet atout majeur tant pour l’économie que le tourisme, la communauté de communes entend également valoriser sa Bourgogne Riviera notamment en aménageant la gare d’eau de Saint-Jean-de-Losne.
Un séjour sur la Bourgogne Riviera
A 20 minutes de Beaune, 45 minutes de Dijon, la Bourgogne Riviera ne veut pas seulement séduire par son cadre bucolique au bord de l’eau. En escale depuis une croisière en bateau ou à l’occasion d’une sortie estivale ou dominicale, la Bourgogne Riviera attire pour sa tranquillité, sa qualité de vie et son patrimoine. Moins connus que les hospices de Beaune, les hospices de Seurre, fondés au XVIIème siècle méritent eux aussi un coup d’œil. Une fois dans la commune, le musée de plein air de l’Etang rouge invite à profiter du soleil tout en partant à la découverte de l’habitat bourguignon du XVIIIème siècle. Une pause sur les berges réhabilitées de la Saône donnera l’occasion de se rafraichir ou se régaler grâce à la Guinguette. A quelques encablures, le touriste, qu’il arrive de loin ou qu’il soit voisin, s’intéressera au musée de la batellerie de Saint-Jean-de-Losne et plongera dans deux siècles d’histoire de la navigation. Les amoureux d’insolite passeront par Bagnot pour s’étonner devant la présence des diables multiples, en gargouille ou en sculpture, dans un édifice religieux. Amateur de verdure ? C’est à Brazey-en-Plaine qu’il faudra s’arrêter pour apprécier le parc et le château Magnin. Les plus sportifs n’hésiteront pas à enfourcher leur petite reine pour sillonner l’Eurovélo 6 et la voie bleue. « Notre territoire représente une belle alternative pour sortir des vignes et profiter des paysages de la Saône » insiste Sébastien Delacour. Sur les eaux, les activités ne manquent pas pour distraire les touristes de passage tandis que la réhabilitation de l’espace aquatique pour lequel la collectivité investit 6,5 millions d’euros promet d’attirer et de satisfaire les habitants autant que les visiteurs. L’offre de restauration et les hébergements, notamment en camping tout au long du tracé de la Saône, encouragent à s’attarder un peu plus longtemps tout comme les balades gourmandes mises en place pour l’été 2022.
Et si on restait ?
Avec des centaines d’emplois à venir sur le territoire et le besoin exprimé de certains citadins de s’installer en milieu plus rural, la communauté de communes s’interroge sur son offre aux habitants et aux futurs arrivants. Habitat, mobilité, système de garde, attractivité, commerces figurent dans la liste des sujets régulièrement traités par les élus avec l’ambition d’agir pour l’intérêt général. « Les communes de Seurre, Saint-Jean-de-Losne, Losne et Brazey-en-Plaine s’inscrivent dans le programme des petites villes de demain et participent de l’opération de revitalisation du territoire que nous avons initiée. » La collectivité s’est attachée les services de nouvelles recrues dont la mission affichée est clairement de redynamiser les centres-bourgs. Les élus étudient les dents creuses de leur commune et travaillent à redonner de l’attractivité au logement et à leur environnement. Les familles en place ne sont pas oubliées. A côté des écoles et trois collèges, la question de l’accueil périscolaire occupe les élus. « Nous avons une forte demande. Même si nous n’avons jamais refusé aucun enfant, nous élaborons le projet d’un nouvel accueil à Brazey-en-Plaine qui serait associé, entre autres, à un espace de coworking en lien avec des acteurs privés. » Accompagner les habitants passe également par l’idée de faciliter leurs déplacements. Les dessertes pour rejoindre Dijon par le train existe tout comme les liaisons en bus mais le président de la Communauté de communes Rives de Saône rappelle que la collectivité planche sur un schéma directeur des mobilités durables pour « offrir d’autres solutions à nos administrés. »
Lancement de la marque Riviera : Une marque spécialiste.
De Saint-Jean-de-Losne à Seurre, ce 1er pôle fluvial national est situé au cœur des voies navigables de France. Ses richesses économiques, touristiques et résidentielles en font un territoire d’exception.
Redevenir visible
Ce souci de s’investir pour son territoire et ceux qui y vivent reste la motivation première de Sébastien Delacour et de ses collègues élus. « Ce n’est pas un boulot qu’on fait pour remplir le frigo. On n’est pas là pour s’en mettre plein les poches. D’ailleurs, si on veut gagner de l’argent, on ne fait pas ça ! » A 44 ans, ce père de famille, ancien militaire et ancien cadre dans le transport et la logistique, s’adonne totalement à sa mission d’élu. « Ce qui me plait, c’est de bosser avec des personnes motivées et volontaires. Dans un contexte contraignant, face aux normes que l’on nous impose et à des budgets qui se resserrent, il faut des gens qui ont une réelle vocation, l’envie de développer leur territoire. » Le maire de Pouilly-sur-Saône, comme ses confrères et consœurs de la communauté de communes, n’hésitent pas à mettre de côté leurs idées politiques pour tenter d’avancer ensemble sur des projets communs. « Je regrette le manque d’autonomie financière et la perte de confiance de l’Etat envers ses élus locaux et ses administrés. Nous avons un Etat qui centralise tout, pensant mieux savoir que les acteurs des territoires ce qui va être bon pour eux. L’Etat infantilise et déresponsabilise ses citoyens » s’insurge l’élu. Des attitudes qui selon lui contribuent à dissuader les électeurs de se rendre aux urnes. « Il y a un manque d’information. On ne dit pas assez ce que l’on fait et les gens ont l’impression que voter ne change rien. » Pour y remédier, le président de la Communauté de communes Rives de Saône veut mettre l’accent sur la communication pour rendre visible le travail parfois trop invisible des élus.
Nadège Hubert
Les 38 communes
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