Mâlain


©André Beuchot

Maire Nicolas BENETON
Adresse 38 rue Maurice BENE - 21410 Mâlain
Tél. 03 80 23 60 52 Fax 03 80 23 63 61
Email mairie.malain@wanadoo.fr
Site www.village-de-malain.eu
Population 725 habitants. Les Mâlinois et Mâlinoises
Altitude 352 - 535 mètres Superficie 1124 ha
Situation géographique 25 km à l'Ouest de Dijon
Communauté de Communes Ouche et Montagne
Canton TALANT

Je suis fan de ma commune

Présentation

Mâlain est un étonnant village qui s’étale au pied d’un imposant éperon rocheux entouré de forêts, parcourues par de nombreux sentiers de randonnées.
Notre image forte s’inscrit tout autant dans l’histoire de notre riche passé, dont le château qui domine fièrement toute la vallée et la cité antique de Mediolanum restent les témoins incontournables, que dans celle que nous sommes en train d’écrire et qui nous tourne résolument vers l’avenir.En effet, notre situation au cœur de la vallée de l’Ouche, l’accès en 20 minutes depuis Dijon nous offre des opportunités de développement économique, social, touristique enthousiasmantes. Nous vous invitons à venir découvrir ce pays, ce terroir dont l’authenticité et la vérité s’inscrivent dans ses paysages sauvages et préservés, dans les pierres calcaires, dans les vignes, les lavoirs, ses traditions parfois ensorcelées, dans son monde associatif riche et éclectique. En qualité de simple visiteur ou pour réaliser, vous aussi, vos projets et vous installer durablement, nous serons particulièrement heureux de vous accueillir.

Plus d'infos

Aire de covoiturage aménagée par le Conseil départemen :
www.covoiturage.mobigo-bourgogne.com

En 1640 le village est le témoin de procès en sorcellerie. Les prétendus sorciers, à qui on attachait les pouces avec les orteils étaient jetés dans la rivière. Le 26 octobre 1644, la justice des lieux condamne une dizaine de Mâlinois, déclarés atteints et convaincus de sorcellerie, à être pendus et brûlés. Peine levée par le parlement de Dijon l'année suivante. La suspicion ne disparaît pas des esprits. Voilà pourquoi de nos jours, on peut assister une fois tous les deux ans, le 1er dimanche de juin, à la Fête des Sorcières.

Tourisme & Patrimoine

La grotte préhistorique du trou du diable (sous le château).
La citée Gallo-romaine de Médiolanum.
Le château : 12ème au 16ème siècle.
Le musée du GAM.
Croix du 16 ème siècle (place de l'église).
Maisons et fermes du 18ème et 19 ème siècles.
Ancienne usine à chaux et mines.


* Forêts du mont Chauvin, de la Chassagne, de la roche Aigue (606 mètres).
* Réservoir dit du trou d'eau.





©André Beuchot


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Mâlain

Un curieux de passage à… MÂLAIN. Canton de Talant. (Autrefois canton de Sombernon).
L'important site gallo-romain visible à l'est, Médiolanum n'est autre que l'ancien village de Mâlain qui existait déjà à l'époque gauloise. Mâlain se trouvait alors sur la frontière séparant les Éduens des Lingons. La cité est parfois considérée comme l'ancienne capitale des Insubriens, peuple gaulois dépendant de la confédération des Éduens. Au Ier siècle de notre ère, la ville couvre une centaine hectares et compte plusieurs sanctuaires, dont un dédié à Mars. Les rues sont empierrées et des aqueducs apportent l'eau potable. Les fouilles ont permis d'identifier un fumoir à viande, des fours à pain, puits, caves, latrines et ce qui pourrait être un silo ou une glacière. Dallages, escaliers, colonnades agrémentent la cité qui possédait également des thermes privés et un théâtre. La maison des fouilles abrite le mobilier découvert suite aux nombreuses campagnes entreprises.
Par la suite, il semble que les Carolingiens furent les premiers à installer un château au sommet du pic rocheux qui domine le village. L'édifice évolua aux XI-XIIe où il commence à être cité. Des morceaux de murailles, le cachot et la chapelle remonteraient à cette époque. En 1422 un mur coupe le château en deux à hauteur des cuisines, deux sœurs ennemies, Jeanne et Catherine, en ayant hérité de leur oncle, Pierre de Montagu. Mais l'entretien de l'édifice commence déjà à faire défaut. Son histoire se complique ensuite au fil des changements de propriétaires : les Villers-Sexel, les Bauffremont, les Sercey, les Rougemont, les Mâlain, les Brulart, les Luynes et les Vichy Champrond... Un important et spectaculaire travail de dégagement, de fouilles et de restauration est engagé depuis plusieurs années. On accède aujourd’hui facilement au site par l’arrière où subsistent les ruines d’un colombier. À présent, on découvre les restes de remparts, des caves voûtées. Le logis avec sa grosse tour ronde et une partie du bâtiment voisin remonteraient à fin du XVe ou au début du XVIe. Le corps de garde fut renforcé en 1590 tandis que l'on aménageait la basse-cour en face. Mais au XVIIIe, le château tombe déjà en ruines.
Au chapitre des anecdotes, on raconte que pour éviter une guerre destructrice avec les troupes de Gallas, le seigneur joua la bataille aux dés et gagna. Témoignage de cette occupation, on retrouva pendant le chantier de fouilles des dés à jouer. Mais on ne peut résumer l'histoire du château en quelques lignes et le passionnés se tourneront vers l'ouvrage de Louis Roussel : Mâlain, une histoire en Bourgogne (cahiers du Mesmontois N° 89).
Sous la muraille du château, s'ouvre la grotte du Trou du Diable, accessible par deux entrées, la plus grande donnant sur une profonde salle au sol irrégulier. Les fouilles ont démontré une première occupation datée d'environ 5 700 ans. Au Moyen Âge, les bergers aménagèrent l'entrée et construisirent des murets pour transformer le lieu en bergerie.
Selon une légende, alors qu'il se promenait, le jeune Aloïs rencontra la déesse Cérès à la recherche de sa fille. Il lui dit avoir vu Pluton l'entraîner dans le Trou du Diable et la conduisit près de l'orifice. En récompense, Cérès détacha un grain d'or de sa couronne et lui offrit. Aloïs le planta et ainsi naquit le premier brin de blé. Mais le maître des druides, jaloux, noya ce brillant élève dans la rivière. Le jeune Vivant de son côté voulait épouser la belle Huguette. Mais le père de la jeune fille avait décidé de ne la marier qu'à 27 ans, 7 mois et 7 jours. Vivant insistant, il accepta de céder en échange de la coupe d'argent utilisée par le Diable pendant le sabbat. Le garçon réussit l'exploit, mais décida de se confesser. Le prêtre lui demanda de rapporter la coupe. Il obéit, mais on ne le revit jamais.
Au pied du château féodal, le domaine Riollet ou "Petit Château", arbore une porterie, un colombier rond, une chapelle et un tour d'escalier hexagonal dans la cour intérieure. Une maison XXe étonnante mais plus modeste, décorée de curieuses mosaïques en rocailles, se dissimule à une centaine de mètres au sud-ouest.

Dans le bourg, l'église paroissiale néo-classique Saint-Valérien du XIXe, fière de ses peintures murales et de sa statue qui surveille le portail, succéda à une église vétuste située à l'emplacement du cimetière. Devant le sanctuaire se dresse une belle croix avec table des morts. Édifiée pour accueillir deux classes de 80 élèves, la mairie-école XIXe n'est qu'à quelques pas. Une classe pour les petits sera ajoutée au début du XXe. Pour l'anecdote, les institutrices commencèrent à recevoir le même salaire que leurs homologues masculins en 1858. Mais dix ans plus tard, la première d'entre elles fut obligée de démissionner car enceinte… du curé !
Face à la mairie-école on découvre la demeure du libre penseur François Sugier, né en 1786 d'une famille pauvre, en Limagne, grande région de plaine d'Auvergne. Grâce à son intelligence, une grande mémoire et une volonté de fer, il devient professeur, procureur et journaliste. En 1853, il s'installe à Mâlain, dessinant lui-même les plans d'une villa portant de nombreuses inscriptions philosophiques, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. En 1867, il écrit sa biographie à travers un livre intitulé : "L'enfant de la cabane". À quelques centaines de mètres au sud-ouest, une maisonnette calée sur le Larrey, à l'extrémité d'une longue rampe, était peut-être cette "cabane". Il meurt en 1871 et recevra des obsèques civiles. L'homme se fit pourtant enterrer… au paradis ! Enfin, en bordure du lieu-dit : Le Paradis. Dans un bosquet près du tunnel de la voie ferrée, on trouve encore son mausolée, un obélisque en pierre de deux mètres de haut surmontant un caveau. Des textes sont gravés sur chacune des faces. Un exemple : "La matière absorbe l'esprit". Dans le caveau en ogive, on découvre les restes d'un sarcophage ouvert. François Sugier et son épouse, décédée en 1848, furent inhumés ici-même. Une multitude d'ossements rongés par les ans se trouvent là, mais ils ne sont sans doute pas humains. La tombe fut profanée au début du XXe, le crâne jeté on ne sait où, dans le canal ou sur la voie ferrée selon les différentes rumeurs.
Mâlain conserve encore quatre lavoirs, deux pigeonniers carrés, le plus petit cachant un four à pain au rez-de-chaussée, plusieurs belles croix, plusieurs fours à pain, tandis que les environs recèlent quelques cabotes. Plusieurs moulins tournaient autrefois sur la Douix. Dans les roches au-dessus du moulin des Iles (ou moulin du Haut), se nichent quelques petites grottes sans développement. En aval, le moulin du Bas fait face à la villa Raton dont le parc dissimule une tour de château d'eau.

Il y a moins d'un siècle, Mâlain brillait par une activité industrielle que l'on imagine mal aujourd'hui. Les villageois bénéficiaient de deux exploitations souterraines importantes de chaux et de gypse. Bâtie près de la gare, l'usine de chaux Branget est encore bien visible avec les restes des bâtiments de traitement de la roche et la lourde masse carrée de ses fours. Fondée en 1847 pour les besoins de la ligne de chemin de fer en construction, elle produisait de la chaux de qualité, mais aussi des chaux lourdes et des ciments. D'abord extraite dans l'Argovien tout proche, la matière première fut ensuite apportée par un convoyeur aérien depuis les carrières souterraines d'Ancey creusées sous la Roche Aiguë (605 m), dans le Bathonien. Ces immenses carrières sont aujourd'hui abandonnées. H. Branget possédait également une usine à Pont-de-Pany, au bord du canal. Durant la dernière guerre, l'armée allemande effectua un inventaire des souterrains et carrières. Elle nota pour celle de Mâlain : 14 000 m2. Propriétaire : Hospices de Dijon. Locataire : Branget à Pont-de-Pany.
Profitant de la visite, le promeneur pourra gagner le haut des roches (Sur Ancey) d'où la vue, splendide, permet de découvrir la grande faille de Mâlain qui s'étire sur plusieurs kilomètres, arête dorsale de la Grande Vouivre, animal légendaire niché dans la roche. (Lire le Pape des Escargots de H. Vincenot). Délaissant l'histoire, certaines légendes évoquent la Roche Aiguë, en forme de "dolmen celtique" ! Elle aurait servi de temple naturel aux druides !
L'ancienne exploitation de gypse ouverte à la fin du XIXe se cache près du tunnel de Blaisy. Depuis les hauteurs, on remarque encore les vestiges des anciennes voies ferrées qui conduisent aux maigres traces des usines de traitement. Généralement envahis par les eaux du ruisseau, les premiers mètres du tunnel de la carrière sont extrêmement boueux, puis la situation s'améliore et l'on aboutit alors dans une belle suite de salles et de galeries où le gypse rose ou blanc est présent. On découvre des restes de voies ferrées où deux mulets tiraient les wagonnets avant d'être remplacés par un locotracteur à moteur. Les vieux câblages électriques marquent l'arrivée de l'électricité en 1930, qui permit le fonctionnement de deux compresseurs et de nouvelles perforatrices. L'emplacement de ces compresseurs est encore visible le long des 2 000 m de développement. Le puits de ventilation fut percé en 1931. Auguste Mérot, propriétaire en 1900, revendit l'exploitation à Pierre Béné-Nicot en 1927. Eugène Mérot (fils d'Auguste) en assure alors la direction. Dix mineurs et quinze personnes dans l'usine de traitement constituaient le personnel, la production variant autour de 3 à 4 000 tonnes par an. Certains agriculteurs achetaient les marnes noires de la carrière pour amender leurs terres. La carrière fut fermée en 1934. L'inventaire de l'armée allemande a relevé ici : 14 500 m2 mesurés, une voie (ferrée) de garage particulière, une cavité "petite" mais très sèche et bien située du point de vue du trafic. Les amateurs de fossiles se régaleront en observant les nombreux murets environnants riches en découvertes.
Au nord, dans l'ancienne carrière Jayet abandonnée en 1934, l'eau des sources qui suinte le long de petites falaises granitiques forme le lac Bleu, profond de 10 m. Lors des hivers rigoureux, une paroi de glace se forme et le site est bien connu des amateurs d'alpinisme qui arrivent piolets en mains et crampons aux pieds pour escalader cette muraille blanche. Les falaises du lac sont depuis peu aménagées pour l'escalade.
Des tentatives d'exploitation de mines de plomb argentifère et même de pyrite aurifère ne donnèrent pas des résultats probants.

Près du petit lac, la ligne de chemin de fer enjambe la vallée par un viaduc édifié en 1849. À proximité, les eaux se regroupent dans le ruisseau qui rejoint l'Ouche. On raconte que les habitants de Mâlain y jetaient, pouces liés aux pieds, les présumés sorciers ou sorcières. Ceux qui coulaient étaient déclarés... innocents. Ceux qui surnageaient, en dépit des coups de fourches, déclarés coupables et condamnés à mourir… noyés !
Ces habitants sont toujours baptisés du sobriquet de "sorciers". Si aujourd'hui ils sont plus de 700, on en comptait il n'y a pas si longtemps… 666 ! Souvenez-vous que les premiers chrétiens persécutés par Néron, identifièrent le Diable avec le chiffre 666. On raconte aussi qu'une année, un mendiant vint à passer dans le village le jour de la Fête-Dieu. Une halte remarquée puisqu'il fit périr une femme qui l'avait reçu. Celle-ci fut subitement atteinte d'une enflure dont elle mourut après avoir mangé un morceau de pain sur lequel l'homme avait soufflé.
Le Diable tenait sabbat au village et se déplaçait en carrosse du château de Vergy à celui de Mâlain. Pour libérer la route au démon, on allumait un feu sur une tour et on agitait un drapeau noir à l’intention de l’autre forteresse. Au chapitre des légendes, notons encore : une femme blâmant les justiciers d'un sorcier fut lapidée puis enterrée à la Roche Rapine à laquelle elle donna son nom.
Le Mont Chauvin accueillait lui aussi le sabbat et les feux follets qui ne sont ici que des lutins, les "fouletots" ou "foulets", conduisent les chevaux à l'abreuvoir en sifflant et en faisant claquer leurs fouets. Aujourd'hui, l'association des "Sorcières de Mâlain" fait revivre avec humour et sans prétentions ces légendes et histoires vraies.

Ne quittez pas Mâlain sans visiter le musée du GAM qui retrace la vie de la cité, de l'antiquité à l'époque industrielle. Ses collections accueillent également des pièces de reconstitutions provenant de l'ancien Archéodrome de Beaune-Merceuil.
Si vous souhaitez vous balader à Mâlain, découvrez le "Sentier de Mâlain" : http://www.cotedor-randonnee.com/sentiers/sentier-du-malain

André Beuchot





Vie Sociale

Quinze associations oeuvrent dans le domaine sportif (judo, golf, danse, gymnastique, yoga, BMX, pétanque ...) Le domaine culturel et artistique (peinture, encadrement, sorcellerie, restauration et animation du patrimoine, pratique instrumentale, activités manuelles...)
Cinq classes de primaire, service périscolaire, centre de loisirs.

Economie & Développement

Deux agriculteurs, un viticulteur, un horticulteur.
Dix artisans.
Quatre gîtes.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

Visitez le château, les ruines gallo-romaines et le musée.
Découvrez le village avec les sacs à sentier de l'association Pirouette cacahouete.03 80 45 92 23.
Faites le parcours du golf de la Chassagne 03 80 40 78 57.
Montez à cheval dans l'un des deux centres équestres : baillargeault.pascal@orange.fr et
galopmalain@free.fr


Fan de ma Commune

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