Maire Jean-Paul MAURICE
Adresse Grande Rue - 21320 Châteauneuf
Tél. 03 80 49 21 64 Fax 03 80 49 21 64
Email mairie.chateauneuf21@wanadoo.fr
Site www.chateauneuf-cotedor.fr
Population 93 habitants. Les Castelnoviens
Altitude 480 mètres
Superficie 1006 ha
Situation géographique Latitude: 47° 13' 8'' Nord - Longitude: 4° 38' 28'' Est
Communauté de Communes CC Pouilly-en-Auxois et Bligny-sur-Ouche
Canton ARNAY-LE-DUC
Village fortifié, classé parmi les plus beaux villages de France et proche des communes de Bouhey, Vandenesse-en-Auxois et Sainte-Sabine, Châteauneuf est situé à 26 km au Nord-Ouest de Beaune et à 50 km de Dijon.
La rivière la Vandenesse traverse la commune.
La forteresse de Châteauneuf, d’architecture militaire bourguignonne du 15e siècle, est située au cœur d'un village médiéval préservé. Elle domine la vallée du canal de Bourgogne et est situé à proximité de Pouilly-en-Auxois. Eglise Saint-Philippe et Saint-Jacques, XVè siècle.
Château fort, origine XIIè siècle.
De très belles anciennes maisons ; Maison de Saint-Georges, XVIè siècle - Maison dite du mouton, XVIè siècle - Maison dite Échoppe du Potier d'étain, XVIIè siècle.
Lavoirs. Belvédère et Croix.
© Frédéric Chomard
© Frédéric Chomard
© Frédéric Chomard
UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !
CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr
Un curieux de passage à… CHÂTEAUNEUF.
Pittoresque village de Côte-d'Or très connu, protégé par la masse fière de son château, "neuf" par opposition au "vieux" château de Chaudenay installé de l'autre côté de la vallée. Bel exemple d'architecture militaire bourguignonne du XVe, le château se dresse sur l'emplacement d'un ancien camp préhistorique. Le site de Châteauneuf est d'ailleurs riche en vestiges de cette époque, d'autres camps ayant été reconnus aux lieux dits : Saint-Julien, Grands Chetons, Butte de Chaumont où l'on devine une cinquantaine de tumulus et, enfin, sous les Rochers de Chaumont qui livra un important mobilier dont des cercueils de pierres.
Mais revenons au château, fondé au XIIe quand Jean de Chaudenay édifia un "château neuf" dominé par un puissant donjon pour son fils, Jean, qui prit ensuite le nom de Jean de Châteauneuf. Les défenses furent renforcées, tours, remparts, courtines, pendant la guerre de Cent Ans. Condamnée au bûcher en 1457pour avoir empoisonné son époux, Catherine de Châteauneuf sera la dernière de la lignée des Châteauneuf. L'édifice revient alors au Duc de Bourgogne. Au XVe siècle Philippe le Bon le confie à son conseiller, Philippe Pot, qui ajoute deux nouveaux logis et une chapelle ornée de peintures murales. À partir du XVIe siècle, il change plusieurs fois de propriétaires, puis arrive aux mains du comte de Vogüe qui en fait don à l'État en 1936. Seule la vieille tour carrée subsiste donc aujourd'hui des origines. Ce qui étonne lors de la visite, reste l'harmonie entre les défenses massives, tours, pont-levis et les logis au style plus élégant, première amorce de Renaissance. Dans la chapelle, on trouve une réplique du tombeau de Philippe Pot, l'original étant conservé au musée du Louvre. Le Logis des hôtes restauré, accueille depuis peu un centre d'interprétation.
Derrière le château s'étire le bourg avec ses vieilles maisons des XIV, XV et XVIe siècle, bordant les rues et ruelles où il fait bon flâner tout en recherchant les multiples sculptures, cadrans solaires, bas-reliefs et blasons qui les décorent (maison du Mouton XVIe avec sa tourelle, maison du Potier d'étain XVIIe…etc.). On croise plusieurs pigeonniers carrés et l'ensemble mairie-école, anciennes halles XIXe dominées par un campanile. À la fin du XIXe, Châteauneuf organisait six foires par an, rappelées par le nom des places : place aux Cochons, aux Bœufs, aux Chevaux, aux Ânes, aux Moutons….
Au sud de la cité, l'église paroissiale de Saint-Philippe et Saint-Jacques du XVe, s'ouvre par un beau portail Renaissance. Recouvert d'ardoises, le clocher massif reconstruit en 1821, se termine par un lanternon qui proviendrait de Pommard. Le sanctuaire protège de belles statues des patrons de la paroisse, une rare Vierge à l'Oiseau du XIVe et la Vierge miraculeuse trouvée dans un chêne (voir plus bas). Dissimulée à la Révolution, elle retrouva sa place en 1831. Le lundi de Pentecôte, les habitants organisaient une procession à Notre-Dame du Chêne pour obtenir grâce et protection. L'église accueille chaque année pour Noël, une crèche vivante. Autrefois, les habitants se rendaient à la messe de Noël en cortège. On raconte qu'à l'entrée de l'église, un marguillier faisait siffler son fouet pour éloigner les loups et les chiens qui hurlaient à leur approche.
Citons encore les deux lavoirs XIXe, situés presque l'un sous l'autre. Le premier, sans toit, 30 m au nord de l'église, s'entoure d'un joli pavage. Le second, situé à 50 m du cimetière, fut construit, chose peu courante, sur l'emplacement d'un lavoir plus ancien. On trouvera à proximité un bel ensemble de quatre abreuvoirs en pente complétés par une jolie mare. Sur la montagne, à l'est, La ferme abandonnée de la Borde cache les ruines d'un pigeonnier que certains baptisent "tour à feux". Néanmoins, les vestiges d'une "tour à feux gauloise" auraient été découverts au sud de cette ferme.
Au nord du bourg, passé la porte nord, outre une belle allée de tilleuls tricentenaires, on déniche le départ d'un sentier fléché. Il conduit aux ruines de l'Ermitage de Saint-Julien, fondé au XIIIe par les seigneurs de Châteauneuf pour deux ermites. On y soigna, dit-on, les pestiférés puis les lépreux. Un cimetière de pestiférés s'étendait à proximité. À la fin du XVIIIe, l'abbé Courtépée signale que l'on pouvait y dénombrer six tombes. Il indique aussi que l'ermitage abandonné par les moines, accueille un jardinier qui habite les lieux délaissés où subsiste un beau pavillon orné de tableaux de Greuze, Verniet et Teniers. Au milieu du XVIIe, l'ermite Jérome de Montbaut, devait dire une messe à la paroisse tous les dimanches. Aujourd'hui, les ruines instables disparaissent peu à peu. Les fenêtres de la chapelle attirent les regards et on remarque la présence de culs de lampes ornementés. L'un arbore une tête de bœuf et des feuilles d'érable, un autre des pampres. On remarque aussi l'emplacement d'un four.
À quelques pas de là, la chapelle XVIIIe Notre-Dame du Chêne fut édifiée près d'une ancienne voie romaine. Elle honore une Vierge découverte dans le creux d'un chêne par des bûcherons. La statue, fut rapportée au village mais elle retourna nuitamment sur le lieu de sa découverte. Plus tard, le seigneur de Châteauneuf tenta de la placer au château, mais la Vierge s'enfuit encore. La châtelaine fit alors ériger la chapelle. Enfin, emportée à Solle par un habitant qui voulait profiter de son pouvoir contre la grêle, elle retourna encore une fois, seule, dans la forêt. Aujourd’hui, la chapelle abrite une Vierge en plâtre style sulpicien.
De l'autre côté du vallon de La Creuse, au sud-est, cachés dans les taillis, près d'une source, on déniche les restes de la chapelle Saint-Clément. Elle aurait été édifiée sur l'emplacement d'un lieu de culte païen. On raconte que Catherine de Châteauneuf l'aurait fait construire après l'épidémie de peste qui entraîna la mort de son premier mari en 1439. Version contestée puisque d'autres affirment qu'elle fut édifiée plus tard, après la mort de son second mari qu'elle avait empoisonné. Elle fut condamnée au bûcher, mais aussi à faire édifier une chapelle expiatoire. Cette chapelle aurait abrité des reliques de saint Clément. En 1695, le culte se déplaça à la chapelle Notre-Dame-de-la-Chaume (Notre-Dame du Chêne). Mais le pèlerinage semble avoir perduré, tandis qu'un passage du vicaire de l'évêque, la même année, nous apprend qu'elle servait déjà d'étable. Enfin en 1788, un ermite s'y serait installé. Depuis l'antiquité, la source voisine était visitée pour ses vertus guérisseuses et fut longtemps un lieu de pèlerinage pour les malades atteints des "fièvres". Au début du XXe, ils venaient encore chercher de l'eau pour lutter contre l'épidémie de grippe espagnole. Pour leur part, les fontaines de Mu et de Châtoillon accueillirent un rouissoir à chanvre. Plus au sud, la ferme de l’Hôpital rappelle la présence d’un hôpital ou "Maison Dieu" connue au XIIe.
Une petite légende pour terminer : Un des seigneurs de Châteauneuf eut la chance inouïe de rencontrer à la fontaine Madame, une fée merveilleuse dont il tomba immédiatement amoureux. Hélas, la belle s'évanouit aussitôt laissant le chevalier se lamenter : « j'ai perdu ma dame, j'ai perdu ma dame ! ». Ce qui légua ce nom à la fontaine. Est-ce une variante ? On rapporte également qu'en se promenant, le seigneur Raymond, baron de Châteauneuf, rencontra une charmante jeune fille près d'une fontaine et lui demanda de l'épouser. Elle accepta, tout en gardant mystérieuse sa naissance et demanda en cadeau de noces, la construction d'une tour autour de la fontaine où ils s'étaient rencontrés. Elle seule en avait la clé. Mais un jour, le baron réussissant à y pénétrer, découvrit son épouse se baignant au milieu de plusieurs naïades. Il ne put retenir un cri à la vue de ces mélusines, et aussitôt, toutes disparurent.
© Frédéric Chomard
© Florence Maurice
Les commissions consultatives et les associations de la commune de Châteauneuf ont vocation, par l’organisation et le soutien de manifestations festives, d’expositions, etc., à faire connaître ses richesses régionales, naturelles, architecturales et historiques, de contribuer au rayonnement culturel du village et de participer au développement du tourisme local et régional.
Hôtels, gîtes, restaurants, commerces, artistes.
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
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Visitez le village: son château du XIIème siècle, son église du XVème siècle, ses maisons de marchand du XIVème au XVIIème siècle, son Belvédère avec sa croix de mission, ses forêts, ses chemins de randonnée, etc.
Visitez son église: L'église Saint Philippe et Saint Jacques avec ses statues de "La vierge à l'Oiseau" du XIVème siècle, de Saint-Jean-Baptiste du XVème siècle, de Notre Dame du Chêne, sa chaire de 1538, ses cloches du XVIème et XIXème siècle, etc
Visitez le Château :
En basse saison : Du 1er janvier au 14 mai et du 15 septembre au 31 décembre : de 10h à 12h30 et de 14h à 17h45 -
Du 15 mai au 14 septembre (haute saison) : de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h45 -
Fermé les lundis, les 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre, 25 décembre.
Visites commentées en français des bâtiments et des combles sur réservation.
Accessibilité : Tour accessible aux personnes à mobilité réduite avec aide.
En été ; visites nocturnes, spectacles divers, animations pour les enfants, art contemporain, concerts ...
Tous les deux ans, l'association "les Amis de Châteauneuf" organisent un marché médiéval : animations des rues permanentes, plus de 50 exposants, restauration, spectacles de chevalerie.
amischateau9@gmail.com, www.chateauneuf.net
Toutes les informations et manifestations sous www.chateauneuf-cotedor.fr