Le Val Larrey


Mairie ©Marie Quiquemelle


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©André Beuchot


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©André Beuchot


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Maire GALAUD Samuel
Adresse 5 rue de l'Eglise - 21390 Le Val Larrey
Tél. 03 80 64 40 79
Email mairie.bierre.les.semur@orange.fr
Population 268 habitants.
Altitude 307 mètres Superficie 825 ha
Situation géographique Latitude: 47° 25' 10'' Nord Longitude: 4° 18' 2'' Est
Communauté de Communes CC des Terres d'Auxois
Canton SEMUR-EN-AUXOIS

Je suis fan de ma commune

Présentation

Le Val Larrey est une commune issue de la fusion de Bierre-Les-Semur et Flée
Bierre-Les-Semur est un Charmant village médiéval. Flée est traversé par la rivière l'Armançon.
Entre Auxois et Morvan, Le Val Larrey dans la vallée du Serein, est situé à 74 km de Dijon et se trouve à 2 km seulement du Parc naturel régional du Morvan.

Plus d'infos

ccbuttedethil.free.fr

Tourisme & Patrimoine

Sites remarquables : Eglise Saint-Léonard XVIè - XVIIIè siècles. Eglise Saint-Symphorien.
Château XVIIIè siècle classé Monument historique ; beau parc avec une pièce d'eau et une fontaine au milieu.
Croix.
L'église Saint Léonard est dotée d'une architecture très différente des églises que nous voyons généralement dans nos campagnes, elle fut chapelle du fastueux château de Bierre-les-Semur.
Restaurée en 1988 c'est un des édifices religieux les mieux restaurés de Côte d'Or. Une visite s'impose pour admirer ses lignes pures dues à l'architecte Dijonnais Charles Saint-Père au XVIIIe siècle.
L'église très ancienne avait été construite en 1223, l'un des châtelains de Bierre les Semur, le puissant Antoine II Chartraire de Montigny, richissime trésorier des Etats de Bourgogne construit en 1787 la ferme du hameau en référence à celle de la Reine Marie-Antoinette.

©Marie Quiquemelle

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Un curieux de passage à Le Val Larrey

Un curieux de passage à… VAL-LARREY. Canton de Semur-en-Auxois.
Commune née le 1er janvier 2019 de la fusion de Bierre-lès-Semur et Flée. Les villages étant bien séparés, ils sont traités de même.

Flée. (Val-Larrey). Sur l'emplacement d'un vieux château dont subsistent quelques vestiges, Louis Dupille de Saint-Séverin, trésorier du Roi Louis XV, dressa au XVIIIe un nouvel édifice, lieu de fêtes et de réceptions fastueuses de la Cour. Converti en hôtellerie, il garde une belle allure. On remarque deux échauguettes accrochées à la terrasse, une glacière, l'orangerie et un petit pigeonnier hexagonal. Une vieille tour ronde de l'ancienne forteresse a été aménagée en colombier. Le château de Flée fut bien malmené à la Révolution. En 1912, il passe aux mains de Jean-Marie et Philippe Morin qui se partagent les bâtiments. Une incroyable histoire commence. Si Philippe Morin s'installe dans sa nouvelle demeure, son frère, lui, vend en 1930 sa partie aux Pont et-Chaussées. L'aile nord est détruite à l'explosif en 1932, les matériaux récupérés servant à l'empierrement des routes. L'escalier d'honneur est démonté après sa vente à un habitant du village voisin de Juillenay. Quand à celui à double volée de l'arrière-cour, il est tout bonnement coupé en deux, comme l'ensemble de l'édifice. La première partie disparait, la seconde est toujours là, avec son aspect insolite. Heureusement, il sera sauvé de la ruine en 1980. Retrouvé, l'escalier d’honneur du XVIIIe est remonté. Très particulier il comporte 18 marches, soit une marche par siècle, le perron donnant accès à l’étage noble édifié au XVIIIe.
Édifiée contre le mur du château, l'église romane XIIe Saint-Symphorien, complétée et modifiée au fil des siècles, s'honore de peintures murales XIVe et XVIIIe éclairées par de beaux vitraux. Les Châtelains y disposaient d'une loge et au XVIIIe, ils firent déplacer le cimetière qui migra au nord sur les hauteurs.
Le village possède encore deux lavoirs, le plus grand se mirant dans un étang à l'ouest du bourg, une belle grange aux dimes (salle des fêtes), plusieurs belles croix et un pigeonnier carré.
Au nord, à 500 m à l'est du cimetière, à la lisière du bois, on déniche les vestiges d'une motte féodale, levée de terre entourée d'un fossé et un point d'eau qui pourrait lui être associé.
Enfin au nord-est, quand le lac de pont est vidé, on découvre le pont romain du moulin disparu "de la Ronce" qui enjambe l'Armançon (Il existait jadis deux ponts).
Autrefois, les enfants désobéissants étaient menacés d'aller à la "Chaire de l'Ogre". Les jours de vents violents, on raconte que les habitants s'attachaient ensemble de peur de s'envoler, ce qui leur valut le surnom de poltrons.


Allerey. (Val-Larrey). Un petit manoir XIXe se cache dans son parc. Un colombier rond et un pigeonnier carré qui vient d'être restauré attendent quelques volatiles, tandis que le vieux lavoir attend lui, une improbable lavandière.

Bierre-lès-Semurs. (Val-Larrey). Édifié au XVIIIe dans un beau parc, le château surnommé le "petit Versailles", reflète la splendeur du richissime seigneur Chartraire de Montigny, Trésorier des États de Bourgogne. À la fin de ce siècle, l'abbé Courtépée évoque "un beau et vaste château orné de bosquets, statues, pièces d'eau, jardins à l'anglaise avec un parc immense, ménagerie, faisanderie etc. La belle fontaine de la Prelée procurait au château de la bonne eau". En 1786, Marie-Antoinette se fait offrir une ferme au Hameau de Versailles. L'année suivante, Chartraire de Montigny fait construire en son honneur, à côté de son château de Bierre, sa propre ferme du Hameau, devenue à la fin du XXe un écomusée vivant qui sera hélas abandonné. Plus tard, Gaspard Monge puis le général Heudelet se succédèrent au château.
Hélas le temps de la gloire a une fin. Une partie de l'ensemble a depuis disparu. Le domaine fut morcelé, ses richesses dispersées et certaines de ses particularités oubliées. Ainsi, le temple d'amour XVIIe qui se dressait sur une île, se trouva transféré au parc de la Colombière à Dijon en 1965 sous l'impulsion du chanoine Kir. La grande pièce d'eau reste néanmoins encadrée par un château remanié au XIXe et l'étonnante église Saint-Léonard XIIe, très remaniée au XVIIIe par Chartraire de Montigny. De style néo-classique rare, elle semble de loin être construite en larges planches de bois horizontales. Ce curieux effet de trompe-l'œil se poursuit sur les deux tours carrées qui protègent le portail et une troisième tour qui porte une flèche de clocher à l'impériale avec campanile. L'intérieur accueille de remarquables boiseries sculptées et peintes, ainsi qu'une tribune supportée par des cariatides. À deux pas, la mairie-école restaurée mérite un coup d'œil. On s'attardera également au lavoir sans toit, alimenté par le lac du château qui déverse son eau par un tunnel glissant sous la route. Bordée de bornes coniques, elle fut baptisée route Royale. On observera également un curieux calvaire sculpté au socle trilobé orné de têtes.

Les environs cachent des trésors méconnus qui appartenaient eux aussi au domaine. En forêt, à 1 km à l'ouest, une petite chapelle encastrée dans la montagne surprendra les visiteurs. Son plafond voûté cloisonné en pierre ne manque vraiment pas d'allure. Plus loin, voici une ancienne grotte de rocaille malheureusement victime de nombreuses dégradations. Galeries, petites salles, passages intimes, ouvertures barreaudées à l'ancienne, le tout est surmonté d'une habitation maintenant en ruines dont on ne connaît plus l'allure. L'origine exacte du monument reste imprécise, les archives de Bierre-lès-Semur ayant brûlé en 1789. Mais il ne fait guère de doute qu'elle appartenait au château. En effet, Antoine Chartraire de Montigny fit appel en 1786 au paysagiste Jean-Marie Morel qui avait déjà travaillé sur le parc. Il lui demanda d’aménager un ermitage en dehors des limites de ce parc. Certainement cette grotte. Une cascade de plusieurs mètres de haut dégringolait autrefois sur l'arrière dans un décor bucolique. Pour l'alimenter, il fallut créer tout un système d'aqueducs drainant les eaux de la colline, dont les vestiges sont toujours bien visibles aux alentours dans des parties effondrées.
Enfin au sud du village, le Serein se glisse sous le joli pont de la Ramée avant de faire profiter le moulin de ses eaux capricieuses.

Lucenay. (Val-Larrey). Sur la petite place du hameau, une jolie croix en pierre et un vieux puits surmonté d'une pompe se côtoient. Dans un ouvrage consacré aux médailles et prix accordés dans les concours régionaux en 1870, on apprend que : "Voulant utiliser les ressources calcaires à sa disposition, Pierre Cortot ouvrit une carrière sur les terrains de la ferme de Montigny, y construisit un four à chaux, qui, placé en contre-bas du point d'extraction, permet d'amener directement, à niveau et au moyen d'un chemin de fer, le calcaire à l'ouverture du gueulard. Plus tard, un autre four à chaux, construit dans les mêmes conditions, fut établi sur la ferme de Lucenay par le propriétaire de cette ferme. Ces deux fours ont permis de chauler 190 hectares de terres et prés, à raison de 12 à 15 mètres cubes à l'hectare".
André Beuchot

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Que faire ?

De belles randonnées à cheval ou attelage, à pied ou en vélo.
4 circuits pour découvrir la Butte de Thil ; des circuits en boucle de 8 à 16 km, dont le circuit de la Ferme du Hameau.
Pêche.
A proximité : Musée Municipal de Semur-en-Auxois à 8 km environ ; Archéologie, Beaux-Arts, Sciences de la nature.


Fan de ma Commune

LEDDET
09/06/2018
Oui... C'est touchant. Un petit village qui plonge son regard vers le Serein, ayant à porter de main le parc du Morvan. La voie romaine le traverse... Elle porte le nom de route Royale et pointe son doigt vers la butte de Thil.

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