Aubigny-la-Ronce


©André Beuchot


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Maire Gérard ROY
Adresse - 21340 Aubigny-la-Ronce
Tél. 03 80 21 80 24 Fax 03 80 21 80 24
Email mairie.aubignylaronce@wanadoo.fr
Population 167 habitants. Aubignotins, aubignotines
Altitude 355 à 546 mètres Superficie 1179 ha
Situation géographique Sud de la Côte d'Or
Communauté de Communes CA Beaune Côte et Sud
Canton ARNAY-LE-DUC

Je suis fan de ma commune

Présentation

Traversé par la Drée, Aubigny-la-Ronce est situé à 18 km au Sud-Ouest de Beaune.
La commune est très proche du Parc naturel régional du Morvan.
Hameaux : La Chassagne, Lavault.

Plus d'infos

Une stèle gallo-romaine témoigne d'une origine très ancienne.

Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Jean-Baptiste, Chapelle Saint-Barthélémy.
Lavoirs.
Fermes anciennes, XVIIIè-XIXè siècles.
Presbytère, XVIè-XIXè siècles.

©André Beuchot

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UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Aubigny-la-Ronce

Un curieux de passage à… AUBIGNY-LA-RONCE. Canton d'Arnay-le-Duc. (Autrefois canton de Nolay).
Des camps antiques signalés par Paul Jobard en 1906 dans le bois du Larrey de Chaton au nord et sur l'éperon du cimetière au sud-ouest, marqueraient le début de l'occupation de la région. Une stèle funéraire gallo-romaine découverte en 1934 près du village, prénommée La Petite Lée, a été intégrée dans le mur du cimetière. On y découvre également les éléments regroupé d'un ancien autel. Une seconde stèle ¬conservée à Autun représentant le dieu Mercure fut trouvée sur le plateau du Pré de Manche, au sud du bourg. Un château fort dressé par la suite n'a pas laissé de vestiges.
À l'entrée sud-est du village, une niche dans le fut d'une croix en pierre XIXe abrite une statuette de la Vierge. En poursuivant vers le centre de la petite bourgade, on croise une demeure dite seigneuriale avec pigeonnier carré. Puis voici un bel ensemble avec tour rectangulaire et enfin le lavoir XIXe. Deux cents mètres plus loin, On observe encore l'antique bascule implantée sur une petite place, devant un crucifix, face à une fontaine, son abreuvoir et une petite maison de maître. En poursuivant, on débouche sur la grande place avec la mairie école d'architecture classique et l'église Saint-Jean-Baptiste à l'élégant clocher, toutes deux remontant du XIXe. La lumière tamisée par les vitraux met en valeur un bel autel sculpté en marbre d'Italie. Les curieux attentifs repèreront également un néflier centenaire.
L'ancien presbytère XVIe, remanié par la suite, se niche sensiblement à l'écart à l'ouest. Rattaché à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, il cache sur l'arrière un jardin potager et des parterres de fleurs menant jusqu'à un oratoire. Un grand-duc dressé sur un pignon surveille l'entrée du domaine. Le petit clocheton en bardeaux de la chapelle XVIIIe Saint-Barthélémy apparait à quelques pas.
De son côté, la forêt communale cache une carrière ayant fourni la pierre dans laquelle furent taillés des sarcophages mérovingiens.
Enfin, pour l'anecdote, il faut signaler l'existence d'une étonnante maison… hantée !

Jadis, une tentative d'exploitation de houille débuta à Aubigny-la-Ronce, en réutilisant entre autres, une machine à vapeur de la verrerie d'Épinac. Les premières explorations avaient été menées en 1859. La concession fut accordée en 1873 mais l'exploitation fut abandonnée en 1899, l'eau devenant envahissante. Dans une étude publiée en 1874, l'ingénieur des mines Ledoux, explique que : « les charbons d'Aubigny paraissent appartenir comme ceux d' Épinac, à la qualité dite demi-grasse, rendant 70 % de coke en grand et être, par suite, éminemment propres aux emplois métallurgiques, comme au chauffage sur la grille. Il fait remarquer que les vallées situées au sud et à l'est du plateau de la Côte-d'Or sont couvertes de vignobles et nourrissent une population riche et nombreuse, mais que le plateau lui-même et son versant occidental, qui sont relativement froids, ne produisent guère que des céréales ou des forêts, de sorte que les habitants y sont plus rares. Du coup, les environs d'Aubigny sont peu peuplés, et la création, sur ce point, d'une grande industrie minière nécessiterait d'importantes installations en logements, hôpitaux, écoles etc ». La découverte du charbon est due à M. Duchemin en 1859, au fond de la vallée de Roncevaux. Monsieur Ledoux poursuit dans son rapport : « On a foncé un puits qui a recoupé une première couche de houille à 13 mètres de profondeur. Dix-sept mètres plus bas, c'est-à-dire à 30 mètres au-dessous de l'orifice, on a ouvert une galerie à travers les bancs, dirigée à peu près nord-ouest/sud-est. Elle a recoupé la couche déjà rencontrée d'un côté du puits, à 9 mètres de ce dernier et à 55 mètres, une deuxième couche plus puissante. On a poursuivi le travers-banc jusqu'à 20 mètres au-delà de cette dernière. Il existerait, parait-il, à 12 mètres de la couche inférieure, une autre couche qui n'aurait été rencontrée que dans le Pied du travers-banc. Nous n'avons pu vérifier le fait, cette portion étant éboulée et inaccessible ». En 1880, 2 500 tonnes de houille seront achetées par les aciéries Schneider du Creusot et acheminées par la voie ferrée construite pour la mine de fer de Nolay-Changes. Selon un rapport de R. Feys réalisé en 1946, le puits Roncevaux fut ouvert en 1892 et atteignit 80 m de profondeur. Un puits de ventilation se situait à une centaine de mètres. Plusieurs autres petits puits furent foncés. Le puits de Chaton (commune de Santosse), foncé en 1875 à 1,4 km à l'est-nord-est, à la limite de commune de Santosse, atteignit 87 m et livra la majeure partie de la houille du secteur. Le réseau de galeries s'étendait sur 850 m, le point le plus bas atteignant - 115 m.
Après la guerre, un groupe de commerçants d’Épinac décida de rouvrir le site grâce à l'apport d'une pompe électrique, les galeries en mauvais état étant envahies d'eau. Pendant six ans, une petite trentaine de personnes s'activèrent pour dénicher une couche rentable, travaillant à genoux dans les galeries, après 35 m de descente. Il fallait 3/4 d’heure pour remonter un chariot de bon charbon avec un treuil à main. Des camions militaires GMC montaient ensuite le chargement jusqu'au village. Puis faute d'argent et de succès, le projet fut abandonné
À présent, il ne subsiste plus grand-chose du puits Roncevaux. Rails, wagonnets rouillés, treuil perdus dans les broussailles. Le puits lui-même est bouché et l'on ne peut plus distinguer, comme ces dernières années, un début de galerie qui s'effondra au bord du ruisseau. Lors de la descente dans la combe, les promeneurs croiserons une jolie fontaine abritée sous une coupole en pierre. (Plus rien n'est aujourd'hui visible au puits de Chaton).

La Chassagne. (Aubigny-la-Ronce). Selon la tradition, de nombreux souterrains et une salle souterraine se glisseraient sous l'ancien château XVIIe dont subsiste une partie du porche d’entrée. Le hameau conserve un lavoir hélas clos.

Lavault / Lavaut / La Vaut. (Aubigny-la-Ronce). Entouré d'étangs, le hameau a conservé un lavoir avec abreuvoir. Le jour de la libération du canton, un avion britannique Halifax de la RAF, chargé du ravitaillement avec six aviateurs à bord, s'écrasa suite à une erreur d’appréciation de l’altitude sur "le Haut du Grand Mont", entraînant la mort de quatre occupants. Une stèle a été érigée peu après sur la montagne, puis un avion en végétaux aménagé à l’échelle 1.
André Beuchot

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