Corcelles-les-Monts


©André Beuchot


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Maire Gerard Herrmann
Adresse 15, rue Eiffel - 21160 Corcelles-les-Monts
Tél. 03 80 42 93 40
Email mairie@corcelles-les-monts.fr
Site www.corcelles-les-monts.fr
Population 655 habitants. Les Corcellois et Corcelloises
Altitude 500 mètres Superficie 1433 ha
Situation géographique Latitude: 47° 17' 40'' Nord - Longitude: 4° 56' 18'' Est.
Communauté de Communes Dijon Métropole
Canton DIJON6

Je suis fan de ma commune

Présentation

Très proche des communes de Flavignerot, Velars-sur-Ouche et Marsannay-la-Côte, Corcelles-les-Monts est situé à 8 km au Sud-Ouest de Dijon.

Plus d'infos

Pour les passionnés d'Astronomie ... Allez à l' Observatoire des Hautes Plates à Corcelles-les-Monts ;
Société Astronomique de Bourgogne -
03 80 36 44 13.
infos@sab-astro.fr -
www.sab-astro.fr


Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul, XIXè siècle.
Château au hameau de Gouville.
Lavoir.
Cadran solaire.

©André Beuchot

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UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Corcelles-les-Monts

Un curieux de passage à… CORCELLES-LES-MONTS.

Montagne tabulaire entourée de sources le Mont Afrique est bien connu des Dijonnais qui voient souvent en lui le point culminant du département, alors que ses 600 m sont dépassés de 123 m par le Mont de Gien (Côte-d'Or administrative, à Ménessaire) et de 41 m par le bois de Pierre Saux (Côte-d'Or géographique : à Détain et Bruant). Depuis toujours, ce site privilégié a attiré l'homme, comme en témoigne la présence d'un éperon barré à l'est. Plus tard, lors de la construction du chemin de ronde qui ceinture la montagne, on découvrit des objets gallo-romains. Des fouilles furent entreprises au lieu-dit maintenant "Camp de César", permettant de trouver des monnaies des légions "Africa". Si certains pensent que le nom du bourg vient de cette découverte, d'autres rappellent que "affrique" en patois, signifie escarpé. Par ailleurs, sur les pentes du Mont Afrique, les fouilles livrèrent un sanctuaire des sources comptant deux salles, daté du IIe siècle avec un mobilier varié : autel quadrangulaire en pierre blanche orné de personnages sculptés, Minerve, Vénus et Apollon, couteau, statuette de Minerve… Jadis Corcelles-les-Monts était connu pour ses eaux minérales ferrugineuses. Au nord-ouest, la fontaine du Naizou fait référence à un ancien "naizoir" situé en contrebas, rouissoir où on faisait tremper le chanvre. Le ruisseau coule dans la pente en formant une petite coulée de tuf. Le système de captage de l’eau fait la particularité cachée de cette fontaine. Deux tunnels collecteurs aux murs poreux côté pente et étanches côté vallée, récupèrent les eaux qui suintent et les envoient au débouché actuel.
Au lendemain de la défaite de 1870-1871, Dijon fait partie des villes choisies pour constituer une deuxième ligne du système de défense de Séré de Rivières. Un ensemble de forts est construit tout autour de l'agglomération entre 1875 et 1883. Le mont Afrique abritera l'ultime point de résistance. On dresse en 1878 et 1879, un réduit pour 600 hommes entouré de plusieurs batteries. Appelé réduit Lambert dans le système Boulanger de 1887, il comprend un poste de communications optiques à héliographe communicant avec les forts alentours. Un fossé avec escarpe et contrescarpe, parfois recouvertes de pierres, protège le fort qui mesure environ 60 mètres sur 40. Pour défendre les flancs, des tourelles de tir marquent les angles. On aperçoit à travers l'une d'entre elles, le souterrain en ruines de communication avec le centre du fort. Un pont fixe enjambe le fossé. Le site est à présent occupé par un chenil de la police municipale dijonnaise. Trois batteries en ruines autrefois commandées par le réduit central, subsistent sur le chemin de ronde du Mont Afrique. On repère également les bornes militaires délimitant le territoire de l'armée. Il faut imaginer le terrain dégagé de sa végétation pour comprendre la direction des tirs possibles depuis les plates-formes de trois batteries. Un amer, point de repère fixe facilement identifiable, est ajouté plus tard pour la navigation aérienne. En 1924, on érige à sa place un puissant phare inauguré par le maire de Dijon, Gaston Gérard et le général Jacques-Théodore Saconney en 1925. Il sera le premier phare terrestre de grande puissance, pour les avions qui progressent alors à vue. Quelques années auparavant, un Farman Goliath s'était écrasé à proximité. Le phare se trouve au croisement des routes Paris-Suisse-Italie et Paris-Méditerranée. Sa portée moyenne de 150 km, pouvait être doublée par temps clair. Il était même, dit-on, visible dans certaines conditions jusqu'à 400 km depuis une altitude de vol. Huit lentilles de deux mètres de diamètre, d'une puissance d'un milliard de bougies, illuminaient le ciel toutes les dix secondes. En 1946, le phare est mitraillé par un avion américain et le mécanisme détruit. On le remplace en 1946 par quatre nouvelles lampes, d'une puissance de 40 000 Watts chacune, équipées de lentilles de 1,70 m de diamètre. Désuet avec l'arrivée des nouvelles technologies, le phare est vendu en 1961 pour être détruit. Il n'en reste que la partie basse, plantée sur l'ancien fort de 1879.
Deux grandes tours en béton se dressent aujourd'hui sur le Mont Afrique, dont une haute de 65 m. Visibles de très loin, elles étaient utilisées par les télécommunications et la télévision avant d'être réaffectées. En contrebas du chemin de ronde, dans les roches du flanc est, s'ouvre la grotte du Boucher, composée d'une seule petite salle. Derrière la batterie nord, se cachent de petites falaises équipées sommairement pour l'escalade. De là, le panorama sur la vallée de l'Ouche est splendide et la vue s'étend très loin vers Saussy et le plateau de Langres.
C'est ici selon la légende, et non sur le Mont Ararat, que s'échoua jadis l'arche de Noé. Noé sauvé du déluge qui planta sur le flanc de la montagne le premier pied de vigne. Celui-ci se multiplia et, bientôt, il fallut penser au stockage du futur vin. Noé eut alors une superbe idée. Arrachant quelques planches courbées à son arche, il créa le tout premier tonneau qui aujourd'hui encore, reste le meilleur et le plus noble récipient inventé pour conserver le vin.
Le village qui pourrait tirer son nom de Corcelloe = petite ferme ou de cortis = petit domaine, possède deux lavoirs, une ancienne école publique, un rucher et une église du XIXe vouée à saint Pierre et saint Paul qui s'ouvre par un porche d'entrée fier de deux colonnes. Dans le haut du village, une demeure bourgeoise XIXe parfois surnommée "le château", conserve d'agréables petits communs et un petit parc agrémenté d'un plan d'eau. Le village compte deux cimetières, le plus ancien dissimulé derrière ce château. Corcelles-les-Monts détenait aussi jadis une magnanerie.
À l'est, la Grange du Pré ou Rente du Prey, propriété au XVIe de la famille de Macheco, est cédée au XVIIe à la famille Joly. Puis le grand bailli d'épée du Dijonnais, Legouz de Gerland, seigneur de Jancigny et Gerland, l'achète en 1747, mais ne la garde que peu de temps, la revendant en 1759 à Henriette Marie de Chintré. Le domaine prend le nom de Gouville (Goux Ville jusqu'en 1778). Au gré des changements de propriétaires, il passe finalement à la famille Darcy. Le château sera modifié au XIXe. Implanté sur une terrasse, le corps de logis d'aspect sobre est encadré par quatre tours d'angle carrées. L'orangerie voisine, dominée par un fronton accueillant une statue, arbore une façade rehaussée de briques colorées lui donnant belle allure. Calé dans son parc à l'Anglaise, l'ensemble conserve d'importants communs, une mare et un colombier rond. Il ne se visite malheureusement jamais.
Aménagé en parc naturel, la combe à la Serpent cache, outre une multitude de cabottes, certaines avec des meurtrières pour tirer les grives, un magnifique rucher en pierres sèches (apié) avec galerie intérieure, exemple unique en France. Enfoui sous la végétation durant des années, il n'a sans doute pas livré tous ses secrets. Son origine est incertaine, mais on trouve sa trace sur le cadastre de 1812. De conception très élaborée, le rucher est construit sur trois niveaux, avec des abris sous roches et des escaliers aménagés. On compte 48 niches d'une très belle architecture. À la belle saison les ruches étaient placées dans le mur extérieur et à partir de la Saint-Ambroise, saint patron des apiculteurs, elles étaient rentrées à l'abri du froid dans les niches d'hivernage. D'autres ruchers se dissimuleraient toujours dans la végétation. Sur les hauteurs, à l'entrée est de la combe de Morjemain, le mémorial des aviateurs commémore la chute du "Super Goliath" en aout 1930, suite à des soucis mécaniques. Quatre aviateurs du 22e régiment d'aviation de Chartres trouvèrent la mort. L'observatoire astronomique des Hautes Plates fut édifié sur les hauteurs de la rive droite de cette combe.
Au nord, on trouvera dans la combe Maréchal, le plus gros alisier connu de Bourgogne. À l'ouest, le promeneur dénichera les levées de terre d'anciens fourneaux dans la combe de Notre-Dame d'Étang.

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©André Beuchot

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