Mesmont


©André Beuchot


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Maire Yves Martin
Adresse 2 rue Bas - 21540 Mesmont
Tél. 03 80 33 31 78
Email mairie.2.mesmont@wanadoo.fr
Population 248 habitants. Les Mesmontois
Altitude 325 - 560 mètres Superficie 637 ha
Situation géographique Latitude: 47° 18' 46'' Nord - Longitude: 4° 44' 40'' Est
Communauté de Communes Ouche et Montagne
Canton TALANT

Je suis fan de ma commune

Présentation

Mesmont est situé en contre-bas de la montagne Saint-Laurent.
Si vous grimpez sur ce mont, vous découvrirez une vue imprenable sur les vallées aux alentours.
La commune est située à 25 km de Dijon.

Tourisme & Patrimoine

Croix de cimetière à Mesmont.
Chapelle Saint-Laurent de Mesmont.
Croix de dévotion à Mesmont.


©André Beuchot

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Un curieux de passage à Mesmont

MESMONT. Canton de Talant. (Autrefois canton de Sombernon).
Le nom du village nous vient de Magnus Mons (au IXe siècle), le "grand mont". La montagne de Saint-Laurent abrita un camp préhistorique, un village gaulois (on découvrit des traces d'occupation du Hallstatt et de La Tène), puis un temple païen. Une exploitation gallo-romaine fut également retrouvée à l'est du mont. Autour du Xe siècle, les habitants s'installèrent sur la face sud, le village prenant le nom de Mongi Vici. Une légende rapporte que le seigneur Érard de Blaisy enleva à son mari, une femme de Longi Vici renommée pour sa beauté. Enfermée au château, obligée de satisfaire tous ses désirs, elle ne songeait qu'à s'enfuir. Elle pria saint Bénigne et subitement, la porte de sa cellule donnant à l'extérieur s'ouvrit. Elle s'enfuit, se jeta du haut du rocher du château mais se releva sans le moindre mal. Au XIIe siècle, on trouvait à l'ouest de la montagne un prieuré de l'abbaye de saint Bénigne et son cimetière. Enfin, le village s'implanta à son emplacement actuel autour du XVe siècle. Néanmoins, on cite au sud, bordant le bord du chemin circulaire, des huttes où l'on portait la nourriture aux lépreux.
On y trouve aujourd'hui au sommet de la montagne une croix en fer et la chapelle Saint-Laurent. Il aurait déjà existé au Ve siècle sur cette montagne, un édifice remplacé au XIIe ou XIIIe siècle par un château (dit de Lantenay) dotée d'une chapelle, situé sur la partie ouest. À nouveau démoli au XVIIIe siècle, il est remplacé par le sanctuaire actuel en conservant dit-on, le chœur. La chapelle du cimetière, restaurée en 1960 avec l'aide des scouts dijonnais est alors dotée de pseudos vitraux simples modernes. Les fouilles ont révélé 300 m à l'ouest, la présence d'un édifice avec abside ressemblant bien à une église ou une basilique paléochrétienne du VIIIe ou IXe siècle. Les études archéologiques à venir nous en apprendront plus.
Au nord, une fissure dans la falaise est surnommée la Brèche de Roland. Sur le versant sud de la montagne, on observe de nombreux meurgers imposants perpendiculaires à la pente (Tumuli ou vestiges du premier village ?).

Le village natal de saint Baudry et de saint Seine, selon la tradition, s'organise de nos jours autour de la mairie école derrière laquelle on trouve un lavoir clos bordé d'abreuvoirs, et de l’église paroissiale Saint-Laurent dressée aux XVII-XIXe siècles. Au-dessus de la porte d'entrée, une niche vide pleure sa statue disparue. La tour du clocher XVIIIe percée de baies sur deux niveaux pour les cloches est surmontée d'une flèche octogonale couverte d'ardoises. Près de l'église se tient une croix en fer forgé.
Méconnu, le château (ou ferme seigneuriale) compte trois corps de bâtiments principaux encadrant une cour d'honneur et des jardins à la française. Il figure sur les peintures murales de l'église paroissiale de Saint-Seine-l'Abbaye où l'on voit clairement le père de saint Seine à la fenêtre du château de Mesmont. La bourgade nous propose également un pigeonnier carré, de vieilles maisons des XVIII-XIXe siècles et un second lavoir, à impluvium, hélas muré et transformé en débarras. Au croisement de la D905 et de la route de Rémilly-en-Montagne, on célébrait au XVIIIe siècle, une messe pour le passage des convois de galériens, sur un tumulus cachant un fabuleux trésor !

Si l'on prend la route de Savigny-sous-Mâlain, on passe après 600 m sur un petit pont sous lequel se faufile une rivière qui tombe immédiatement en cascade, autrefois appelée "Grand Pissou", dans une combe masquée par la forêt. Ancienne carrière calcaire, ce site abrite de nombreux fossiles (site privé). Un chemin taillé au flanc de la combe descend jusqu'à un ancien tunnel impraticable du fait d'un effondrement. Il s'agit là d'une des deux carrières souterraines de gypse du secteur, la seconde, effondrée aussi, se situant au lieu-dit "La Plâtrière" (sur la commune de Savigny-sous-Mâlain). La galerie en pente, noyée au bout d'une douzaine de mètres, bute sur un siphon.
On rapporte qu'un attelage fut entrainé lors de l'effondrement d'une salle souterraine au lieu-dit "Les Autets", en rive gauche. L'exploitation du gypse débuta à la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle et restait entre les mains du seigneur. Au début du XVIIIe siècle, elle fut confiée aux maitres plâtriers de Dijon. La demande augmentant, d'autres carrières s'ouvriront au fil des ans : la carrière Drouelle, au sud de La Belle Idée, presque en limite de commune et les carrières Chauchot et du Gros Ley, à l'entrée ouest du village. En l'absence de fours sur place, ces carrières réputées alimentaient les fabriques de plâtre de Larrey à Dijon et Latreille à Sombernon. Il semble toutefois qu'un four à plâtre fut construit près de la ferme de la Belle Idée, à l'emplacement de l'autoroute. Les carrières fermèrent le 2 aout 1914 lors de la mobilisation générale. On raconte que tout le matériel resta sur place dans les galeries. Peut-être y est-il toujours. Lors de la réalisation de "L'Inventaire des souterrains et carrières souterraines de France, établi par l’armée allemande (Wehrmacht) durant la deuxième guerre mondiale", Mesmont n'est pas mentionné, contrairement aux carrières voisines de Mâlain. Ceci laisse imaginer qu'elles étaient soit trop petites, soit déjà effondrées. La mémoire locale rapporte cependant, que ce sont les Allemands qui auraient dynamité la galerie principale.

À un peu moins de 2 km au sud-est, on découvre le château de la Serrée et sa chapelle couverte de laves, édifiés au XVIIIe siècle, un pigeonnier carré, un long rucher ou mur apié et un petit lavoir. Une cloche sous un fin campanile servait à appeler le personnel. Les jardins à la française aménagés au XVIIIe siècle sur trois terrasses avec tunnel de charmilles, dominent un parc à l'Anglaise dans lequel se faufile le ruisseau de la Goulotte. Il saute une cascade avant de se glisser sous des ponts romantiques. Une grotte (privée) y fut aménagée au XVIIIe siècle, puis l'éclairage électrique installé, pour accueillir des réceptions. Cent-cinquante mètres d’un réseau entrecoupé d'escaliers desservent trois niveaux plus ou moins étroits se terminant sur un petit bassin d'eau claire.
Enfouie pour échapper aux protestants, la roche appelée Selle de Saint-Baudet ou de Saint-Baudry, fut redécouverte par hasard par un laboureur. Lors d’un de ses passages dans la région, le saint aurait gravé une croix avec son pouce sur cette pierre en forme de siège. Les passants se signaient en passant devant. Elle a malheureusement été détruite.
Pour terminer, une expression populaire, "on n'est pas encore au pont de Beroya", signifiait, on est encore loin du but !
André Beuchot

©André Beuchot

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Vie Sociale

Association Saint-Laurent (Divers), Mme CACIATTO Marie-Thérère, tel : 03 80 33 38 55.

Economie & Développement


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Que faire ?

De très belles promenades et randonnées avec magnifiques points de vue.


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