Maire CHANUSSOT Michèle
Adresse 1 Grand'Rue - 21120 Dienay
Tél. 03 80 95 18 87 Fax 03 80 95 18 87
Email dienay@covati.fr
Population 278 habitants. les Diénatiens
Altitude 290 mètres
Superficie 1538 ha
Situation géographique Diénay est situé à 22 km au Nord-Est de Dijon. Entourée par les communes de Villecomte, Is-sur-Tille et Chaignay.
Communauté de Communes Vallées de la Tille et de l'Ignon. (Covati)
Canton IS-SUR-TILLE
Situé à 4 km d'Is-sur-Tille et 20 km de Dijon, petit village niché dans la verdure et traversé par l'Ignon (1ère catégorie).
Ce site Gallo-romain d’environ 6 hectares, situé à la sortie du village, a fait l’objet de fouilles de 1958 à 1963. Un monument a été érigé en 1974 par la commune sur la déviation RD 901.
L’église a été édifiée sur une ancienne chapelle du XIè siècle. Sa construction s’est faite sur plusieurs siècles du XVIè au XVIIIè. Elle est sous le vocable de Saint-Corneille. Elle renferme une statue de Saint-Pierre classée du XVè siècle. Une glacière du XVIIIè siècle a été construite par Charles Vaillant de Meixmoron, propriétaire du château à l’entrée du village. Elle a été complètement rénovée.
Le lavoir a été construit en 1838, rue de l’Abreuvoir. Il se situe sur le bief de l’Ignon qui servait à alimenter la turbine de l’ancien moulin. Haras de la province de Bourgogne (1779-1790).
Site Gallo-romain
La glacière Royale
©André Beuchot Les 7 fontaines
UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !
CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr
Un curieux de passage à… DIÉNAY. Canton d'Is-sur-Tille.
L'époque gallo-romaine a marqué Diénay comme en témoignent les vestiges d'une villa gallo-romaine, proches de la fontaine du Vivier, sondés dès 1950. Des fouilles entreprises en 1974 par M. Renardet et les photographies aériennes de René Goguey révélèrent la présence à Diénay d'un bâtiment gallo-romain rectangulaire avec alignement de poteaux supportant la charpente. L'évocation du site est aujourd’hui présentée de manière curieuse.
L'église paroissiale Saint Corneille XVI-XVIIe domine le bourg. Accessible par un imposant escalier à six volées et cinq paliers, ou par une pente ouverte par deux imposantes colonnes carrées gravées d'une croix, elle remplaça une chapelle édifiée au XIe. Le clocher remonte au début du XIXe. L'intérieur, accessible par un petit porche couvert de laves, renferme une statue XVe de Saint-Pierre. Une belle croix se dresse dans le cimetière mitoyen.
L’église fut édifiée sur les ruines d'un ancien château. Dans une tour de ce château, on creusa au XVIIIe le puits de la glacière toute proche, récemment restaurée.
Du parvis de l'église, on domine le château de Meixmoron, calé dans son parc où des traces d’une villa gallo-romaine ont été repérées. Compagnon d’Henri IV qui, au XVIIe, lui offrit une terre à Diénay, Gonzague Vaillant fit construire un pavillon de chasse avec pigeonnier et faisanderie. Au XVIIIe, Vaillant de Meixmoron, ami de Buffon qu'il recevra Diénay, transformera les lieux en demeure bourgeoise. Dans cette ancienne "folie" ou résidence de campagne d'aristocrate, Charles de Meixmoron de Dombasle, son petit-fils passionné par la peinture, installa au XIXe une verrière sur le toit pour éclairer son atelier et modifia la façade sud du château, faisant construire le perron. Des peintres célèbres, Renoir et Degas lui rendirent visite au domaine qui cache un théâtre de verdure et un oratoire. Il compta aussi deux colombiers ronds, le plus petit toujours en place dans le parc, le second plus imposant mais hélas en ruines, édifié sur une cave, calé dans une prairie de l'autre côté de la route, face au haras. Par la suite, le château fut utilisé par les Allemands pour installer une Kommandantur. Peintre lui aussi, l'officier commandant la garnison réalisa une fresque racontant les aventures du Baron de Münchhausen dans la salle à manger du XVIIe.
De leur côté, les peintres Pierre-Alexandre et Pierre-Georges Jeanniot invitèrent Edgar Degas et Claude Monet dans "la maison Gauvin" surnommée "la Caserne", identifiable grâce au colombier rond qui émerge de son toit. Les ouvriers des forges puis ceux de la corderie logèrent dans les bâtiments de "la Caserne".
Diénay se targue d'avoir possédé au XVIIIe un important haras, le premier de France, encore visible pour partie au centre du bourg, (à droite de la mairie), construit sur des terres offertes par M. Vaillant de Meixmoron. On raconte que le choix de son emplacement et sa construction s'étirèrent sur seize années. Créé en 1779, par les États de Bourgogne inquiets face au manque d’homogénéité des races bourguignonnes, il visait à contrôler la sélection des juments et des étalons. Il compta jusqu'à 76 chevaux suivis par un personnel en livrée bleue et rouge, couleurs de la maison d'Orléans et du Prince de Condé. Mais l'activité cessa rapidement et s'arrêta en 1790. Et puisque nous avons évoqué plus haut de prestigieux visiteurs, continuons ! Georges Feydeau et l'acteur Charles Dullin habitèrent dans une maison voisine de ce haras.
Au centre du village, couvert d'ardoises, le château des abbés de Saint-Bénigne ne peut échapper aux regards. Cité dès le XIVe, il possède d'important communs avec grange dîmière et à l'angle nord-est, un pigeonnier carré. Chose rare en Côte-d'Or, un lanternon servant d'entrée aux pigeons surmonte la pointe du toit. Le château fut remanié plusieurs fois au fil des siècles. Acheté par le journaliste parlementaire Paul Bosq à la fin du XIXe, il est souvent appelé "maison Bosq".
De l'autre côté de la rue, un autre pigeonnier retient l'attention. Rond, accolé à une demeure des XV-XVIe devenue auberge au début du XXe, il a la particularité de posséder une bretèche percée de meurtrières.
En se rendant au lavoir accessible par une promenade au bord de l'eau, on remarque un pigeonnier carré intégrée dans un ensemble du XVIIIe qui garde en bord de rue une tour, carrée également, couverte de laves.
Sur certaines cartes, on trouve le château XIXe de Veil-Picard aujourd'hui disparu, édifié à partir de la maison du maître des forges. Bienfaiteur de Besançon, franc-maçon et maire de Diénay, M. Veil-Picard, s'enrichit suite au rachat d'une usine d'absinthe qui deviendra célèbre, la maison Pernod fils. Il subsiste cependant dans le beau parc, un bâtiment qui semble être l'ancienne orangerie, le chenil et la maison du jardinier.
Les forges furent sans doute fondées par Mme Darbois en 1645. Un haut-fourneau et un feu d'affinerie furent implantés en 1670, époque où M. Lechène est maître des forges. En 1793, le site devient propriété nationale et fonctionna jusqu'en 1861 avant de disparaitre.
A la sortie du village, l'imposant moulin à eau vient de perdre un de ses bâtiments en mauvais état, détruit par sécurité. Jean Girard (ou Giraud) participa à la mise en place d'une papeterie à Diénay à la fin du XVIIe. Michel Montgolfier s'installera à son tour en 1699, puis en 1705, il prit une papeterie à Moloy. Michel Montgolfier dirigea le moulin à papier de Diénay où il vécut jusqu'en 1718, année suivant la disparition de sa seconde épouse, Henriette Bonnerue, décédée en 1717. Il quitta alors la papeterie et s'installa à Prenois où il se maria avec Jeanne Bizot. La papeterie datant du XVII/XVIIIe a sans doute été remplacée par le moulin inoccupé visible actuellement, doté qui plus est, d'une machine à vapeur.
Le journal "La Justice" du 21 décembre 1897 rapporte que le 19 décembre, un accident eu lieu au moulin Camille Buguet, à Dienay, exploité par M. Camille Monthelie. Un garçon farineur, François Allibert, préposé à la garde du moulin pour la nuit, a renversé une lampe à pétrole dont il se servait pour s'éclairer. La lampe s'étant brisée, le liquide a pris feu et les flammes se sont communiquées à ses vêtements. Le malheureux a été brûlé vif. On ne s'explique pas comment le moulin n'a pas été détruit, car le plancher a été en partie détruit par le feu.
Deux ans après, la mise en vente du moulin, en 1899, nous permet d'en savoir plus sur l'exploitation du fer à Diénay comme le rapporte le journal, "L'Écho des Mines et de la Métallurgie" d'octobre 1899 : « À vendre ou à louer de suite, grand moulin, force hydraulique importante, convient à toute industrie. Belle propriété, parc, villa bien aménagée. Concession de mines de fer de 247 hectares, à Diénay. S'adresser à Mme Veuve Buguet à Diénay ».
Les bâtiments annexes accueillirent une corderie qui migra à Selongey, puis une serrurerie. Une turbine destinée à fournir de l'électricité doit être prochainement installée. Près du moulin un parc fermé par une belle grille en fer forgé dissimule une maison de maître couverte d'ardoises agrémentée d'une tour d'angle carrée.
Le village cache encore un four à pain et une petite tour basse couverte en laves à l'entrée nord du bourg.
La source des Sept Fontaines dans le bois de Charmoy, compte encore six bassins circulaires à l'usage oublié. Une Vierge aurait été installée au-dessus de la grotte d'où jaillit le filet d'eau.
Grâce à ses revenus, Diénay profita de l'électricité dès 1910.
André Beuchot
©André Beuchot La caserne
©André Beuchot Le château des abbés
Amicale de Diénay.
Club 3ème âge.
Une entreprise de maçonnerie, de métallerie.
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
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Promenade "la Bannie", le long de la rivière.
Pêche sur l’Ignon.