Aiserey


Mairie Eglise


Ecluse sucrerie


La Ferme aux escaliers, 16e et 17e siècles


Ferme bressane


Salle du conseil

Maire Dominique Janin
Adresse Place de la mairie - 21110 Aiserey
Tél. 03 80 29 68 90 Fax 03 80 29 76 28
Email mairie.aiserey@wanadoo.fr
Site www.mairie-aiserey.fr
Population 1467 habitants. Les Aiseréens
Altitude 187 mètres Superficie 1100 ha
Situation géographique Latitude: 47° 10' 20'' Nord - Longitude: 5° 9' 44'' Est
Communauté de Communes Plaine Dijonnaise
Canton GENLIS

Je suis fan de ma commune

Présentation

Aiserey est situé à 19 km au Sud-Est de Dijon.
Le canal de Bourgogne y est présent avec deux écluses.
Les rivières la Biètre, l'Oucherotte, la Noirepote traversent la commune.

Plus d'infos

www.plainedijonnaise.fr

BOSSUET a habité le village car son père en était le seigneur.
Le Docteur TARNIER inventeur de la couveuse et du forceps est né à AISEREY.

Tourisme & Patrimoine

Village Fleuri

Eglise Saint-Aubin, XIIè siècle.
Château XVIIIè siècle.
Lavoir.
Ferme aux escaliers, XVIè siècle, XVIIè siècle.
Beaucoup de vestiges archéologiques ; poteries, monnaies, silex taillés.Voie romaine.

Ecluse sucrerie

La Ferme aux escaliers, 16e et 17e siècles

Salle du conseil


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Aiserey

Un curieux de passage à… AISEREY. Canton de Genlis.
Les nombreux tumuli découverts prouvent l'occupation ancienne de la région, tandis que le nom du village serait d'origine celtique.
L'Oucherotte, modeste rivière sur laquelle on a jeté de nombreuses passerelles, traverse Aiserey sur toute sa longueur. On y faisait jadis tremper l'osier et avec la présence autrefois de marécages, il contribua sans doute au sobriquet des habitants : les Renouillei (les grenouilles).
La bourgade reste connue pour son château dans lequel Bossuet passa une partie de son enfance. Cet édifice du XVIIIe en pierres et briques arbore un fronton sculpté qui domine le double escalier de façade. Dès le XIIIe, une motte féodale se dressait dans la contrée. Au XVIIIe, Hector Bernard Pouffier entreprend un peu plus loin la construction du nouveau château, qui sera achevé plus tard par le Parlement. Dans le dernier tiers du XVIIIe, on compte trois châteaux à Aiserey. On décide aussi de la démolition de la vieille motte médiévale délabrée, formant aujourd'hui une île sur l'Oucherotte. À la Révolution, le château que l'on découvre aujourd'hui, est vendu à Martin Léjéas, puis change de main tout en étant de plus en plus délaissé. En mauvais état pendant des années, il a heureusement été sauvé et a retrouvé sa fierté. Les communs abritent depuis 1995 la fabrique de vitraux Parrot, animée par des artisans hautement qualifiés.
Au VIIe, les moines de Bèze remplacèrent l'oratoire du village par une chapelle. Deux siècles plus tard, elle fut transformée en église. Puis le temps passa, la construction fatiguée dut être remplacée, sans doute au XIIIe, avant de subir de nouvelles et importantes modifications entre 1781 et 1785. Quelques années seulement avant la Révolution de 1789, l'église romane Saint-Aubin d'Angers devint alors le temple de la Raison. Aujourd'hui, une fine flèche couverte d'ardoises surmonte l'ensemble tandis que l'abside arrière a retrouvé son charme.

Le XIXe vit la construction de la jolie mairie-école avec ses corps de bâtiments en U et sa cloche dominant l'ensemble. Les indispensables escaliers de secours lui donnent hélas triste mine. Le lavoir, du XXe également, a perdu sa fonction et la rambarde qui bordait son toit. On remarque encore au gré des rues, quelques maisons de maîtres et l'ancienne ferme du château dite ferme "Aux Escaliers" qui mérite un détour avec ses bâtiments d'habitation des XVI et XVIIe, ceux d'exploitation remontant au XIXe siècle.
Au sud-est, un pont aqueduc permet à la Biètre de se glisser sous le canal.
Venons-en aux traditions et légendes. Il existait autrefois au sud du village, une chapelle édifiée par le Comte Léjéas abritant la Vierge Marie. On rapporte qu'après leurs noces, les jeunes mariés allaient déposer leur gerbe de fleurs fraîches ou leur couronne au pied de la statue pour la prier de leur accorder le bonheur.
Un jour, un convoi tiré par deux bœufs passa par Aiserey. Ils tiraient un chariot chargé d'une magnifique cloche. Mais tandis que leurs conducteurs assoiffés se désaltéraient au village voisin, l'attelage reprit sa route. Soudain, sentant une fontaine proche, les bœufs tout autant assoiffés quittèrent la route pour se rapprocher de l'eau. Hélas, le terrain céda sous leur poids et la cloche bascula avant de disparaître, engloutie dans la fontaine Sozanne. Elle y est toujours, et on appela longtemps cet endroit le "Creux aux Bœufs". Mais qui connait aujourd'hui l'emplacement du Creux aux Bœufs et de la fontaine Sozanne ? Quoi qu'il en soit, vous pourrez toujours faire une pause au bord de la mare appelée… le "Creux aux… Chevaux" !
Pour terminer, rappelons qu'Aiserey fut le pays natal du docteur Étienne Tarnier, inventeur de la couveuse et du forceps.

Potangey et la Sucrerie sont rattachés à Aiserey.

Potangey. (Aiserey). On déniche ici un lavoir sur l'Oucherotte.

La Sucrerie. (Aiserey). L'ouverture du canal en 1832 voit l'installation sur le rivage de la commune d'Aiserey, d'usines et d'entrepôts. Deux ans plus tard, une huilerie est implantée par messieurs Chagot et Léjéas. En 1841, elle est transformée en féculerie, puis en 1857, en sucrerie. Modernisée en 1930, elle se dote d'une chaufferie à charbon. On y ajoute une distillerie d'alcool de betterave qui fonctionna de 1938 à 1965. À la fin du XXe, près de 400 planteurs de Côte-d'Or, mais aussi du Jura, de Saône-et-Loire et de Haute-Marne approvisionnent l'usine au rythme de 280 à 300 camions quotidiens. La carrière de Fleurey-sur-Ouche lui fournissait de la chaux ; il en fallait 25 kg par tonne de betterave. Le temps d'une campagne, d'octobre à décembre, la fabrique produisait 50 000 tonnes de sucre. Hélas, elle ne survivra pas au XXIe et deviendra un moulin à farine. De l'autre côté de la route, on observera une intéressante maison de maître en briques.
André Beuchot

Ferme bressane



Vie Sociale

Médecins, dentistes, infirmiers, kinési, orthopédiste, pharmacie, maison de retraite
Associations culturelles et sportives

Economie & Développement

Polyculture.

AISEREY - Zone d'activités commerciales et artisanales de LA CORVEE AUX MOINES - Zone industrielle de LA SUCRERIE


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


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