Grosbois-en-Montagne


Le barrage de Grosbois


Côte-d'Or Tourisme © R. GUITON


Le "château rose", restauré aux XVIII et XIXe ©And


Tunnel rigole ©André Beuchot


Le village de Grosbois-en-Montagne


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot

Maire Jean-Paul Boulére
Adresse 4 Rue Anjorrant - 21540 Grosbois-en-Montagne
Tél. 03 80 33 33 44
Email mairie.grosbois@orange.fr
Population 113 habitants. Les Grosboisiens
Altitude 353 - 557 mètres Superficie 1400 ha
Situation géographique Latitude: 47° 19' 11'' Nord - Longitude: 4° 35' 48'' Est
Communauté de Communes Ouche et Montagne
Canton TALANT

Je suis fan de ma commune

Présentation

La commune de Grosbois se situe au Nord-Ouest de Sombernon sur la D905.
Elle jouxte les cantons de Vitteaux au Nord et de Pouilly-en-Auxois à l'Ouest. Elle est située de chaque côté du vallon verdoyant où s'écoule la rivière «la Brenne».
Comme son nom l'indique c'est une commune très boisée.
Le paysage est très varié : l'Ouest et l'Est sont formés de plateaux calcaires recouverts de champs et de forêts. Un vallon marneux occupé par des prairies se trouve au centre. La zône de rupture entre le plateau et le vallon forme de petites falaises et des zônes d'éboulis où pousse une forêt aux essences différentes suivant l'exposition.

Tourisme & Patrimoine

- Le barrage.
- Vellemont.
- Le moulin à vent.
- Les rouissoirs de la Come.

Côte-d'Or Tourisme © R. GUITON

Le "château rose", restauré aux XVIII et XIXe ©And

©André Beuchot

©André Beuchot


Un curieux de passage à Grosbois-en-Montagne

GROSBOIS-EN-MONTAGNE. Canton de Talant (Autrefois canton de Sombernon)
La commune possède une longue histoire qui débuta peut-être au sud-est au lieu-dit en Rouelle, qui livra des traces d'occupation du Paléolithique au Néolithique. À proximité, une occupation préhistorique et gallo-romaine fut découverte au Larrey de Grain. Sur la montagne, à l'ouest du village, des voies romaines quasi parallèles à la limite de commune ont été identifiées, ainsi que l'emplacement d'une villa gallo-romaine sur la butte de Montot. Deux sites fortifiés profitant de la falaise retiennent ensuite l'attention à l'est. Celui de Vellemont, des X-XIe siècles, domine l'ancien hameau éponyme et dispose de deux remparts avec fossés. Celui de Vernolle, des XI-XIIIe siècles, à 1 km environ au sud-est du premier, ne profite que d'un rempart.
Un premier village naquit à l'est, sur la rive droite de la Brenne dès l'époque gallo-romaine, comme en témoignent les vestiges de cette époque découverts à cet endroit. Mais à partir du XVIIe siècle, les habitants descendirent dans la vallée, s'installant dès 1739 autour de la nouvelle "route Royale", qui deviendra "route Impériale" puis "route Nationale". Il ne subsiste aujourd'hui de cette première implantation, que quelques ruines perdues dans la végétation et la chapelle Saint-Victor de Vellemont du XVe siècle. Elle n'est autre que l'ancienne église paroissiale du village disparu de Vellemont, jadis entourée de son cimetière. Elle fut transformée en chapelle funéraire par la famille d'Harcourt. On y observe de beaux chapiteaux sculptés. Les contreforts ont été ajoutés au début du XIXe siècle, époque où le hameau fut définitivement abandonné. Le cadastre napoléonien montre toutefois clairement le plan du hameau.
Au sud de la chapelle, on trouvait autrefois les rouissoirs de la Côme alimentés par le ruisseau du même nom. Plus bas, il entrainait le moulin de la Côme dont on retrouve la trace au XIIIe siècle, quand Garnier de Grosbois le vendit aux moines de l’abbaye de La Bussière en 1274. Il semble avoir fonctionné jusqu'au XIXe siècle. Abandonné au XXe siècle, il est détruit en 1960 lors de la rénovation de la route D 905. Un second moulin à eau disparu, le moulin d'En Bas (ou du Leuseux/de Leusseu) tournait sur la Brenne, son emplacement se situant au milieu du lac.

Grosbois renferme un beau château surnommé "château Rose". On découvre en fait plusieurs édifices accolés d'allures bien distinctes. Un premier corps de logis aurait été construit à la fin du XVIe siècle par Étienne Bernardon, conseiller au parlement de Dijon en 1580. À la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle, Nicolas Perreney fit ajouter à l'ouest, un château dont l'enduit rosé lui donna le nom de "château Rose", restauré aux XVIII et XIXe siècles. De nombreuses statues mythologiques ornent la façade. Nicolas Perreney fit également aménager les jardins à la française qui s'étirent sur l'arrière et se terminent par une arche de pierre avec décor de rocaille et statues, dont un aigle surnommé "l'Aigle du Pavé du Château". Au milieu du XVIIIe siècle, les communs furent modifiés par Claude-Irénée Perreney pour accueillir la grande bibliothèque de Louis Quarré de Quintin, procureur au Parlement de Dijon, mort en 1768. Enfin, à la fin du XIXe siècle, Jeanne d'Harcourt, comtesse de La Tour du Pin, fit édifier à l'est, l'aile en retour en pierres et briques. À l'entrée de la ferme du château, on repère une ancienne balance.

L'église paroissiale Saint-Joseph bâtie au XIXe siècle, couverte d'ardoises, sa fine flèche octogonale comprise, remplace une église du XVIIe siècle. On s'attardera devant le beau porche au tympan sculpté encadré de deux niches qui accueillent deux statues en pierre. De beaux vitraux apportent une lumière chaleureuse à une série intéressante de statues, dont une Piéta du XVIe siècle. Les croisées d'ogives reposant sur des chapiteaux ornementés et la chaire à prêcher sculptée méritent de s'attarder. Sur le côté du sanctuaire, une belle croix sculptée double face du XVIe siècle, érigée dans l'ancien cimetière, retient l'attention.
Dressée sur un emmarchement circulaire au XVIe siècle, la croix située en bord de route, devant l'ancienne forge, mérite un coup d'œil pour son étonnant chapiteau sculpté. Une autre croix, imposante, implantée sur la montagne de Pissechien, fut inauguré par le chanoine Kir en 1947. Elle commémore le sacrifice de six otages d'Uncey et Grosbois fusillés par les Allemands le 27 août 1944.

On découvre en flânant dans le village, le lavoir face au château, un four à pain, un petit pont à trois arches sur la Brenne et l'ancienne mairie école remontant au XIXe siècle, au toit dessinant des motifs géométriques. Le vieux presbytère réhabilité accueille maintenant la mairie et une salle polyvalente. Juste retour des choses pour un bâtiment qui servit, outre le catéchisme, de salle de cinéma et de théâtre. Au nord-est, piqué sur les hauteurs, n'oublions pas les ruines du moulin à vent du Mont Girot, appelé moulin de la Côte en 1783, qui aurait accueilli plus tard selon la tradition, un télégraphe Chappe. Pourtant, la ligne du télégraphe passait sensiblement plus au nord... Un second moulin à vent éphémère fut édifié à environ 900 m au sud-est en 1851 par Joseph Meugniot, sur le bord de l'ancien chemin de Grosbois à Dijon, au lieu-dit "Devant le Tilleul". Il devint propriété de M. Suchetet-Bailly qui le démolit en 1867.

Le village demeure bien connu pour son lac artificiel destiné à alimenter le canal de Bourgogne, retenu par une digue massive et imposante de 550 m de long. Haute de 22,30 m, large de 6,50 m au sommet et de 16 m à sa base, elle fut conçue par les ingénieurs Bonnetat et Lacordaire en utilisant de la pierre de Géligny. Les travaux débutèrent en 1830 et durèrent six années avant la mise en eau. Hélas, la digue mal assise sur ses fondations se lézarda, imposant le renfort de 7 contreforts en 1840, puis de 2 autres à chaque extrémité en 1852. De plus, après la rupture du barrage de Bouzey dans les Vosges qui provoqua 87 morts, on décida par précaution en 1895, de réduire la hauteur à 19,50m. Ceci ne suffisant pas, les ingénieurs Galliot et Cléry imaginèrent un contre-réservoir soulageant la poussée construit en 1900-1905. Pour l'anecdote, on utilisa pour tasser la terre, un étonnant rouleau compresseur électrique de 3,5 tonnes imaginé par M. Sarrazin, alimenté par une petite centrale utilisant l'eau d'écoulement du réservoir. Le moteur fonctionnant en 250V continu délivrait 18 CV et entrainait l'engin entre 3 et 6 km/h. Longue de 395 m, la digue en terre fut en partie refaite entre 1922 et 1924, tandis qu'un enrochement était posé pour renforcer la partie basse. De nouvelles consolidations furent entreprises en 1948. La capacité du réservoir est proche de 9 millions de mètres cubes.
La rigole d'alimentation longue de plus de 18 km franchit un premier souterrain de 175 m, puis un second de plus de 3,5 km avant de rejoindre le canal. Au sud-est, un petit pont-aqueduc permet à la Brenne et au petit canal de se chevaucher.
Pour sa part, la mystérieuse grotte de la Cave à la Vive hébergerait une "Vive", animal fantastique semblable à la Vouivre.
Terminons en rappelant le tournage d'une partie du film "Jeanne la Pucelle" de Jacques Rivette en 1994 avec Sandrine Bonnaire.
André Beuchot

Tunnel rigole ©André Beuchot

Le village de Grosbois-en-Montagne

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot


Vie Sociale

Association : Villamontis.

Economie & Développement


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

Activités en plein air : Lac : baignade, randonnée, pêche, pic-nic.


Fan de ma Commune

Soumettre un commentaire