Bessey-lès-Cîteaux


©André Beuchot


L'arrivée de la fibre optique à Bessey-lès-Citeaux


©André Beuchot

Maire Guy MORELLE
Adresse 2 rue d'Amont - 21110 Bessey-lès-Cîteaux
Tél. 03 80 29 73 06 Fax 03 80 29 78 46
Email secretariat@besseylesciteaux.com
Site https://mairiebesseylesciteaux.fr/
Population 691 habitants. Les Biassacois - Biassacoises
Altitude 190 mètres Superficie 1030 ha
Situation géographique Latitude: 47° 9' 20'' Nord - Longitude: 5° 9' 32'' Est
Communauté de Communes Plaine Dijonnaise
Canton GENLIS

Je suis fan de ma commune

Présentation

Bessey-lès-Cîteaux est situé sur l'axe Dijon - Saint-Jean de Losne. A seulement 3 km d'Aiserey, 6 km de Brazey-en-Plaine, Bessey offre la proximité de commerces, médecin, poste, boulangerie, SNCF et autres services.

Plus d'infos

L'arrivée de la fibre optique à Bessey-lès-Citeaux a été inaugurée par François Sauvadet, Président du Conseil Départemental de la Côte-d'Or mardi 25 avril 2023


Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Vincent du XIXè siècle.
La première bâtisse, modeste chapelle à l’origine de BAISSEY et partie du diocèse de Chalons, se situait au centre du cimetière d’aujourd'hui. En 1840 elle fut démolie et remplacée par l’église actuelle. Les deux cloches, l’une de 1492, la seconde de 1509, furent installées sur ce nouvel édifice (de même que le retable - de 1430, et une dalle funéraire gravée à l’effigie de Jeanne de Saint PERE décédée en 1574). Cette église abrite également l’original de la Madone de la chapelle de « Notre Dame de Lée ».

Le Retable :
Polyptyque sculpté (7 tableaux) représentant la passion du Christ.
Une œuvre magnifique de 1430, son auteur « Claus SLUTER » laissant le soin à son neveu « Claus WERVE » de l’achever.
Depuis 1840 jusqu’à ce jour, il est enchâssé dans le mur, derrière l’autel, à l’intérieur de l’église.

La Chapelle :
Ou « oratoire de Notre Dame de Lée » (notre Dame des Bois)
Origine 1565. Petite chapelle élevée à la demande de « Louis de BAISSEY » (chevalier de l’ordre et seigneur de la tour du bois en 1573). Elle renferme une copie de la Madone trouvée sur les lieux, dont l’original, qui semble remonter au onzième siècle, reste protégé dans l’église.
On retrouve l’histoire de cette statue ancienne, dans un discours de « l’abbé FORTHEY » curé de BESSEY les Cîteaux, prononcé en avril 1882.

Le Château du XVè siècle ; En 1671 démarre la construction du château de BAISSEY.
C'est au début du XVIIIè siècle que le capitaine LAVAL le fit achever tel qu’il est, avec perron, toit d’ardoise et parc. En 1730 ce dernier cède le château au sieur CLOPIN de BESSEY qui, pour se distinguer des autres, avait changé l’orthographe de son nom. C'est ainsi que BAISSEY devient BESSEY.
Pendant la seconde guerre mondiale, le château servit à héberger les pilotes américains de B-26 marauder du groupe 444, stationné sur la base de Longvic. Quelques fresques de ces années sont encore visibles. Aujourd’hui, c’est avec ses chambres d’hôtes que le château accueille les visiteurs.






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UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Bessey-lès-Cîteaux

Un curieux de passage à… BESSEY-LÈS-CÎTEAUX. Canton de Genlis.
Autrefois appelé Baissey, le village changea de patronyme au XVIIIe quand Clopin de Baissey modifia l’orthographe de son nom en Bessey, pour se distinguer des autres ! En arrivant d'Aiserey, on aborde le village en franchissant la Vouge sur un pont à trois arches. Le lavoir disparu y était par le passé accolé. Sur la droite, une maison bourgeoise, face à l'entrée du château, est parfois elle aussi surnommée "château".
Le véritable château XVIIIe couvert d'ardoises, calé dans son parc, a remplacé un édifice du XVe. Selon la tradition, un premier château aurait été construit sur l'autre rive de la Vouge. Mais le terrain étant trop marécageux, il fut démonté, dit-on, pierre par pierre puis remonté à son emplacement actuel ! Mais peut-être y-a-t-il amalgame avec la motte forte de Monjardin dont on devine la trace du ciel. Le château a gardé ses communs dominés curieusement par une horloge. Le parc recèle un curieux (faux) puits dominé par un obélisque et plusieurs buttes de terre cachant toujours une mystérieuse glacière. Le joli temple d'amour qui abritait trois belles grâces, a été transféré au jardin de l'Arquebuse à Dijon.
Durant la dernière guerre, le 444ème escadron de bombardiers installe son quartier général au château. Les officiers occupent une douzaine de chambres à l'étage. Tout autour, des tentes pyramidales sont dressées dans le parc pour la troupe. Les différents services se partagent le rez-de-chaussée et les dépendances. Originaire de L'Ohio, Vernon Prince devint très populaire en personnalisant le nez des bombardiers américains avec des motifs humoristiques et colorés. Il ajouta sur les carlingues les fameuses "Pin-Up" qui accompagnaient les aviateurs au combat. On installa au rez-de-chaussée du château, un bar pour fêter les missions réussies du groupe, pour oublier ses peurs, pour noyer son chagrin au souvenir des copains tombés au combat. On se tourna vers Prince pour décorer le bar. L'artiste peignit une superbe "Pin-Up" rousse symbolisant une femme anglaise et une "Pin-Up" brune, symbole de la femme américaine. Toutes deux figuraient comme porte bonheur. Le peintre ajouta un G.I. chanteur, sifflotant les mains dans les poches et un curieux personnage qui pourrait évoquer le clown du cirque Barnum.
Au cimetière, une belle croix en fonte trône sur un socle en pierre. Une chapelle se dressait jadis dans l'enclos et fut remplacée au XIXe par l'église Saint-Vincent dominée par la statue de son protecteur. Deux statues encadrent l'entrée surmontée par une rosace. L'édifice abrite de jolis bancs ornementés, une chaire à prêcher sculptée et surtout, un beau retable du XVe représentant la passion du Christ, enchâssé derrière l’autel. Une œuvre qui pourrait être attribuée à Claus Sluter et Claus Werve. L'église accueille aussi la Madone miraculeuse de la chapelle Notre Dame de Lée. De son côté, la mairie, également bâtie au XIXe, se distingue par son clocheton surmontant un oculus et ses trois fenêtres en plein cintre égayées de briques rouges. Outre un moulin sur la Vouge, la bourgade connue autrefois pour son osier, conserve la maisonnette en briques de son ancienne bascule.
Dans les environs du village, on remarquera à proximité la chapelle XVIe Notre Dame de Lée, construite à la demande de Louis de Baissey. C'est grâce à un jeune berger que la statue de la Vierge fut découverte. Il avait remarqué que ses brebis broutaient toujours une touffe d'herbe qui repoussait aussitôt. On creusa et la statue fut mise à jour. Hélas, personne ne pouvait la soulever. On sollicita quatre jeunes filles vierges et, heureusement, l'une des quatre, peut-être plus pure que les autres, la souleva sans problème et la statue fut emportée à l'église. Mais durant la nuit, elle s'échappa pour retourner sur les lieux de sa découverte où l'on édifia alors la chapelle en son honneur.
Dans les environs toujours, serait enterré le fabuleux trésor des moines, encore enrichi par les seigneurs locaux.
Une spécialité de fromage blanc sucré donna le surnom de "Flans" aux habitants.
Terminons avec une anecdote rapportée par le journal, "La Feuille du Village" du 27 février 1851. « Au moment où les vaches sortaient d'une étable de la localité pour aller à l'abreuvoir, l'une d'elles monte sur un tas de fumier et de là s'élance sur un toit de chaume d'une pente très rapide, le parcourt dans toute sa hauteur, sur une étendue d'environ vingt mètres, tombe ensuite de dix mètres à peu près, se relève aussitôt et ne peut être arrêtée qu'avec la plus grande peine. À quoi attribuer cette espèce de transport furieux ? Nous ne savons. La bête extraordinaire a été abattue le lendemain et détaillée aux habitants ».
André Beuchot

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L'arrivée de la fibre optique à Bessey-lès-Citeaux


Vie Sociale

Bibliothèque municipale (située dans la rue d'Aval, devant l'église) : offrant un large choix de lectures pour les petits et les grands


Les associations de Bessey :
Les Doigts de Fées : création et activités manuelles.
Les Joyeux Lurons : activités et voyages des anciens du village.
Notre Dame de Lée : pèlerinage, fêtes, et aide aux plus défavorisés.
FCBC : club de foot, gym et step.
Chorale "La Clé des chants".
Théâtre "Zig-zag".
Société de chasse.
Société de Pêche "Arc en ciel".
Coopératives scolaires : écoles maternelle et primaire.

Economie & Développement


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



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