Fénay


© Gérard Maës


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©André Beuchot


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©André Beuchot


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©André Beuchot


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Maire Laurent Gobet
Adresse 5 rue Basse - CHEVIGNY - 21600 Fénay
Tél. 03 80 36 62 05 Fax 03 80 36 93 54
Email mairie@fenay.fr
Site www.fenay.ift.fr
Population 1640 habitants. Les Fédinois
Altitude 225 mètres Superficie 1045 ha
Situation géographique Sud de l'agglomération Dijonnaise
Communauté de Communes Dijon Métropole
Canton LONGVIC

Je suis fan de ma commune

Présentation

La commune de Fénay est composée de trois hameaux : Chevigny, Fénay et Domois.
L'église est située au hameau de Fénay, la mairie est au hameau de Chevigny et l'école au hameau de Domois.
Le complexe sportif se trouve entre le hameau de Chevigny et celui de Domois.

Plus d'infos

Les premières mentions de la commune de Fénay datent de la fin du XVIè siècle (de 1590 à 1593).
En 1636, les troupes du général allemand Gallas traversent la commune et massacrent, brûlent et pillent les villages.
La famille Gagne devient seigneur de Domois en 1650. En 1666, il y a environ 13 habitants à Fénay, autant à Chevigny et 6 à Domois. Tous sont très pauvres. En 1771, le diocèse de Dijon est créé et Fénay est rattaché. En 1783, c'est le jeune marquis Anne Charles de Clermont Tonnerre qui devient seigneur de Domois : il a à peine 10 ans, il en aura 16 quand on lui déclarera la guerre. 1789 : Chevigny, Fénay et Domois constituent désormais la commune de Fénay.

Tourisme & Patrimoine

L'histoire du village remonte à la préhistoire, lors de fouilles, des outils datant du Moustérien ont été découverts. Une voie romaine longe la partie Ouest de la commune, quant à l'église, elle date du XIIè siècle.
L'église de Fénay, partagée par les communes de Fénay et Saulon La Rue, est un bâtiment classé Monument historique.
Elle comprend :
- un choeur du début du XIIè siècle, composé de trois absidioles en cul-de-four, correspondant aux trois nefs primitives.
- un transept de la fin du XIIè siècle.
- une nef du XIIè siècle qui fut remanièe au XVè siècle, avec suppression de piliers qui la séparaient des bas-côtés mais, en conservant la porte latérale Sud et la corniche à modillons biseautés. Dans la nef, les fenêtres datent de la restauration du XVIIè siècle.
L'église renferme la dalle funéraire à l'éffigie gravée d'Antoinette d'Inteville, veuve d'Erard de Saulx, seigneur d'Orain.
Le fort de Beauregard (propriété de la commune de Fenay ) a été érigé entre 1877 et 1881 sur la limite de Lonvic - Fénay.
En 1880, l'abbé Chanlon fonde un important orphelinat à Domois.


© Gérard Maës

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©André Beuchot


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Fénay


Un curieux de passage à… FÉNAY. Canton de Longvic. (Autrefois canton de Gevrey-Chambertin).
La notion de commune prend tout son sens quand nous abordons ce village aux portes de Dijon. Depuis 1790, elle comprend trois hameaux : Fénay proprement dit, Domois et Chevigny. Cela ne date donc pas d'hier et les visiteurs sont souvent surpris de trouver la mairie à Chevigny, l'école à Domois et l'église à Fénay.
À la fin du XIe, pluies et peste ravagent la région. Le début du XIIe n'est guère plus favorable. Les hivers sont rigoureux. Les religieux de Saint-Bénigne puis les moines installés à Cîteaux étendent leur territoire année après année. Ainsi, le moulin des Étangs serait dû aux cisterciens, l'église romane XII-XIIIe Saint-Martin de Fénay, restaurée au XVIIe, aux religieux de Saint-Bénigne. De puissants piliers intérieurs supportent le clocher où les fenêtres géminées sont ornées de motifs sculptés. Quelques vitraux aux dessins pour la plupart géométriques, colorent la lumière qui pénètre sous la voûte en bois en coque de bateau inversé.
En 1793, ce qui correspond à l'An II révolutionnaire, on trouve le nom de "Feney" terminé par E Y. Le E cédera la place à un A et à la forme actuelle après 1801. La bourgade très dépendante de Saulon, prend de l'ampleur et décide de s'émanciper. Au milieu du XIXe, on construit une maison commune, une école, des lavoirs...
À Fénay même, la mare du village cède la place en 1843, au lavoir de la fontaine Saint-Martin calé en contrebas, au sud. Cinq ans plus tard, les habitants demandent au préfet la séparation des hameaux pour constituer deux communes indépendantes, Fénay d'un côté, Chevigny-Domois de l'autre. Mais leur nombre reste insuffisant et la requête est rejetée.
On note à Fénay quelques vieilles fermes et maisons de maître dont la maison XIXe de Grégoire Laligant.
Fénay compta jadis trois tuileries : La Tuilerie des Étangs, la Grande Tuilerie et la Petite Tuilerie. Toutes trois ont en grande partie disparu. Lors de la construction du fort de la Motte Giron sur les hauteurs de Dijon, une des fabriques produisit également des briques pour les militaires. Les maigres ruines de la Grande Tuilerie qui fonctionna de 1677 à 1914, dorment dans les broussailles au sud-est de Fénay. La Petite Tuilerie fut à la fois la plus ancienne et paradoxalement, la plus importante. Tout semble débuter en 1664. Jacques Legrand, seigneur de Saulon-la-Rue, demande à sa Majesté une patente pour l'établissement d'une tuilerie. L'accord obtenu, les premiers bâtiments sont édifiés à l'est du village. Le four côtoie un vaste séchoir entouré d'un fossé, l'ensemble surveillé par la bâtisse du contremaître. L'argile est extraite à proximité. Les tuiles fabriquées sont distribuées à Dijon dans une boutique proche de la cathédrale Saint-Bénigne. En janvier 1681, Martin Joly, fermier des tuileries, aurait vendu ainsi à Dijon plus de mille chariots de tuiles et carreaux en provenance de la Petite Tuilerie de Fénay. Au milieu du XIXe, Louis Félix Adolphe Cousin, propriétaire de la Petite Tuilerie et exploitant du bois de Saulon-la-Rue, confie son fonctionnement à son beau-frère, Pierre Jacqueson. Pour alimenter le four, Pierre utilisait le bois de Félix. Au milieu du XIXe, les trois tuileries de Fénay " produisent 700 000 à 800 000 tuiles par an. Le fils de Félix Cousin, Louis (appelé également Germain Cousin), succède à son père à la tête de la fabrique à la fin du XIXe. Au départ des Jacqueson (ou Jacson), il fait venir plusieurs familles d'exploitants successives pour travailler à la Petite Tuilerie. On trouve les noms de Rousseau, Clarini et en 1910, Sirandré. Fernand Cousin, le fils de Germain, essaye en 1934 de construire un nouveau four plus puissant à feu continu au charbon. L'entreprise produit tuiles et briques jusqu'à la guerre de 1939-1945. Les installations servent alors d'entrepôt de fourrage avant d'être en partie brulées par la résistance lors de la dernière guerre. Aujourd'hui, bâtisse en briques et pans de bois, hangar au long toit descendant jusqu'au sol survivent paisiblement. Et pour mémoire, un cadran solaire arbore l'inscription : petite tuilerie, 1670.
Jadis, la vigne s'installa très largement en cépage Gamay d'Arcenant, réputé pour sa résistance.

Chevigny. (Fénay). Construite au XIXe et dominée par un fronton en arc de cercle porteur d'une cloche, la mairie école de Fénay se trouve curieusement ici, à Chevigny. Presque en face, on découvre l'ancien magasin à pompes à incendies. En contrebas, bordé par un abreuvoir maçonné, le lavoir abrite de nos jours une vieille pompe à incendies. Calée sur le côté, une fontaine délivre toujours son eau malgré l'absence de lavandières.
Le premier moulin des Étangs fut sans doute édifié par les moines de Cîteaux, avant d'être en grande partie reconstruit au XIXe. Il est alimenté par la Cent-Fonts ou Sansfond qui vient de traverser le marais du même nom. Canalisée quelques kilomètres plus loin par les moines, la rivière alimente l'abbaye de Cîteaux. Les marais dans lesquels on s'enfonce sans espoir de retour ont peut-être donné leur nom au cours d'eau. Cent-Fonts pourrait décliner de "Cent sources" (fons, fontis, fontaine, source en latin), la rivière étant formée au IXe, par la multitude de petites sources d'une zone marécageuse. Mais une tradition nous explique l'origine de l'orthographe Sansfond. En creusant un l'étang pour y prélever de la tourbe, une armure et quatre fers d'un cheval furent découverts. Selon la légende, son cheval emballé s'embourbant dans les marais des sources, un chevalier équipé d'une belle armure fut emporté dans les profondeurs vaseuses et disparut à jamais dans un trou "sans fond".

Domois. (Fénay). Ici, débute la voie romaine rectiligne qui file vers le sud. Les fouilles révélèrent également du mobilier du quaternaire.
La chapelle disparue de la Vierge fut édifiée par les Ducs de Bourgogne. Bâti sur son emplacement, l'orphelinat de Domois fut créé en 1880 par l'abbé Jean-François Chanlon. Il encourage la création d'ateliers : menuiserie, forge, cordonnerie, imprimerie et la construction d'une ferme pédagogique pour essayer de donner un métier aux orphelins. Le bâtiment principal visible aujourd'hui remonte à 1935. On y remarque une vaste chapelle néo-gothique. L'orphelinat deviendra laïc en 1971 et accueillera des services de soins médico-éducatifs. Puis il continuera d'évoluer au fil des ans. Le long du clos, on repère un petit pressoir. Une statue est érigée dans un champ au sud des bâtiments.
Le prieuré attenant de la communauté religieuse, la "Fraternité Sitio", accueille la chapelle des Deux Cœurs. Elle abrite la statue d'une Vierge en majesté du début du XIIIe en bois polychrome. On lui attribue des guérisons miraculeuses et un pèlerinage y est organisé chaque année le premier dimanche de mai.
Caché dans un bosquet à proximité, dominé par un antique mirador mis en place au milieu du XXe, le fort de Beauregard est implanté en 1879 dans le cadre de la ceinture protectrice de Dijon. Obsolète à sa mise en service, il sera d'aucune utilité pendant la "grande guerre". Sur les vieilles cartes d'État-major de 1846, une première fortification apparait déjà. Pendant la seconde guerre mondiale, des batteries de DCA y sont installées pour défendre la base aérienne voisine. La base l'utilise ensuite comme entrepôt, puis il est désaffecté en 1984. Implanté à cheval sur les territoires de Longvic et Fénay, iI sera racheté en 2003 par cette dernière commune. De type Serrée de Rivières, ce fort magnifiquement conservé et entretenu dispose de magnifiques salles souterraines, de deux magasins à poudre noire et d'un étonnant pont levis inventé par le général mathématicien Jean-Victor Poncelet.
Entre le hameau et le fort, l’arboretum, implanté en 1995, présente plus de 200 arbres, 28 essences différentes, dont 16 feuillues et 12 résineuses.
André Beuchot


©André Beuchot

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Vie Sociale

Groupe scolaire JP Halm. Transport scolaire "Divia".
FENAY LOISIRS CULTURE : Activités culturelles et de loisirs, concerts, conférences, parcours découverte.
Le TOURBILLON : activités sportives, culturelles et artistiques.
COMITE D’ANIMATIONS DES TROIS VILLAGES : Sorties pédestres tous les mardis après-midi, sorties culturelles, jeux divers, goûters, repas animés, bibliothèque.

Economie & Développement

La commune compte deux zônes artisanales : l'une à Fenay, l'autre à Chevigny.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Fan de ma Commune

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