Maire Olivier Pirat
Adresse 10, rue de l'Église - 21910 Noiron-sous-Gevrey
Tél. 03.80.36.64.24 Fax 03.80.36.65.50
Email mairie.noiron.s.gevrey@orange.fr
Site www.noiron-sous-gevrey.fr
Population 1131 habitants. Les Noironnais et Noironnaises
Altitude 197 -225 mètres
Superficie 656 ha
Situation géographique 16 km de Dijon, 11 km de Gevrey-Chambertin,
Communauté de Communes Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits St Georges
Canton NUITS-SAINT-GEORGES
Situé dans la Plaine, Noiron est le village qui a connu la plus forte augmentation démographique depuis 25 ans. Le territoire comprend des surfaces agricoles céréalières et une forêt dite du « millénaire » partie intégrante de la forêt de Cîteaux. Il est traversé par le Canal de la Cent-Font construit par les moines cisterciens au 13ème siècle.
Le Pont des Arvaux : Construit en 1212, il dévie les eaux de la Cent Font au dessus de la rivière « La Varaude ».
Cimetière mérovingien découvert en 1885.
L’Église a été rénovée au XXè siècle.
©André Beuchot
©André Beuchot
UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !
CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr
Un curieux de passage à… NOIRON-SOUS-GEVREY. Canton de Nuits-Saint-Georges. (Autrefois canton de Gevrey-Chambertin).
Pour la Saint-Sylvestre, les gamins de Noiron faisaient autrefois le tour des maisons, présentaient leurs vœux aux habitants et aux animaux et recueillaient en échange des friandises ou des gâteaux. Les mendiants faisaient aussi la tournée pour recevoir du pain, des gaudes (soupe de maïs), des pommes de terre ou des haricots.
Les traditions ne manquaient pas ici comme le rapporte Liliane Walaine dans son livre sur le village. Ainsi, on raconte qu'au XVIIe, il exista un "droit de cornerie" pouvant interdire de sortir les bêtes. De leur côté, les jeunes conscrits "couraient la poule", quêtant dans les rues, décorant les filles de rubans. En échange, elles devaient leur offrir une poule ou un poulet. Jadis, quand une fille se mariait avec un garçon extérieur au village, les jeunes tiraient des coups de fusil sur le coq pour le punir de n'avoir pas su "garder ses poules". Les jeunes allaient aussi "tendre la pelle" (présenter une pelle) devant la maison des futurs mariés pour recevoir boissons ou victuailles.
Les fêtes religieuses n'étaient pas en reste. Ainsi à la Chandeleur, on bénissait un cierge destiné à réveiller les abeilles. Pour Pâques, les enfants parcouraient les rues avec des crécelles et quêtaient des œufs d'une maison à l'autre. On jouait ensuite à la roulée. Les œufs cassés allaient au perdant, les autres au gagnant. Repas offert aux moissonneurs, le "Tue Chien" marquait la fin des moissons. Celui qui autrefois coupait la dernière poignée d'épis disait : « je tue le chien ».
Un cimetière mérovingien de plus de 1 300 sépultures fut mis à jour et fouillé en 1885 et 1907. Son emplacement est repéré par une croix de pierre, près du nouveau cimetière. Au XIIe, la seigneurie de Noiron appartenait aux chanoines du chapitre de la cathédrale de Langres. L'abbaye de Cîteaux y possédait aussi quelques terres, tout comme les cisterciennes de l'abbaye de Tart et le chapitre de la Sainte-Chapelle.
La nef romane de l'église édifiée au XIIIe fut entièrement refaite. De grands vitraux tamisent la lumière éclairant l’intérieur où l'on découvre une grille de chœur et des boiseries du XIXe. Une borne gravée trône derrière l'abside.
L'ancien presbytère et son pigeonnier carré accolée est devenu la mairie, l'ancienne mairie école XIXe se situant un peu plus haut de l'autre côté de la rue.
Noiron-sous-Gevrey nous propose, à l'entrée nord du village, le Pont des Arvaux. Pour certains, il serait le plus ancien pont aqueduc de France. Le ruisseau qui jaillit de la source de la Sansfond (Sanfond) près de Domois, fut canalisé jusqu'à l'abbaye de Cîteaux. Au départ, simple rivière, la Sansfond se jetait dans la Varaude, juste avant Noiron-sous-Gevrey. Mais manquant d'eau courante pour leur abbaye, les premiers moines de Cîteaux décidèrent d'aménager et de prolonger son cours. De 1212 à 1221, le lit est creusé, maçonné, rehaussé, transformé en rigole. Ils construisent également ce pont-canal, achevé en 1220, pour séparer les deux cours d'eau, laissant la Varaude poursuivre sa route seule et déviant la Sansfond vers leur abbaye. On raconte que les ouvriers qui bâtissaient le pont des Arvaux et creusaient le canal s'abritaient la nuit dans l'église du village. La rigole entraînait le moulin de Forgeot où l'on trouve aujourd'hui le château de la Forgeotte, lieu supposé de l'implantation de la toute première abbaye de Cîteaux. Puis elle gagnait l'abbaye et finalement, alimentait les réservoirs. Le canal ayant fourni son énergie se jetait ensuite dans la Vouge. Après cinq siècles, le pont des Arvaux fut entièrement détruit. Pourtant, en 1746, on décida de le reconstruire à l'identique. Au XIXe, un déversoir avec vannage sera ajouté en amont pour réguler le débit. La Sanfond, connaît plusieurs orthographes. Sanfond, Sansfond (sans fond), qui n'a pas de fond, Centfonds, qui a une centaine de fonds. Centfont, Centfons, cent fontaines… N'oublions pas que la racine "font" désigne généralement une fontaine ou une source.
Puits et cours d'eau étant nombreux autrefois, on disait aux enfants de ne pas s'en approcher sous peine d'être attrapés par la mère Lusine.
Notons enfin un petit château rouge XIXe à la sortie sud-ouest du village, séparé de son orangerie transformée, mais qui profite d'un joli parc.
André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
* Écoles :
Le Groupe Scolaire (regroupant 4 communes) accueille les enfants de maternelle et élémentaire. Service de restauration et accueil périscolaire de 7h30 à 18h30.
Un accueil de loisirs est organisé par l’Association Familles Rurales pendant les vacances scolaires.
* Petite enfance :
Relais Assistantes Maternelles (Animations et Permanences).
Supermarché avec station essence et lavage de véhicules.
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial
En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+