Laignes


©André Beuchot Café des Chiens Blancs


La Tour Maison Dieu


"La fileuse" Augustin Husson


©André Beuchot


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©André Beuchot


©André Beuchot


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©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot

Maire Jean-Michel Antoni
Adresse Place Victor Gat - 21330 Laignes
Tél. 03 80 81 43 03 Fax 03 80 81 45 19
Email mairielaignes@orange.fr
Site www.laignes.fr
Population 673 habitants. Les Laignois
Altitude 288 mètres Superficie 4002 ha
Situation géographique 80 km de Dijon, 60 km de Troyes et 18 km de Châtillon-sur-Seine
Communauté de Communes du Pays Châtillonnais
Canton CHÂTILLON-SUR-SEINE

Je suis fan de ma commune

Présentation

Laignes, dont la devise est "Beau clocher, Belles filles, Belle fontaine", tire son nom de la rivière "La Laigne". A l’entrée Ouest de la ville, on peut remarquer la chapelle datant du XVIè siècle vestige de l’ancien hôpital fondé par Marguerite de Bourgogne. Derrière, on aperçoit la tour Maison Dieu, dernier témoin de la ceinture de rempart qui encerclait jadis la ville. Le sculpteur Husson est le père de nombreuses sculptures du village notamment la fileuse située au cimetière sur le tombeau de sa mère Marie représentant une femme filant la quenouille. Autre œuvre de Husson, la façade du Café des Chiens (photo) où deux chiens montent la garde au-dessus de la porte d’entrée. La naïade située dans le bassin où rejaillit la rivière après des dizaines de kilomètres en souterrain est encore l’oeuvre de Husson. Au centre de Laignes, se trouve l’église que l’on peut visiter toute l’année. Ce monument classé Monument historique date des XIIIè et XVè siècles et l’on remarquera particulièrement la tour du clocher dont la flèche s’élève très haut dans un double élan."
www.mediatheque-laignes.e-monsite.com

Plus d'infos

Les personnalités de Laignes: Louis BLAIRET Journaliste français; André METTHEY Céramiste de renommée internationale; Christine PETIT née CHAVANCE Professeur au Collège de France et professeur à l'Institut Pasteur où elle dirige une unité INSERM; Paul ROBERT Médecin capitaine du maquis de la forêt de Châtillon.

Aire pour campings-cars,
Chemin du Moulin Neuf à Laignes.
Tel. 03 80 81 43 03.

Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Didier, origine XIIè siècle. Au centre de Laignes, se trouve l’église que l’on peut visiter toute l’année. Ce monument, classé monument historique, date du 13è siècle pour la nef et les collatéraux. La partie haute date de la fin du 15è siècle avec un choeur polygonal et un double transept. On remarquera particulièrement la tour du clocher dont la flèche s’élève très haut dans un double élan.

Café des Chiens Blancs, milieu XIXè siècle ; Architecture néo-gothique. Il abrite aujourd'hui la bibliothèque-médiathèque Louis Blairet, a retrouvé son lustre originel grâce aux derniers travaux de restauration de sa façade et de sa vitrine qui ont permis à la mairie d'obtenir le 3ème prix du prix régional du patrimoine 2013 catégorie Patrimoine bâti.

La Tour Maison Dieu, dernier témoin de la ceinture de remparts qui encerclait jadis la ville.
Croix. Lavoirs.

©André Beuchot Café des Chiens Blancs

La Tour Maison Dieu

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

PIERRES DE LÉGENDES DE LA CÔTE-D'OR, LE NOUVEAU LIVRE D'ANDRÉ BEUCHOT


Un nouveau livre pour les curieux, les promeneurs et les amateurs du petit patrimoine.
Plusieurs années de travail et de recherches ont été nécessaires pour réaliser ce nouveau livre, résultat de l'union de Patrice Vachon et d'André Beuchot.
Patrice Vachon avait déjà réalisé de nombreux ouvrages publiés par l'Arche d'Or, deux étant consacrés aux menhirs, dolmens et pierres légendaire. André Beuchot sillonne la Côte-d'Or à la rencontre des richesses du patrimoine et a déjà lui aussi publié de nombreux ouvrages. La collaboration et la complémentarité des deux auteurs permet de présenter aujourd'hui l'ouvrage le plus complet réalisé sur le sujet, avec les légendes associées. Les sites ont été recherchés sur le terrain, quelquefois retrouvés avec difficulté dans la végétation, puis photographiés. Certains, inaccessibles, ne sont pas présentés par respect pour les propriétés privées. Le livre regroupe les menhirs et dolmens, vrais et/ou faux, les pierres qui virent ou qui cornent, les roches des fées ou du Diable, les roches anthropomorphiques rochers de la vouivre ou des loups…etc. LIRE+


Un curieux de passage à Laignes

Un curieux de passage à… LAIGNES. Canton de Châtillon-sur-Seine. (Autrefois chef-lieu de canton).
En 2012, un trésor de 2000 pièces gauloises en argent a été découvert dans un champ. Ces pièces pourraient avoir été frappées par César pour payer les mercenaires engagés lors du siège d’Alésia, situé à une journée à pied. Un tumulus gallo-romain a été découvert sur le territoire de la commune. Situé naguère au nord de la gare, les vestiges du château des Comtes de Tonnerre, édifié plus tard, ne sont plus visibles.
Autrefois chef-lieu de canton, depuis le XVIIIe, Laignes dont le nom vient du patois "Lanière" (VIIe), dépendra de la Champagne jusqu'à la Révolution. La ville est fière de son dicton : "Beau clocher, belles filles, belle fontaine". On raconte qu'au XIIe, Laignes souleva la colère des habitants de Nicey. À cette époque, le seigneur Milon avait fait fortifier Nicey. Outre les droits et corvées habituelles imposées, celui de Laignes adjoignit le droit de "jambage", véritablement intolérable. Il obligeait les jeunes mariés, le soir de leurs noces, à parcourir un certain circuit pendant lequel le comte pouvait faire enlever la jeune femme et se comporter avec elle maritalement jusqu’au lever du soleil. Si les nouveaux époux refusaient l'épreuve, ils perdaient à tout jamais le droit de bourgeoisie. Heureusement en 1492, moyennant une petite redevance, le Comte Charles de Husson accepta d'abandonner ce droit seigneurial. Tout le monde n'en fut certainement pas satisfait car la querelle entre Laignes et Nicey s’acheva par une bataille à la porte du Chêne.
La Laigne prend sa source vers Baigneux-les-Juifs, à proximité de la ferme du Quartier, puis se perd dans un étang. Ses eaux réapparaissent mêlées à celles du ruisseau de l'Étang-Neuf, puis sont rejointes par celles du ruisseau de la Planchotte qui s'étaient perdues dans un gouffre près d'Ampilly-les-Bordes pour réapparaître à Jours-lès-Baigneux. La Laigne perd de nouveau une partie de ses eaux entre Fontaine-en-Duesmois et Villaines-en-Duesmois et le reste près du hameau de Vaugimois. Elle réapparaît au centre de la ville de Laignes par une puissante résurgence décorée d'une grotte de rocaille et d'une naïade sculptée par Augustin Husson.
En suivant les flots, on longe tout d'abord la maison commune XIXe (ou Hôtel de Ville) ornée d'un mur peint, autrefois dotée d'un lavoir à arcades au rez-de-chaussée transformé maintenant en salle des fêtes. Point d'orgue de la ville, le joli bassin de la Laignes butte contre un bâtiment administratif qui remplaça le moulin à grain et à huile de la Doix ou Douie (ou Vieux moulin). Poste, perception et bains-douches y furent regroupés. Un lavoir à impluvium disparu se dressait sur la gauche. Les choux sculptés par Husson qui coiffaient sa toiture bordent aujourd'hui le bassin de la Laignes. Les eaux se faufilent sous la bâtisse et ressortent près d'un abreuvoir dallé avant de se diviser en deux bras. L'un file vers un second moulin, l'autre alimente les deux lavoirs XIXe successifs, le plus grand accolé à une belle demeure. Une passerelle en dalles de pierre donne accès au plus petit depuis un carrefour proche où se dresse une croix métallique XVIIIe portant un Christ. La Laigne poursuit ensuite son parcours jusqu'au Moulin Neuf transformé en scierie puis en fromagerie.
Dominant le grand bassin, les rues supérieures réservent quelques surprises. On dénombre un beau puits hexagonal (déplacé), la maison Vachey ou Chavance de style troubadour avec tourelle, lucarne ornementée et deux médaillons. Plus loin, une autre maison s'honore de décors en céramique.

L'église Saint-Didier XIIe à trois nefs romanes et chœur XVIe fut partiellement reconstruite au XVIe. Le clocher porte une double flèche séparée par un lanternon où un guetteur pouvait surveiller la contrée. Une belle corniche décorative encerclant l'édifice et un portail latéral flamboyant retiennent l'attention. Chaire à prêcher en bois sculpté, orgue, vitraux, Vierge de Pitié, saint Roch, sainte Barbe et saint Anne XVIe et nombreuses autres statues XVI-XVIIe, bustes reliquaires en bois doré, autel de la Vierge, piscine ouvragée arborant une coquille…, l'intérieur mérite une visite.
Une croix métallique dressée sur une colonne d'un côté, une croix XIXe en pierre portant un curieux Christ d'aspect beaucoup plus ancien de l'autre, encadrent le sanctuaire. Un bas-relief polychrome XVIIIe de saint Pierre interpelle dans la rue éponyme voisine.
Le presbytère XIXe proche est accolé à la demeure XVIIIe dite "Ancienne Résidence d'Été des Évêques de Langres". Une centaine de mètres au sud-est, la maison Gauthier couverte d'ardoises au curieux arc de décharge de la porte de l'atelier de marbrerie domine le quartier. Entre les deux, on observe une jolie niche sculptée portant une coquille. À l'opposé, une quarantaine de mètres au nord-ouest de l'église, dans une rue parallèle en contrebas, le manoir de l'Échauguette arbore une tour de pigeonnier carré et bien évidemment, une tourelle-échauguette avec bouche à feu (obstruée).
Le quartier des écoles qui n'est pas très loin regroupe, école maternelle, école de fille, école de garçons aux constructions XIX-XXe caractéristiques, l'ensemble complété par une crèche active dès… 1905 !

L'hôtel Goutey, appelé également café "des Chiens Blancs" ou "des Deux Chiens" à la magnifique façade néo-gothique XIXe, fut dessiné par Augustin Husson. Racheté par la municipalité, le café à l'abandon a heureusement été sauvé et accueille la médiathèque. Inscrit à l'inventaire des monuments historiques en janvier 1995, il émerveille jusqu'à sa toiture. Le plus stupéfiant reste toutefois la façade proprement dite. Les fenêtres en arcades somptueusement décorées encadrent une porte ouvragée décorée en bas-relief. Le fronton reçoit un ensemble sculpté polychrome de quatre enfants portant vignes, fleurs et gerbes de blé. Le tout dominé par deux chiens blancs veillant sur des corbeaux sculptés ; décors de roses côté femelle, de vignes côté mâle.

En prenant la route de Montbard, on croise rapidement les anciennes halles XIXe, 100 m sud-ouest de la fontaine. Cent cinquante mètres plus loin, la maison de convalescence du docteur Quenot avec tour carré avec fenêtre de pigeonnier sera facilement identifiée. Construite au XIXe, agrandie au XXe, elle servit d'hôpital militaire lors de la première guerre. L'édicule de jardin en briques rouges bordé par cinq arcades en briques polychrome glaçurées est une petite chapelle abritant une grotte de Lourdes.
Tout de suite après, la maison Mauris et son grand balcon en fer forgé fut occupée en 1887 par la gendarmerie qui y resta jusqu'en 1930, avant qu'elle ne déménage à son emplacement actuel route de Nicey, dans un ensemble plus vaste organisé autour d'une cour.
On atteint ensuite le denier vestige de l'enceinte de protection de a cité, la tour ronde XVe de "La Maison-Dieu" couverte de laves. La Maison Dieu (ou hôpital) fondée en 1295 par Marguerite de Bourgogne se trouvait en face. Seule, la chapelle XVIe est arrivée jusqu'à nous. Plus haut enfin, le "château", autre belle demeure édifiée au début du XXe, était autrefois surmontée d'un observatoire.

Au cimetière, une curieuse tombe présente une fileuse, œuvre du sculpteur Husson qui immortalisa ainsi sa mère. Pourtant, à l'encontre de la plupart des femmes de la cité, on raconte qu'elle ne fut jamais fileuse. Hélas, l'œuvre est bien tristement abritée. On remarque plusieurs autres tombes intéressantes ornementées tandis que la croix XIXe de l'enclos repose sur un socle plus ancien. Le monument aux morts mitoyen sculpté par Raoul Josset, cache une fine croix métal sur colonne. Le bâtiment situé de l'autre côté de la rue abrita la gendarmerie jusqu'en 1887. Situation peu commode faute de rivière pour les chevaux nécessaires à cette époque.
La ligne chemin de fer reliant Nuits-sous-Ravières à Châtillon-sur-Seine ouverte par le PLM en 1864 a légué deux maisons de gardes barrières et une gare digne d'intérêt. Tout à côté, on reconnait encore l'hôtel de la gare et un grand bâtiment édifié par un négociant en vins.
N'oublions pas dans ce tour d'horizon rapide, le bas-relief XVIIIe maçonnique situé à une vingtaine de mètres de la gendarmerie.
Pour en savoir plus, consulter les ouvrages forts bien documentés de l'association "Images en Châtillonnais".
André Beuchot

"La fileuse" Augustin Husson

©André Beuchot

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Alentours boisés : Promenades/Randonnées.
A voir ... La résurgence de Laignes


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