Info+ :
La mairie
2 bis rue du levant
21380 Marsannay-le-bois
https://www.marsannay-le-bois.fr/
Le secrétariat de mairie est ouvert
Lundi de 15h30 à 18h00
Mercredi de 15h30 à 18h00
Vendredi de 9h00 à 12h00
Les élus tiennent une permanence chaque samedi matin entre 10h00 et 11h30.
Vous pouvez venir les rencontrer et échanger avec eux sans rendez-vous.
Le treje, petit chemin mis en lumière par le SICECO
Marsannay-le-bois... côté beau patrimoine !
La première partie de la restauration extérieure de l’église avait eu lieu en 2020 avec la consolidation par injection de résine expansive dans le sol afin de créer un bloc compact à environ 3 mètres de profondeur.
La tourelle a été renforcée par des tirants et la pose de dallages en pierres de Bourgogne au pied de la tourelle afin d’éviter des infiltrations d’eau. Le coût total de ces travaux est de 41 721 €, dont 15 500 € ont notamment été financés par les dons via la Fondation du patrimoine, par 3 000 € d’abondement supplémentaire de la Fondation du patrimoine, par 8 272 € du conseil départemental, et 6 481 € de la Région en partenariat avec la Fondation du patrimoine dans le cadre de son soutien aux actions de restauration des patrimoines religieux non classés. Le reste à charge de la commune étant de 3 000 €.
Dans cette belle église du 13ème siècle, on peut y admirer des vitraux, le clocher à flèche octogonale couronné d'une corniche bourguignonne à écusson. Elle renferme également 2 anges en bois polychrome et un saint Nicolas, tous trois du 15ème siècle.
La toute nouvelle rénovation de la Croix Chabeuf achève la mise en valeur de ce petit mobilier religieux de notre commune. Marsannay-le-bois compte 3 autres croix monumentales, la Croix Chapluet, la Croix Garcenot, la Croix Jacotot.
Marsannay-le-bois, c’est un beau village situé sur les premiers contreforts du plateau de Langres, où passe la voie romaine qui reliait Langres à Dijon, dont on peut voir les vestiges depuis la route de Clenay. Jusqu'à la fin du 19ème siècle on y comptait de nombreux vignerons qui laissent en héritage de belles demeures de pierres et des rues étroites. Aujourd’hui 840 marsaboisiens sont installés dans cette commune à l’urbanisation maîtrisée… un lieu dont il n'est pas exagéré d'écrire qu'il y fait bon vivre. Et ce n’est pas Christophe MONOT qui démentira, heureux maire souriant et dynamique qui veille sur sa commune et ses administrés pour son deuxième mandat !
Marsannay-le-bois est la commune de la COVATI la plus proche de la métropole Dijonnaise. Une proximité qui pourrait faire du village une « cité dortoir », mais c'est sans compter sur les marsaboisiens qui y insufflent dynamisme et convivialité pour rendre, la plus agréable possible, la vie des cochons (Eh oui, c'est leur nom et on vous dit tout). Alors pourquoi « les cochons » ? Il ne faut voir dans cet aimable épithète que le souvenir des nombreux porcidés, élevés au Moyen Age, qui étaient conduits dans le bois du Défoy, tout proche, pour s’y nourrir de glands. Un spécimen trône, sur un contrefort de l’église de La Nativité, mais le mystère reste entier sur sa présence.
Passé ce détail amusant on peut aussi noter que la commune, qui fut une possession de la puissante abbaye de St-Bénigne, de Dijon, n’a pas connu les vicissitudes du joug des seigneurs du Moyen-Age. Ici, pas de château, pas de rivalité avec d’autres nobles. Simplement, un village qui vivait paisiblement de la vigne, et d’une petite industrie du fer, extrait en surface des alentours du Gueux, et lavé à la fontaine St-Bénigne, située sur le territoire voisin d’Epagny.
L’industrie du fer a fait place aux exploitations agricoles et aux carrières de pierres. Et c’est l’épine dans la chaussure de monsieur le maire et de ses prédécesseurs. Les carrières génèrent un flux de gros, très gros camions qui traversent la commune et ses rues étroites à vive allure et à longueur de journée. Le chantier qui occupe donc Christophe Monot et son conseil municipal est donc le réaménagement foncier de la commune ! Alors que se passe-t-il précisément ?
Aujourd'hui l'exploitation des carrières, l’extraction du caillou se trouvent sur Epagny et la valeur ajoutée de la pierre extraite, qui en est la composante économique, bénéficie à la commune de Savigny-le-Sec (autre commune et autre interco). Tous les camions qui sortent ou retournent à la carrière utilisent la liaison créée par le Département reliant le site à la Métropole la D903, qui malheureusement n’a pas solutionné le problème de traversée. Pierre BÉZIAN, alors maire de Marsannay, avait pris un arrêté de tonnage. A son arrivée à la tête de la commune, Christophe Monot est assigné au tribunal administratif, cet arrêté étant attaqué par les communes voisines et les carriers. La raison l’emportant sur la colère, monsieur le maire et son l’équipe municipale décident de ne pas interjeter appel « puisque les premiers jugements avaient donné raison à mon prédécesseur et que tous les villages avaient pris des arrêtés de tonnage sauf le nôtre… donc le deal avec le Département a été de demander au Département de financer un réaménagement foncier sachant que, dans ce cadre, la commune fournit l'emprise nécessaire à une piste … Ce qui devait être une piste est devenu une route pour que les camions puissent accéder à la carrière qui est un poumon économique pour notre territoire… et on doit raisonner au-delà de nos villages puisque cette activité économique est aussi nécessaire pour l'agglomération dijonnaise… Même si les habitants de Marsannay n'ont pas à subir les conséquences de ces désagréments notre façon de travailler est d’être constructifs en permettant à l’activité économique de se poursuivre en respectant les normes environnementales et sociétales… et en permettant aussi le passage des engin agricoles. C’est pour cette raison que nous allons fournir les terrains au profit de la construction d’une déviation sachant que financièrement la commune ne pourra pas aller plus loin, donc on espère que l’état nous aidera… on frôle les 300 000€ de réaménagement foncier et le Département joue le jeu sur une belle opération pour protéger la tranquillité de nos habitants sur lesquels j’ai le devoir de veiller ».
Question revenus, la commune n'a pas de fiscalité d'entreprise mais uniquement le montant des impôts fonciers, les impôts des habitants, 2 petits logements mais qui rapportent très peu et le bâtiments de la boucherie qui a bien failli disparaitre, mais monsieur le maire et son équipe ont « mis le paquet » pour trouver un repreneur en moins de 6 mois. Un pari gagnant car aujourd'hui il y a non seulement un nouveau boucher, mais d'une boucherie qui a fait vivre un couple on est passé à une boucherie qui a créé 6 emplois et ouvert une deuxième boutique à Messigny et Vantoux.
Des revenus aussi avec les loyers de la Maison de Santé, fierté de Christophe Monot, créée en 2015 qui s’est agrandie de 74 m² il y a un an et comprend une salle d’attente commune, deux salles de soin et un gymnase pour les kinésithérapeutes. Le coût de ces travaux s’est élevé à un peu plus de 189 000 € HT auxquels se sont ajoutés 38 653 € HT de frais de maîtrise d’œuvre, études et bureau de contrôles. Le chantier a été subventionné à hauteur de 27 478 € par l’État, 51 150 € par le Conseil départemental et 103 524 € par la Région. Le solde d’environ 45 500 € a été pris en charge par la commune de Marsannay-le-Bois. C’est un véritable outil d’aménagement et d’attractivité du territoire avec 12 praticiens labellisés MSP (maison de santé pluridisciplinaire) et des personnes âgées ou des mamans avec des enfants désertant volontiers des cabinets dijonnais pour venir consulter à Marsannay où l’environnement est calme et le stationnement aisé.
Et question enfants, la commune met tout en place pour qu’ils vivent bien à la campagne ! Un RPI Chaignay-Marsannay regroupe 70 élèves en CP, CE1, CM1, CM2 et 46 en maternelle. Salles pétillantes, îlot de fraicheur dans la cour de récré et équipements sportifs tout y est ! Au Parc Noblot, autrefois appelé le Treje où ils trouvent toutes sortes de jeux. Ce beau parc est surplombé par la très jolie bibliothèque, très fréquentée, pas plus grande qu’une maison de lutin. Un parc objet de toutes les attentions et projets de la commune. Monsieur le maire s’émerveille en évoquant la future guinguette, le théâtre de verdure au milieu du village et l’installation de sanitaires pour faciliter les manifestations qui se déroulent ici. Le Treje et le chemin du même nom viennent d’être mis en lumière par le SICECO, une opération rassurante pour les habitants qui empruntent ce chemin pentu et étroit le soir. Le coût total de ces travaux, réalisés par l'entreprise SERPOLET est de 33574 € dont 30%, soit 9692 €uros sont pris en charge par le SICECO. Le solde de 23883 €uros est à la charge de la commune.
« On attend que les réaménagements soient terminés et on fera le point sur tous nos bâtiments communaux, les équipements sportifs parce qu'aujourd'hui on freine un peu sur les investissements. On aimerait délocaliser la salle des fêtes qui est qui est très ancienne et impossible à mettre aux normes… la commune a une réserve foncière donc l'objectif, dans le cadre du réaménagement foncier, est de récupérer quelques lopins de terrains où on pourra localiser des équipements collectifs. D’autre part, en lien avec la COVATI, on va entreprendre la création d’une nouvelle micro-crèche, le bâtiment actuel étant sur deux niveaux. Notre micro-crèche associative a une capacité de 12 petits et on aimerait que la COVATI nous aide à réaliser quelque chose d’identique à Gemeaux ou Moloy. »
Christophe Monot se réjouit de belles réalisations au sein de sa commune, comme celle de l’unité de méthanisation mis en service en avril 2021. Un projet privé qui a créé deux emplois.
A Marsannay-le-bois, il y a une grande implication des habitants pour aménager, nettoyer ou encore fleurir, leur village et les agriculteurs déneigent, transportent la plaquette forestière de la chaufferie bois inaugurée en 2014. Une des premières de Côte d’Or qui chauffe la mairie, les écoles, la MSP et un logement. Un coût total de 315 908 €, subventionné par le Département pour 48 854 €, la Région pour 117 150 €, les fonds Feder pour 20 000 € et l’ADEME pour 2 100 €. Et côté énergie, depuis 10 ans la commune éteint les lumières la nuit et se fournit en gaz et électricité en achat groupé auprès du SICECO.
Dans la suite des réalisations et projets, monsieur le maire s’enthousiasme pour la création d’un tiers-lieu au-dessus de la salle du conseil municipal, de quoi faire rêver les télétravailleurs dans ce village préservé, en plein milieu des champs et à quelques minutes de la ville. Un projet accompagné par la COVATI qui verrait ainsi s’installer le deuxième tiers-lieu de la com-com. Le Département investit et l’état au travers de la DETR, des subventions intéressantes pour un projet chiffré à 26 100€. Il y aura des accès fibre, une salle de visio, des aménagements simples mais efficaces et réversibles.
Marsannay-le-bois c’est aussi un Centre de première intervention du SDIS avec 10 pompiers volontaires et la volonté très ferme de la commune de conserver ce CPI et ses volontaires. Des discussions s’engagent avec le Département et le SDIS pour voir comment pérenniser en collaboration avec St Julien et Bretigny (où la caserne est déjà construite).
Marsannay-le-bois, c’est une municipalité dynamique et des temps de convivialité, un Cloche-Village, des apéros de rentrée avec les habitants et les maires des communes voisines. L’occasion de discuter, de régler des problèmes sans en passer par les règlements de compte via réseaux sociaux interposés. Ici, pas de chasse-gardée du maires et des adjoints vis-à-vis des conseillers municipaux. Le numéro de téléphone du maire est sur le site de la commune qui répond toujours présents ou délègue à ses adjoints ! On se réjouit que les gens viennent ici par choix et non pas parce qu’ils ne peuvent pas aller ailleurs… Une convention Voisin Vigilant, mise en place en 2015, invite chacun à veiller sur les autres, sans grabuge avec le référent gendarmerie.
Pour Christophe Monot, maire résolument engagé, il est important que les gens du village ne soient pas des consommateurs mais des acteurs de la commune, Pour lui, la suppression de la taxe d’habitation est une erreur au détriment des communes rurales… En fervent partisan de l’Association des Maires Ruraux de France, il explique combien il est important de faire comprendre aux gens que la commune est bien le maillon de base et s’emploie à faire de la pédagogie citoyenne en bonne intelligence. « C’est agréable d’être maire d’un village où les habitants se sentent citoyens, où on a autant de bénévolat et j’espère qu’on pourra garder cet état d’être, de se croiser dans la rue et de se dire bonjour, de passer deux heures le samedi soir à grignoter du saucisson « pas végan » en sirotant une bière ou un verre de Crémant… Ici on a une course à pied tous les ans en mai depuis 20 ans avec l’association La Foulée des Cochons… On a aussi un vide-greniers et un comité des fêtes qui créé de la dynamique dans le village et encore une association sportive qui propose plein d’activités dans la salle des fêtes ou dans la salle de motricité de l’école... Et on est vraiment bien à Marsannay ! »
Et ce sera le mot de la fin, non sans avoir crapahuté les rues du villages, l'église, le parc et la campagne environnante !