Longvic


© André Beuchot


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Maire José Almeida
Adresse Allée de la Mairie - 21600 Longvic
Tél. 03 80 68 44 00 Fax 03 80 68 44 26
Email mairie@ville-longvic.fr
Site www.ville-longvic.fr
Population 8631 habitants. Les Longviciens et les Longviciennes
Altitude 227 mètres Superficie 1056 ha
Situation géographique Au Sud de Dijon, en direction de Seurre
Communauté de Communes Dijon Métropole
Canton LONGVIC

Je suis fan de ma commune

Présentation

Longvic est une commune riche d'atouts.
Les nombreux équipements qui maillent le territoire de la commune permettent aux Longviciens de bénéficier de nombreux services publics de qualité. Première commune de l'agglomération à avoir élaboré une Charte de l'Environnement en 1998, elle poursuit sa mobilisation en faveur d'un développement plus durable et plus harmonieux avec sa Charte de Qualité Environnementale et du Développement Durable, signée en 2011. Longvic se projette désormais pour les 10 prochaines années et élabore des projets en direction de tous et au service de tous.

Plus d'infos

La ville a été la première de l'agglomération à réaliser un écoquartier, dénommé "Les Rives du Bief". Cet écoquartier a permis la réalisation d'espaces publics de qualité avec notamment des jeux d'eau, les premiers du département et accueille des logements BBC.
Aire de covoiturage aménagée par le Conseil Général :
www.covoiturage.mobigo-bourgogne.com

Tourisme & Patrimoine

Village Fleuri

Le patrimoine renaît, après l'église Saint-Pierre, ce fut le Pavillon des Demoiselles (datant du XVIIIè siècle) qui a fait l'objet d'une restauration. Actuellement, le Clos des Carmélites qui a été fondé au XVIIIè siècle fait l'objet d'un important projet de valorisation avec notamment la réalisation d'un Verger Conservatoire.
La Médiathèque Michel-Etiévant accueille une des plus belles collections de jeu de quilles au monde, grâce à la donation de Lin Kessler, dans la Galerie de Quilles.





©André Beuchot

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Un curieux de passage à Longvic

Un curieux de passage à…LONGVIC

Autrefois, la cité appelée "Longovicus", trônait au milieu de terres marécageuses. Les maisons restaient soigneusement groupées le long de la grande voie d'Agrippa qui joignait Lyon à Langres. Derrière l'écluse Romelet, des photographies aériennes ont révélé une nécropole de dix enclos. La voie romaine rectiligne qui file vers le sud débute à Longvic.
La ville conserve l'église Saint-Pierre dont les origines remontent aux XII-XIIIe siècles, mais qui fut remaniée aux XVe, XIXe, et XXe siècles. Le clocher percé de baies géminées, est surmonté d'une flèche couverte d'ardoises. Elle protège un Christ en croix du XIVe siècle, une magnifique chaire à prêcher sculptée au XVIIe siècle, attribuée à Jean Dubois, qui passe pour avoir été offerte par les Carmélites de Dijon et un maitre-autel du XVIIIe siècle. Hommage à son protecteur, la bourgade se nomma un temps Saint-Pierre-sur-Ouche, les vieilles cartes postales revendiquant également "Longvic-Aviation" ! Face au sanctuaire, on trouve le presbytère.

Plusieurs moulins tournaient autrefois au fil de l'Ouche. Les plus anciennes traces du moulin du Bief remontent au XIIe siècle, époque durant laquelle Hugue II de Bourgogne le céda aux moines de Saint-Bénigne de Dijon en 1119-1123. Modifié au XIVe siècle, le moulin du Bief drainait un important trafic de blé et appartenait au village de Longvic. À partir de 1450, Jehan le Poix, papetier à Longvic, vend quelques rames de papier à l'administration ducale. En 1452, une grange de cette papeterie (appelée papellierie) appartenait à l'abbaye de Saint-Bénigne. Ce fut sans doute la première papeterie du département. Mais était-elle dans ce moulin ? Au Moyen Âge, trois moulins à blé et un foulon à écorce appartenaient à l'abbaye de Saint-Bénigne. Au XVIe siècle, la famille Requeleine rachète le moulin du Bief et le rénove. Appelé moulin de Jacquelin au milieu du XVIIe siècle, il employait une demi-douzaine d'ouvriers. Le bâtiment fut modifié au XVIIIe siècle puis au début du XXe siècle. Des turbines et de nouvelles roues hydrauliques sont installées. Il produisait cinq quintaux de farine à l'heure à l'époque de sa fermeture en 1985. Transformé ces dernières années en médiathèque, il abrite aussi le musée de la quille que l'on doit à la dotation de deux passionnés, Lin et Raymond Kessler.
À deux pas se trouvent la mairie, ancienne école du XIXe siècle dominée par sa cloche et le "Pavillon des Demoiselles". Sans doute construit par madame Bénigne de la Michaudière, épouse de Jean Chartraire, comte de Montigny, il faisait partie d'une vaste propriété du XIXe siècle dont subsistent les longs bâtiments voisins épousant les rives du bief de l'Ouche.
À une centaine de mètres, un pigeonnier carré appartenant XVIIe siècle à l’abbaye de saint Bénigne de Dijon, doté de 700 boulins ronds en terre cuite et d'un fournil au rez-de-chaussée, fut récemment restauré.

Plusieurs châteaux se dressent sur le territoire de la commune. Le château de La Noue (ou Noe) est une ancienne "folie" du XVIIIe siècle, construit à l'emplacement d'ancienne grange dépendant de Saint-Philibert. Plutôt modeste, mais fier de son portail, de son colombier rond et de sa petite orangerie, il se cale devant un parc boisé. Pendant la dernière guerre, André Huteau, le cultivateur de la ferme de la Noue, hébergeait souvent des évadés débarquant des trains arrêtés au dépôt voisin de Perrigny. Le lotissement dijonnais qui longe l'Ouche, en amont, accueillait auparavant les prairies où venaient paitre les animaux de cette ferme.

Au XVe siècle, Henri Jules de Bourbon-Condé, fils et successeur du Grand Condé, fit construire aux portes de Dijon, sur la rive droite de l'Ouche, le Castel de la Colombière à titre de pavillon de chasse ou maison de campagne. Une passerelle le relie au parc dont l'aménagement est confié au paysagiste Antoine de Maerle. Le château est acheté par la ville de Dijon en 1912. Après la 2e guerre mondiale, il accueille le groupe de formation pré-militaire Bournazel-Bourgogne qui prend la suite du centre de formation de la caserne Heudelet à Dijon. En 1948, il devient l'Étrier de Bourgogne. Le castel a gardé un imposant colombier rond.

Au centre du bourg, on trouve le château de Longvic du XVIIIe ou XIXe siècle, bien tristement rehaussé au XXe siècle par un étage en béton. Il remplace un pavillon du XVe siècle, rendez-vous de chasse des princes de Condé, entouré de jardins qui auraient été dessinés par Le Notre. L’édifice de petite taille est alors surmonté d’un toit effilé bordé par une corniche décorative. Le comte Lejéas fait construire en 1810 environ, deux ailes latérales et ajoute en bordure du parc un tombeau pour sa famille inspiré des tombeaux mycéniens. Ces tombeaux comprennent une salle circulaire voutée accessible par un petit couloir d’entrée. En 1852, M. Lagier, conseiller à la Cour devient propriétaire du domaine. Mais quelques années plus tard, la guerre de 1870 arrive et les Prussiens prennent possession des lieux. Lors de la guerre suivante, les pilotes participant aux manœuvres sur le terrain voisin s’y installent. Ils recevaient pour cela un billet de logement. Par la suite, Paul Rougé, petit-fils de M. Lagier, revendit le château au ministère des armées. Il sera cédé à la commune en 1962. Outre quelques vestiges de ses communs, le château qui fut fort heureusement réhabilité en 2020, a retrouvé bel allure et le parc garde toujours le tombeau calé dans les buis dont la butte de terre ressemble à celle d’une glacière.

Au sud-ouest, le petit château de Beauregard édifié au XVIIIe siècle, ancienne résidence d'été des évêques de Dijon, dont une partie a été détruite au XIXe siècle, tire son nom du coup d'œil qu'il offrait jadis sur la région. Doté aujourd'hui d'un parterre à la française, il remplace un premier château connu au XVIIe siècle. Sur l'arrière, on déniche une tour carrée faisant pigeonnier. On découvre à proximité la ferme de Coron qui en constituait une dépendance, elle aussi restaurée avec ses murs à pans de bois. Son pigeonnier carré a hélas perdu son toit d'origine.

La maison de repos des religieuses du Carmel de Dijon, le clos des Carmélites, remonte au XVIIe siècle. Une borne armoriée de l'abbaye dijonnaise Saint-Bénigne est encastrée dans le mur de l'enclos. Gabriel Revel, peintre du roi et de l'Académie Royale, élève de Lebrun, l’acheta en 1696 et le conservera jusqu’à sa mort. Les Carmélites de Dijon s’y installèrent en 1714 contre 12 500 livres. À ce moment, le clos accueille, maison, grange, écurie, colombier, jardin, verger, vivier et bien sûr, des terres cultivables. Le sieur Jean Mougeot, leur fermier rentier, payait à la commune de Longvic un impôt variant de 40 à 45 livres. Pour éviter les procès avec les autres fermiers-rentiers, les Carmélites firent procéder au bornage de leurs terres. Certaines bornes existent encore entre Longvic et Perrigny. Après la Révolution, le domaine des Carmélites fut vendu le 30 avril 1791 comme bien national à Joseph Détourbet, de Dijon, pour 51 200 livres. Il changea ensuite plusieurs fois de propriétaire. Un bâtiment de ferme et une habitation avec plafond à la française sont ajoutés, sans doute à la fin du XIXe siècle, ainsi qu'une serre, une orangerie et un parc romantique. Aujourd'hui, le colombier n'existe plus. À l'angle de la maison d'habitation, on aperçoit un petit cadran solaire à deux faces perpendiculaires orientées de manière à pouvoir lire les heures toute la journée. On trouve toujours la vanne et le canal permettant de récupérer l'eau du Suzon tout proche à destination du vivier. L'ancien verger a cédé la place à un verger conservatoire comptant plus de 80 espèces.
Presque en face, de l'autre côté de la route, on remarque deux maisons de maitres du XIX ou XXe siècle, l'une avec tourelle carrée.

Citons encore à Longvic plusieurs demeures bourgeoises, la chapelle Sainte Claire ou encore l'école Léon Blum à l'architecture caractéristique du milieu du XXe siècle. Au nord-ouest du moulin, une dérivation isole un petit bois dans lequel se niche un parcours botanique. À proximité, parallèle au canal de Bourgogne, on trouve la rigole d'expérimentation dans laquelle Henri Darcy et Henri Bazin ont pu établir les lois fondamentales de l'écoulement de l'eau dans les canaux en 1897.

Caché dans un bosquet à proximité, dominé par un antique mirador mis en place au milieu du XXe siècle, le fort de Beauregard fut implanté en 1879 dans le cadre de la ceinture protectrice de Dijon. Obsolète à sa mise en service, il sera d'aucune utilité pendant la "grande guerre". Sur les vieilles cartes d'État-major de 1846, une première fortification apparait déjà. Pendant la seconde guerre mondiale, des batteries de DCA y furent installées pour défendre la base aérienne voisine. L'armée l'utilisa ensuite comme entrepôt, puis il sera désaffecté en 1984. Implanté à cheval sur les territoires de Longvic et Fénay, iI sera racheté en 2003 par cette dernière. De type Serrée de Rivières, ce fort magnifiquement conservé et entretenu dispose de deux magasins à poudre noire et d'un étonnant pont levis inventé par le général mathématicien, Jean-Victor Poncelet.

Du côté des sites "naturels", l'Étang Royal est né d'une gravière en août 1924 quand la base militaire aérienne se développa. L'entreprise Pouletty sollicitée pour les travaux, extrayait du gravier du gué de Longviot pour construire la route qui va du camp d'aviation à la ligne de chemin de fer du PLM, générant ainsi l'étang de la Place Royale, qui deviendra l'étang Royal. Le lieu-dit s'appelle pourtant toujours "la Place". La base militaire BA 102, désormais aéroport civil Dijon-Longvic dédié au service public, reçoit principalement des vols d'affaires, des vols sanitaires en relation avec les centres hospitaliers de la région Bourgogne-Franche-Comté, quelques vols militaires et des vols de formation. La patrouille Breitling (Apache Aviation) et une association de sauts en parachute y sont également installés.

On ne peut parler de Longvic sans évoquer quelques étapes importantes de la vie de cet aéroport. En 1910, un premier terrain de manœuvres aériennes fut implanté en Côte-d'Or. Dans les années qui suivent, suite aux résultats probants des vols et suivant la loi du 29 mars 1912 qui organise l'aéronautique, des centres d'aviation militaire similaires vont être créés un peu partout en France. Le site de Dijon est choisi pour accueillir le plus important d'entre eux. Les pistes seront implantées au sud de la capitale des Ducs, sur le territoire de la ville de Longvic. Cependant en 1910, le tout premier terrain de manœuvres pour les aviateurs, avait été aménagé au nord de la ville de Dijon, au lieu-dit La Maladière où se trouve actuellement la gendarmerie. La première escadrille aérienne s'installe à Longvic fin 1913. Les quelques baraquements sommaires sont complétés par des abris en toile. En 1914, la construction d'installations en dur commence. On édifie une caserne et des hangars à avions. Quatre escadrilles de reconnaissance sont bientôt stationnées. Mobilisées dès le mois d'août, elles quittent Dijon-Longvic pour rejoindre le théâtre des opérations du nord-est. Rapidement, ces avions d'observation seront équipés de système de tir.
À Dijon-Longvic, l'implantation de l'école de pilotage des avions Voisin maintient l'activité sur le site, un centre de formation se chargeant de sélectionner les meilleurs pilotes pour l'armée. La patrouille de voltige aérienne de Dijon est créée en 1934, suite à la rencontre d'excellents pilotes placés sous les ordres du commandant Weiser et à l'arrivée du Morane Saulnier 225, avion réputé pour sa manœuvrabilité. La volonté de l'armée de s'affirmer fait le reste. La patrouille qui excelle dans les évolutions en groupe et les figures acrobatiques représente l'armée de l'air française dans de nombreuses manifestations, en France comme à l'étranger.
Les années passant, elle sera équipée de Spad 510, dernier biplan de chasse mis en service dans l’armée de l’air. De construction entièrement métallique, il possède un fuselage dont la partie arrière, peut être facilement remplacée en cas de dommages ou d’entretien. Cette escadrille acrobatique comptera 18 avions en 1937. Le 10 mai 1940, l'aviation allemande bombarde l'aérodrome de Dijon-Longvic. Une douzaine d'appareils sont détruits au sol. Les semaines suivantes, les Allemands s'installent et font de la base un grand camp de prisonniers. Quelques mois plus tard, en 1941, ils implantent une école de perfectionnement au bombardement aérien et une escadrille de chasse de nuit. Les avions allemands envahissent les pistes. Il faudra attendre le 10 septembre 1944 pour que l'ennemi évacue la base et que les Spitfires de la 1ere escadre de chasse frappés de la cocarde tricolore, se posent sur le terrain sommairement réaménagé.
Après la guerre, la base aérienne de Longvic est bien endommagée. Il faudra attendre juin 1949 pour qu'elle redevienne peu à peu opérationnelle. Elle prend l'appellation de base aérienne tactique 102. Les couleurs de la ville de Dijon figurent sur son insigne. De retour d'Allemagne en 1949, la 2e escadre de chasse est accueillie à Dijon-Longvic. Elle sera la première en France équipée d'appareils à réaction De Havilland Vampire de fabrication anglaise, dotés d'un double empennage leur conférant une curieuse allure. Dès le 14 juillet, les Vampires défilent fièrement dans un bruit inhabituel au-dessus des Champs-Elysées. Ces avions seront remplacés en 1953 par des appareils français Ouragan capables de voler à plus de 900 km/h, construits par les établissements Dassault. Unités techniques, administratives ou logistiques, opérationnelles, le site va occuper petit à petit jusqu'à 3 000 personnes. D'autres compagnies, de transmissions, de transport automobile, une unité de protection, un ensemble technique d'instruction spécialisée ou la musique régionale s'installent également à Longvic.
Fondé en 1923, l’Aéro-Club de la Côte-d’Or quitte la base aérienne pour Darois en 1957. Cette année-là, l’escadre de chasse est équipée de Mystères IV qu'elle gardera jusqu'en 1962. Elle profite d'une nouvelle piste construite en 1955. Installée sur l'aérodrome, la Patrouille de France vole sur Ouragans 1954 à 1956, puis sur Mystères IV de 1957 à 1962.
Le 28 juillet 1961, les trois premiers Mirages III atterrissent. Ils sont ornés des célèbres Cigognes de Guynemer, peintes dans une flèche bleu-ciel. Au mois d'août 1966, la base aérienne Dijon-Longvic accueille le tournage du feuilleton télévisé, les "Chevaliers du Ciel" avec Tanguy et Laverdure, alias Jacques Santi et Christian Marin. De nombreux vols spectaculaires seront effectués pour les besoins des épisodes diffusés d'abord en noir et blanc, que les Français découvriront sur leur petit écran à partir du 16 septembre 1967. Les Mirages III, opérationnels jusqu'en 1985, céderont la place aux Mirages 2000 de 1984 à 2011.
André Beuchot

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Vie Sociale

Collège Roland Dorgelès ; 7 rue Carnot - 03 80 63 19 60.

Economie & Développement

La ville de Longvic est localisée à la confluence d’importantes voies de communication : autoroutes, routes, voies ferrées, et accueille avec la commune voisine Ouges, l’aéroport Dijon-Bourgogne ainsi que l'une des plus importantes zône d'activités économiques du département.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Fan de ma Commune

José
28/01/2023
Excellent article, très détaillé et riche en informations qui permettent de (re)découvrir l'histoire de la ville et des monuments. Bravo à vous ! Simple citoyen, je n'ai pas d'engagement politique ou une quelconque opposition à la municipalité.. Mais force est de constater que malheureusement, l'engagement environnemental actuel relève du marketing et de la communication comme l'ensemble de la Métropole Dijonnaise. Des labels à foison, un panneau à l'entrée de la ville s'autoproclamant "ville nature" et surtout le mot "éco" qui sert de préfixe à tous les projets pour les teindre en vert.. l'éco-quartier du Bief ou éco-quartier des Pommerets... Soyez imaginatif, il reste quelques mots à inventer avec le suffixe "éco" .. La métropole de Dijon a fixé la barre haute en parlant d"éco-hospitalité" (??) à propos des blocs en béton construits à côté de la cité de la gastronomie ou "d'éco-quartier" boulevard de Chicago. Les promoteurs, roi de l'éco-blanchiment (greenwashing) parlent d'éco-construction, d'éco-responsable, éco-conception, éco-certification, éco-label, etc.. De quoi donner bonne conscience et arguments à ceux qui sont prêts à les entendre. L'éco-quartier des Pommerets est l'exemple où le béton des promoteurs coule à flots aux dépens de plusieurs hectares de terres agricoles et de la biodiversité. Il suffit d'aller sur le site des promoteurs pour voir où est la promesse environnementale .. Je suis mauvaise langue, car Habellis promet des boîtes à colis connectées et des nichoirs à oiseaux !!, mais surtout Nexity promet des appartements à 278 000 euros.. Au total, 220 logements sur une quinzaine d’îlots pour les Pommerets .. Jackpot !!. Dans mes recherches, je découvre par hasard un article du Bien public intitulé "Un écoquartier qui n’en est pas un ?".. Alors que des communes font l'effort d'éteindre leurs lampes la nuit, les habitants de ce nouvel éco-quartier se plaignent dans un autre article du manque de trottoir et d'éclairage public.. Ce n'est pas le fait d'une considération environnementale ou énergétique, mais selon le maire, d'un simple problème technique.. Quelle prise en compte de la pollution lumineuse dont on connaît parfaitement l'impact sur la biodiversité, dans les éco-quartier ? Combien coûte l'accroissement des dépenses publiques liées aux différents réseaux, en particulier du réseau de chaleur urbain ? Quel coût énergétique supplémentaire engendre cet éco-quartier ? Google Street permet toujours de comparer l'impasse Calendini en 2012 (jardins, terres vierges et espaces verts sur plusieurs hectares) et la même zone aujourd'hui le long de la route de Dijon (goudron et immeubles en béton de 6 étages).. Comme à Dijon (les rives du Suzon, rives de l'Ouche, les parcs, jardins et terrains et terres agricoles), le moindre m2 est exploité au profit des promoteurs… et de l'avenir. Ville nature ?.. 80 hectares (!!!) de terres agricoles supplémentaires artificialisés dans la zone Beauregard (en plus des hectares disparus pour les Pommerets), alors que des dizaines de milliers de m2 sont VIDES à quelques mètres dans la ZI où les panneaux de location fleurissent partout !.. 80 hectares pour construire un hôtel en béton en concurrence avec 3 autres existants déjà à 100 m !!! ... pour construire un hangar-restaurant en concurrence avec trois déjà existant dans la ZI.. pour construire des entrepôts supplémentaires afin de permettre la circulation des marchandises dans le cadre de la surconsommation.. 80 hectares pour permettre la livraison en 24h ou le retour gratuit des colis, pour construire des plateformes favorisant la mondialisation aux dépens du commerce local et au profit de l'optimisation fiscale des multinationales !!! Dans le même temps, l'accès aux commerces du centre-ville de Dijon est payant et augmente chaque année contrairement à un "clic". Aucun plan de circulation douce ne permet d'accéder à cette nouvelle zone industrielle en dehors des voitures et camions qui bloquent la circulation tous les matins sur plusieurs kilomètres à cause des ronds-points.. Une entreprise en phase d'installation fait même de son parking de plusieurs centaines de places, un argument de confort pour les salariés ! En France, entre 20 000 et 30 000 hectares sont artificialisés chaque année. Cette artificialisation augmente presque 4 fois PLUS VITE que la population.. Pour être encore plus "ville nature", il faut vite que la municipalité se hâte d'artificialiser les hectares restant le long de la rocade vers le collège, à proximité de la déchetterie, le long de l'Ouche ou de la base aérienne, puisque "La loi Climat et Résilience" fixe l'objectif de parvenir à « zéro artificialisation nette » en 2050. Loi issue de la convention citoyenne qui montre le décalage entre les décisions politiques et la volonté des citoyens.. Il reste peu de temps.. Combien d'écoles primaires et maternelles de Longvic sont engagées dans le développement durable pour la formation de nos enfants et dans la reconnaissance par le label national "école en démarche de développement durable" ?.. Je suis encore une fois mauvaise langue, car des herbacées ont été plantées sur la plateforme en béton devant l'Intermarché.. un progrès par rapport à la place de la libération à Dijon. Pas sûr qu'à l'avenir, nos enfants et petits-enfants pourront lire un article positif sur l'engagement environnemental de la ville dans le début des années 2000.

Emmanuel clémence
29/09/2019
Merci J'ai appris des choses intéressantes sur ma commune

Félix
06/02/2023
Excellent article, très détaillé et riche en informations qui permettent de découvrir l'histoire de la ville et des monuments. Bravo à vous ! Simple citoyen, je n'ai pas d'engagement politique, mais force est de constater que malheureusement, l'engagement environnemental actuel de Longvic relève de la communication. Des labels à foison dont on ne sait pas qui les décerne, un panneau "ville nature" à l'entrée et surtout le mot "éco" sert de préfixe à tous les projets pour les teindre en vert.. l L'éco-quartier des Pommerets est l'exemple où le béton des promoteurs coule à flots sur plusieurs hectares de terres agricoles et la biodiversité. Il suffit d'aller sur le site des promoteurs pour voir où est la promesse environnementale.. Nexity promet des nichoirs à oiseaux et surtout des "appartements à 278 000 euros.. 220 logements sur une quinzaine d’îlots" (sic) !! Je découvre par hasard un article du Bien public intitulé "Un écoquartier qui n’en est pas un ?".. Les habitants de ce nouveau quartier se plaignent du manque d'éclairage public, non pas du fait d'une considération écologique , environnementale ou énergétique, mais d'un problème technique.. Quelle prise en compte de la pollution lumineuse dont on connaît parfaitement l'impact sur la biodiversité et le coût ? Combien coûte l'accroissement des dépenses publiques liées aux différents réseaux ? Quel coût énergétique supplémentaire pour la ville ? Pour mesurer l'engagement environnemental de Longvic, Google Street permet toujours de comparer l'impasse Calendini en 2016 et la même zone aujourd'hui, livrée aux promoteurs, le long de la route de Dijon.. Longvic Ville nature ?.. 80 hectares de terres agricoles supplémentaires artificialisés dans la zone Beauregard, en plus des hectares pris aux Pommerets, alors que les panneaux de location pour des dizaines de milliers de m2 VIDES fleurissent dans la ZI ; En France, entre 20 000 et 30 000 hectares sont artificialisés chaque année. Cette artificialisation augmente presque 4 fois plus vite que la population. La loi Climat et Résilience" fixe l'objectif de parvenir à « zéro artificialisation nette. Quel plan de circulation douce permet d'accéder à cette nouvelle zone de Beauregard en dehors des voitures et camions qui bloquent les ronds-points chaque matin ? 80 hectares pour.. un hôtel en béton en concurrence des 3 qui existent à 100 m, ... un restaurant en plus des trois déjà existant dans la ZI.. des entrepôts supplémentaires pour la livraison en 24h et le retour gratuit des marchandises ... pour la circulation des marchandises dans le cadre de la mondialisation aux dépens du commerce local et au profit de l'optimisation fiscale. Dans le même temps, l'accès aux commerces du centre-ville de Dijon est payant et augmente chaque année. Combien d'écoles primaires et maternelles de la "ville nature" de Longvic sont engagées dans le développement durable, en particulier la reconnaissance par le label national "école en démarche de développement durable" ?

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