Hauteroche


©Marie Quiquemelle


©Marie Quiquemelle


©Marie Quiquemelle


©André Beuchot


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©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot

Maire Pascal Blandin
Adresse rue de l'école - 21150 Hauteroche
Tél. 03 80 96 28 43
Email mairie.hauteroche@wanadoo.fr
Population 79 habitants.
Altitude 300 mètres Superficie 1328 ha
Situation géographique Latitude: 47° 30' 2'' Nord - Longitude: 4° 34' 52'' Est
Communauté de Communes Pays d'Alésia et de la Seine
Canton MONTBARD

Je suis fan de ma commune

Présentation

A une vingtaine de kilomètres du Parc naturel régional du Morvan, Hauteroche est une commune rurale située à 40 km au Nord-Ouest de Dijon traversée par la rivière l'Ozerain.

Plus d'infos

www.cc-alesia-seine.fr - www.alesia-tourisme.net
En 2004, à l’occasion du cinquantenaire du maquis Bernard, une plaque indicatrice était installée sur le bord de la route départementale n°9 dans la vallée de l’Ozerain.


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Hauteroche

HAUTEROCHE. Canton de Montbard. (Autrefois canton de Venarey-Les Laumes).
L'ancienne voie romaine qui glisse au-dessus des roches a peut-être laissé son nom à la ferme de Maison Rouge, reconstruite au XVIIe siècle. Jadis, les auberges romaines qui accueillaient les voyageurs étaient peintes en rouge. Au bord de cette voie romaine, on déniche deux des onze bornes triangulaires dites "du XXIe siècle", imaginées par Patrick Berger (Voir Flavigny-sur-Ozerain).
Le village possède un discret château du XVIIe siècle, restauré et transformé au XIXe siècle, doté de belles caves voutées. Il est précédé de ses communs qui conservent un pigeonnier dans une des tours carrées. La salle des gardes, dans la seconde tour, est frappée des armes du seigneur, sculptées dans la clef de voûte. Un jardin agréable s'étire dans la pente jusqu'à une petite mare. Un trésor comptant sept corbeilles remplies d'or aurait été découvert, selon la légende, lors de travaux au château effectués par un maçon (ou un couvreur), monsieur Toulouze. Mais personne ne sait ce que ce trésor est devenu !

On découvre dans ce village dominant la vallée de l'Ozerain, l'église paroissiale Saint-Aubin, encastrée dans la montagne, qui remonterait aux XIV-XVe siècles. Elle fut plusieurs fois modifiée, le clocher surmonté par une flèche couverte d'ardoises et le chœur étant reconstruits au XVIIe siècle. Elle fut édifiée, dit-on, avec des pierres provenant d'une chapelle d'Écorsaint. En observant de l'extérieur, on remarque une tête sculptée dominant le vitrail circulaire de l'abside qui ne remonte qu'au XIXe siècle. Puis, dans le passage étroit entre le presbytère et l'église, une date gravée à la base du clocher retient l'attention : 1636. Plusieurs vitraux colorent la lumière qui illumine l'intérieur. Le presbytère voisin se signale par son Christ en croix ou trône "négligemment" un escargot métallique. À ses pieds, une pompe à bras alimente un bac à laver.
La rambarde en pierre du balcon de la mairie école lui apporte une certaine allure. En musardant dans les rues pentues, on trouve un four à pain, le lavoir transformé en débarras mais toujours bordé de son abreuvoir portant la date de 1866, plusieurs belles croix, parfois sculptées des deux côtés, un puits encastré dans un mur de terrasse et une vieille meule en pierre. Il est vrai que deux moulins tournaient autrefois sur l'Ozerain. Celui de Pont a gardé un pigeonnier et un cul-de-four. À proximité, la ferme du Pont où on observe une curieuse pierre sculptée en bas-relief sur la façade, côtoie comme de juste, un joli pont.

Hauteroche reste cependant surtout connu pour ses falaises calcaires. La plus petite appelée roche Marguerot, accueille la Roche Percée, 150 m au nord-ouest de l'église. Ce curieux site naturel compte deux anneaux dans lesquels on peut se glisser. (Site fermé actuellement). Deux failles étroites interpellent également les plus curieux. Perdue dans les bois au sud-est, la grande falaise est aménagée en site d'escalade réputé, tant par le nombre de voies que par la variété des niveaux techniques. Plusieurs grottes s'enfoncent dans la roche qui s'étire jusqu'à l'ancienne ferme de Grissey. L'une servit de cache au maquis Bernard, fondé fin 1942 / début 1943 par Bernard Guillemin, alias "commandant Bernard".
Dans le vallon à l'extrémité de la falaise, se niche la ferme de Grissey qui serait un ancien manoir du XIVe siècle dont une grange (sur Jailly-les-Moulins) remonterait au XVIe siècle. La légende rapporte que poursuivie par Olibrius, Reine serait passée près de là avant de se réfugier dans une petite grotte de la falaise, à 180 m au nord-est de la ferme. La trace des doigts (géants) de sa main droite restent visible sur le rocher, à l'entrée de la minuscule caverne. Sa statue est visible dans l'église du village.
À l'ouest, on s'attarde devant l'ancien château des Prés converti en ferme. De l'ancienne maison forte qui remonterait au XIe siècle, ne subsiste qu'une tour ronde transformée en colombier couvert en laves et la porte de la cour défendue par une canonnière.
Enfin, à 800 m au sud, la ferme de Bornay-Bas garde, elle, un pigeonnier carré. Elle succède à un château cité au début du XVIe siècle.

Écorsaint. (Hauteroche). Accroché à la pente, ce hameau nous attend avec un lavoir qui tourne le dos à la route. On découvre ici une petite chapelle toute simple repérable par sa cloche et une jolie croix portant un petit cadran solaire.
Le château du XVe siècle, restauré, arbore une tour hexagonale. Une chapelle y était jadis accolée mais fut détruite en 1830. Selon la tradition locale, elle aurait accueilli le pape Jean VIII en route pour le concile de Troyes, qui se reposa dans le château avant de rejoindre le monastère de Flavigny-sur-Ozerain.
En proche lisière du bois de Sous Rochaux, on déniche un curieux ensemble en pierre sèche surnommé "piège à loups". Un couloir donne accès à une pièce circulaire à la voûte percée (ou effondrée). En regardant attentivement, on remarque la trace d'une cheminée, peu compatible avec la notion de piège à loups.
La légende veut que se dressait dans les environs la ville disparue de Saint-Firmin, aujourd'hui oubliée.
André Beuchot

©André Beuchot

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Que faire ?

Randonnées pédestres ; très beau point de vue.


Fan de ma Commune

LORNET
23/12/2022
Bonjour monsieur Beuchot , L'appellation "maison rouge" n'a rien à voir avec la couleur utilisée par les romains. Les maisons de manants étaient couvertes en laves matériau peu chère qui, après quelques années, devenaient grises. Les maisons seigneuriales, les châteaux et autres propriétés de la noblesse étaient couvertes "à tuiles" donc rouges, matériau au coût plus élevé. L'appellation "maisons rouge" figure dans diverses descriptions et inventaires. Bien à vous .

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