Courtivron


©André Beuchot


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Maire Luc Baudry
Adresse 2, place de la Mairie - 21120 Courtivron
Tél. 03 80 75 15 71 Fax 03 80 75 15 71
Email mairie.courtivron@wanadoo.fr
Population 160 habitants. Les Evroniens
Altitude 307 - 475 mètres Superficie 1563 ha
Situation géographique 47° 32' 28'' Nord - 4° 58' 00'' Est
Communauté de Communes Vallées de la Tille et de l'Ignon (Covati)
Canton IS-SUR-TILLE

Je suis fan de ma commune

Présentation

Courtivron est un beau village, dans un joli vallon, arrosé par l'Ignon qui se divise là en plusieurs branches. Dès 1007, Courtivron (In Curte-Evronis) est mentionné par un acte de donation du Chevalier Albéric. Anciennement, Courtyvron, Cortivio, Cortevronda, paroisse sous le vocable de la Vierge, n'était autrefois que l'annexe de Tarsul, desservie par les chanoines de Saulx. On ne connaissait pas à Courtivron de seigneurs avant les Seigneurs de Saulx, au XIIè siècle. En 1618, le seigneur et ses habitants firent construire sur la place appelée "l'Arche de Courtivron" une église érigée en cure en 1636 ; alors Tarsul devint son annexe. Il y a jusque vers 1861 une forge et un martinet, qui ont disparu alors comme toutes les usines de ce genre. Une huilerie et un moulin aussi n'existent plus. En 1858, une filature de coton - disparue en 1892 - employait 140 ouvriers. Le seul écart existant est la Rente de la Jument au sud-ouest du village. Elle est mentionnée en 1234.

Plus d'infos

Aire de pique-nique.
Gîte (Domaine de la Grande Garenne) Tél.:03.80.75.10.73
Hébergement insolite (Lodges du Grand Cerf Blanc) Tél.:03.80.75.10.73

Tourisme & Patrimoine

Village Fleuri

Château-fort du XVè siècle et son donjon carré avec mâchicoulis reconstruit aux XVIIè et XVIIIè siècles. Église bâtie en 1841 renfermant 2 Vierges à l'Enfant des XVè et XVIè siècles. Lavoir à plancher mobile de 1857. Site de la Vierge Noire érigée en 1873. 5 calvaires.
Courtivron est remarquable pour ses truffes, aussi les habitants ont-ils le sobriquet de truffiers ou cochons.



©André Beuchot

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UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Courtivron

L'histoire de la cité nous rappelle qu'au XVIIe, les habitants furent obligés de payer au vicaire de Tarsul une somme annuelle, au moyen de laquelle le seigneur de Courtivron dut faire célébrer dans l'ancienne église, une messe basse chaque dimanche et fête solennelle. Anciennement, Courtivron n'était que l'annexe de Tarsul, desservie par les chanoines de Saulx. En 1618, le seigneur et ses habitants firent construire une église sur la place appelée, "l'Arche de Courtivron". Les rôles s'inversèrent en 1636 quand elle fut érigée en cure, Tarsul devenant l'annexe.
Aujourd'hui, l'église paroissiale XIXe s'ouvre après quelques marches, par un beau portail soutenu par deux fortes colonnes en pierre. La tour du clocher à deux étages, surmontée d'une fine flèche en ardoises, a eu quelques peines à loger son horloge. Parmi le mobilier, on relève deux Vierges à l'Enfant XVe et XVIe mises en valeur par les vitraux.

L'Ignon se divise ici en plusieurs branches semblant bien inutiles. C'est oublier qu'autrefois, une huilerie et un moulin profitèrent de la rivière, puis une forge, un haut fourneau connu dès 1656, disparu au XVIIIe, situé à environ 500 m à l'est de l'église et un martinet fonctionnaient sur ses rives. Au XIXe, l'abbé Denizot rapporte que la mine de fer de Courtivron était estimée.
De son côté, le vieux château encadré par deux des bras de l'Ignon, profite encore indirectement des flots qui alimentent ses douves en eau. Bien caché dans son parc, il dessine un plan complexe avec plusieurs retours d'ailes. Certains toits en petites tuiles dessinent des motifs géométriques. Côté cour, la vigne vierge couvre partiellement les murs où l'on repère les vestiges d'un grand cadran solaire du matin. S'il est difficile de retracer l'histoire complexe du château, on apprend néanmoins que le sculpteur Bourguignon Dubois, réalisa des statues de Diane et Apollon pour le grand salon. Château fort au XVe, il accueillit la chapelle fondée en 1379 à Saulx-le-Duc par Jean de Saulx. Le château traversa les siècles en recevant d'importants personnages. S'ils n'ont pas connu une grande célébrité, certains méritent pourtant d'être rapidement cités. Le plus ancien seigneur connu fut Odo de Saulx en 1118. En 1361, Jean de Saulx, châtelain de Saulx et seigneur de Courtivron, fut mandé pour se trouver "en armes et en chevaux" afin de servir en Auxois le dimanche après la quinzaine de Saint-Jean Baptiste, pour résister aux ennemis du roi qui voulaient entrer en Bourgogne. Plus tard, Jean de Saulx II, seigneur de Courtivron, fut désigné chancelier de Bourgogne en 1404 et le roi de France Charles VII, le nomma conseiller de son Grand Conseil en 1412. La terre de Courtivron changea encore plusieurs fois de mains, passant aux Beaufremont, Mailly, Compasseur de Vitrey… Le septième des Compasseur fut maître de camp, chevalier de Saint Louis et de l'Académie Royale des Sciences. Thérèse Fyot, son aïeule, s'attacha à apprendre à lire aux enfants pauvres du village.
Pièce maîtresse du château actuel, le donjon, puissante tour carrée en pierre de bel appareil, reconstruit aux XVII-XVIIIe, maintenant surmonté d'une toiture en ardoises bordée par les restes des anciens mâchicoulis. D'un côté, s'accrochent les latrines, de l'autre, une tourelle hexagonale. Du sommet, on domine le parc boisé qui s'étend au sud. Au nord, des jardins à la française s'étirent entre les communs et l'ancienne orangerie pour rejoindre un pavillon XIXe au toit d'ardoises. Le tout limité de chaque côté par un des bras de l'Ignon. Le parc cache également une glacière.
Au début du XIXe, J-B. Soulet aménage une filature dans le château. Pour cette dernière, on barre l'Ignon, on met en place des digues au détriment du moulin, on édifie une usine, long bâtiment en pierre d'une trentaine de mètres de longueur. En 1810, la filature fonctionne correctement et dès les années 1820, elle est progressivement agrandie puis équipée de 18 métiers à tisser type "Mulle-Jenny" et quatre métiers à tisser en continu. À la mort de M. Soulet, elle est rachetée en 1836 par Mrs Forgeot et Badet. Rapidement, M. Forgeot en devient le seul propriétaire. La filature consomme alors 50 tonnes de coton par an. En 1841, Nicolas Abrand acquiert l'établissement. En 1856, sa meilleure année, l'entreprise emploie 156 personnes. En 1860, on dénombre 21 métiers à tisser implantés dans un long bâtiment sur deux ou trois niveaux dominé par une cheminée. Mais la crise arrive. Le prix du coton venant d'Amérique grimpe, les marges diminuent et un projet d'annexe dans les anciennes forges de Tarsul est abandonné. Reprise en 1875 par Félix Abrand, fils de Nicolas, elle fermera ses portes définitivement en 1892. Les bâtiments de la filature seront démolis par le nouveau propriétaire du domaine, la famille de Courtivron. Aujourd'hui, il ne subsiste de cette grande époque que les logements des ouvriers à l'ouest et le bâtiment de la turbine dans le parc du château.
En 1857, un lavoir, destiné à quinze laveuses est commandé à l'architecte Henri Degré. Hélas, le niveau de l’eau dans le bief, dépendant des besoins en force motrice de la filature, varie sans cesse. Les planches à laver se retrouvent régulièrement sous l'eau, ce qui fait grogner les lavandières. Elles devront patienter 20 ans avant que le problème ne soit résolu avec un plancher mobile actionné par un treuil que les femmes ajustent au niveau de l'eau.
À l'entrée ouest, on remarque la maison de maître au toit d’ardoises du domaine Huot et ses annexes bordant la rivière. La cité compte également une Vierge Noire XIXe dominant le village et deux croix en pierre de part et d'autre du bourg, la plus jolie à l'entrée ouest.
Le bourg fut célèbre pour ses truffes, les habitants portant le sobriquet de Truffiers ou Cochons. Selon la tradition, un ancien curé du bourg, un nommé Bézard, datait ses lettres de "Truffière" en parlant de Courtivron.
Deux gouffres, se nichent dans les environs. Le gouffre du Carrefour de l'Étoile, célèbre croisée de chemins, s'enfonce pendant une quarantaine de mètres accidentés. (Passages instables). Proche de Vernot, l'immense entrée du gouffre ou Peuptu du Bois des Charmes, large de 30 m, se découvre sur le flanc droit du vallon. Vaste entonnoir ressemblant au Creux-Percé de Pasques, il atteint 27 m de profondeur, mais aucun réseau n'a encore été découvert. Citons aussi la petite grotte de la combe Vouaillon d'une quinzaine de mètres, les carrières souterraines de Grande Garenne (inaccessibles car dans un parc de chasse) et la grotte des Vipères. Bien connu des spéléologues, le gouffre de la Miale ou Peuptu de Champvau se situe sur le territoire de Salives.
Au sud-ouest, la rente de la Jument mentionnée en 1234, cache une jolie mare. En prenant la route qui la rejoint, au départ de Courtivron, deux arbres centenaires apportent leur ombre à une croix en pierre sculptée.
Pour en savoir plus sur l'histoire de la filature, consulter le livre très bien documenté de Jean-Pierre Roussel : "La filature de Courtivron", Société d'histoire Tille-Ignon (Association qui édite de nombreux ouvrages sur ces 2 vallées : https://www.histoire-tille-ignon.fr/).
André Beuchot





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