Info+ :
Mairie
26 Rue des Forges
21460 Époisses
Téléphone : 03 80 96 44 09
EPOISSES ET SON PATRIMOINE EXCEPTIONNEL
L'église St Symphorien
Edifiée au XIIe siècle, était à l’origine la chapelle privée du château elle servait de lieu d'inhumation aux seigneurs d'Epoisses.
Pour atteindre l'église, on franchit la poterne qui conduit à l'avant-cour du château où se trouve de magnifiques maisons de pierres. C'est, du reste, ici que se réfugiaient les habitants en cas d'attaque. L'église date du 13ème siècle, elle possède un chevet plat, son clocher a été surélevé au 15ème siècle et sa flèche date du 19ème siècle.
Le château
Classé monument historique, son histoire remonte au VIe siècle. Véritable forteresse, cet ensemble médiéval qui fut tour à tour habité par la reine des Francs, les ducs de Bourgogne, le grand Condé et la Marquise de Sévigné, garde la mémoire de chaque siècle aussi bien dans son architecture que dans ses décors intérieurs, comme un véritable témoin de l’Histoire de France. Propriété de la même famille depuis 1661, celle-ci entretien la vieille demeure en poursuivant la conservation de ce site exceptionnel, en l’ouvrant à la visite qui, jamais jusqu’à ce jour, n’a été aussi splendide.
La fromagerie
Fromagerie Berthaut
21460 Epoisses
03 80 96 44 44
contact@fromagerie-berthaut.com
Né il y a 500 ans en Bourgogne, l’Epoisses est un fromage unique, devenu AOC en 1991 puis AOP en 2003.
Pâte molle à caillé lactique au lait entier, il est frotté au Marc de Bourgogne. Le lait utilisé est fourni par une trentaine de producteurs de Côte d’Or avec des races de vaches locales. Il naît, ici, des fromages uniques dont la qualité a été reconnue par plus de 105 médailles au concours général agricole.
Si le nom d’Époisses est associé à son château, il l’est aussi à son fromage fameux, pour ne pas dire fa-bu-leux, deux éléments qui font la renommée de ce beau village de 794 habitants. Un village bien ancré dans sa ruralité et aussi dans son avenir, les deux pieds dans un environnement nature et patrimoine, avec aux manettes Jean-Marie Virely, maire pour le moins… dynamique et fédérateur ! RENCONTRE !
Gérer le quotidien et construire l’avenir des plus jeunes mais aussi des plus âgés pour un réel bien-vivre dans 5, 10 ou 30 ans, dans ce village mitoyen de l’Yonne et proche de Semur en Auxois, c’est la mission que monsieur le maire s’est fixé pour ce mandat.
32 km de voirie à gérer, un fromage qui fait la réputation de la commune, de nombreuses petites entreprises et le château génèrent plus de 300 emplois sur ce territoire rural. Pour bien vivre, pour aménager l’espace, l’habitat, l’environnement, le conseil municipal se pose sur l’avenir à court, moyen et long termes et a engagé un état des lieux en interne, avec le soutien d’un bureau d’études sur la ou les nécessités du moment (et de plus tard) ! il s’agit de se pencher sur un diagnostic de l’existant et de mettre en exergue une revitalisation du village à la hauteur des besoins et des attentes des habitants, notamment en termes d’habitat. Une étude qui a réuni l’Architecte des bâtiments de France, la MSA, la CCI et SOLIHA, sans se limiter au centre bourg dans une démarche trop restrictive, pour étudier les conditions optimales du bien-vivre à Epoisses !
Après une crise covidesque, de nombreuses choses ont changé, explique Jean-Marie Virely. Les paramètres du bien-vivre se sont remis en cause, les besoins sont différents, les « conditions du bonheur » ont changé. « La relation au travail s’est transformée et on aspire à une semaine de 4 jours et à d’autres activités… la relation à la santé a évolué, on est plus sensible à l’environnement, à la pollution, au bien-être, à la pratique sportive… On réfléchir plus à son habitat, au fait de rester en ville ou de s’installer à la campagne et la dernière canicule a fait réfléchir au nombre de décès en ville où les personnes fragiles sont plus isolées, on est devenu plus sensible à la sécurité et en particulier à celle des enfants…On réfléchit à vieillir à la campagne avec une réelle appétence pour de nouveaux modes de vie… Alors on se dit que la CAMPAGNE C’EST L’AVENIR et notre job d’élu c’est de rendre ça possible pour être…heureux » !
Alors pour ça, quelles sont les solutions et les moyens ? Il semblerait que ce soit la bonne question !
Pour monsieur le maire, il est indispensable de penser mobilité et plan de mobilité pour nos habitants pour ne pas voir mourir nos villages. Il faut, bien sûr des services accessibles avec une politique d’urbanisme, un plan de réhabilitation et construction cohérent à l’échelle de la commune en pensant à un habitat qui soit encore vivable dans 20 ans. Cohérence des services et des infrastructures, cohérence de l’accès au numérique et à la formation qui va avec si besoin,
L’étude terminée, la commune se lance dans la phase opérationnelle avec une réhabilitation de l’espace et des espaces. Epoisses ce sont de nombreux atouts, le fromage, un château et des paysages ! Epoisses a su passer l’exode rural en échappant à la désertification des années 70. Epoisses c’est un centre bourg de proximité avec des commerces, fleuriste, boulanger, supermarché, restaurants, pharmacie… tout y est… et des services « Le virage pour Epoisses c’est aujourd’hui ».
L’avenir d’Epoisses c’est de l’emploi pour les parents, l’accueil pour les enfants, un lieu privilégié pour bien vieillir. Pour Jean-Marie Virely, il est fondamental de veiller à bien préserver la pyramide des âges, de privilégier le multigénérationnel, de favoriser le lien social et ON Y CROIT ! Le conseil municipal des jeunes et les associations participent à de nombreuses activités avec les résidents de l’EPHAD quisera agrandi, 40 logements ORVITIS sont présents sur la commune avec une longue liste d’attente, montrant à quel point ce secteur est attractif d’où l’importance d’une vraie politique de l’habitat et notamment de l’habitat social ou à loyer modéré.
Pour notre maire en mode « positif OFF » en permanence, une politique de l’habitat passe par la réhabilitation des bâtiments communaux. Mais c’est aussi soutenir les habitants dans leur projet de réhabilitation des maisons construites dans les années 70 qui sont de véritables gouffres thermiques et des propriétaires qui n’ont pas forcément les moyens ou l’envie. Ce qui donne des maisons ni louables, ni vendables et engendre une vacance de logement ou une perte d’habitat potentiel.
Epoisses ce sont également 6 logements communaux, la commune étant propriétaire du cabinet de notaire et de celui de l’ostéopathe et souhaite procéder à la réhabilitation deux grandes maisons pour créer 5 logements, dans le respect de la transition énergétique bien sûr !
Et puisque nous parlons transition énergétique et thermique, l’idée est bien sûr de produire de l’énergie électrique entre autres. C’est aussi un projet de méthanisation porté par le SICECO en partenariat avec la commune, Dijon Céréales, la
fromagerie Berthaut et un groupement d’agriculteurs ce qui n’est pas simple puisqu’il faut liquéfier le gaz (qui n’est pas reconnu comme une énergie) pour le transporter. La création d’un réseau de chaleur est à l’étude.
Côté économie, si la fromagerie est le premier employeur, plusieurs petites entreprises d’une dizaine de salariés chacune stabilisent le tissu. Plusieurs micro-entreprises ou auto-entrepreneurs, créent une autre classe d’emploi dynamique portée par des jeunes. On se penche sur l’emploi des jeunes et monsieur le maire souhaite voir se réaliser la création de logements « petites taille-petits loyers » destinés aux jeunes et aux apprentis.
Le tourisme est également générateur d’emplois avec les 10 000 visiteurs annuels du château, mais pour qu’ils poussent le pas jusqu’au centre d’Epoisses, l’idée est de déplacer le « centre de gravité d’Epoisses » pour amener les visiteurs à marcher dans le village et à fréquenter les commerces en direction de la fromagerie qui est un véritable aspirateur à clients avec plusieurs dizaine de milliers de tickets par an.
La pharmacie rayonne sur un très large périmètre qui correspond à environ 4500 à 5000 patients, participant à l’attractivité de la commune qui compte 1 médecin, un ostéopathe, 1 cabinet infirmier et une association d’infirmières, avec une demande importante de soins à domicile. La continuité des soins de qualité en milieu rural est un enjeu et on pense à la télémédecine, la téléconsultation à mettre en place pour repenser une véritable politique de soins à l’échelle du territoire carrefour Avallon-Semur-Montbard.
Epoisses c’est un budget de fonctionnement de 600 000€ et monsieur le maire se pose les questions sur les moyens financiers pour créer des projets d’avenir, pour entretenir le patrimoine quand on se trouve au pied du mur de baisses de dotations.
Pour Jean-Marie Virely, enseignant chercheur au CNRS revendiquant son appartenance au monde agricole duquel il est issu, Epoisses c’est le retour aux origines, être maire n’était pas une ambition mais plutôt un « portage de gènes familiaux » quand on est maire de grand père en père et fils … Un maire qui résume que la continuité tue ... qu'il faut du changement, mais pour cela il faut des ruptures génératrices de renouveau !
«Et être maire, ce n'est pas être chef d'entreprise».