Saint-Jean-de-Boeuf


© Gérard Maës


vallée de l'Ouche


© Gérard Maës


La passée au boeuf ©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot

Maire Michel Mercier
Adresse Rue de la Montée La Velle - 21410 Saint-Jean-de-Boeuf
Tél. 03 80 49 06 15 Fax 03 80 49 06 15
Email mairiesaintjeandeboeuf21@wanadoo.fr
Population 107 habitants. Les beurets
Altitude 397 mètres Superficie 1200 ha
Situation géographique Latitude: 47° 13' 3'' Nord - Longitude: 4° 44' 46'' Est.
Communauté de Communes Ouche et Montagne
Canton Sombernon

Je suis fan de ma commune

Présentation

Saint-Jean-de-Bœuf est situé à 23 km au Nord-Ouest de Beaune et à 33 km de Dijon.
Le village surplombe de 200 mètres la vallée de l'Ouche et nous offre ainsi un magnifique point de vue.

Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Jean-Baptiste, XVIIIè siècle.
Ancien relais de poste du XIXè siècle.

vallée de l'Ouche

© Gérard Maës

©André Beuchot

©André Beuchot


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Saint-Jean-de-Boeuf

On trouve dans ce village qui s'appela "Bœuf" tout simplement sous la Révolution, l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste des XVIII-XIXe siècle, surmontée d'une fine flèche octogonale en ardoise. Les toits en tuiles curieusement obliques surprennent. Elle abrite quelques statues intéressantes.
À deux pas, on déniche un pigeonnier carré et la mairie du XIXe siècle encadrée par ses deux annexes. Face à l'église, une maison arbore de curieux décors en rocaille, une autre un puits encastré dans le mur en bord de rue. Plus bas, l'ancienne auberge Seguin du XIXe siècle, a gardé son four à pain. De part et d’autre de la maison en mauvais état, on retrouve l'enseigne aux ¾ effacée rappelant qu'on pouvait y loger à pied et à cheval… y boire Café et bières….. Quelques mètres plus bas, une jolie croix portant un Christ mutilé côtoie le monument aux morts.
Le lavoir a hélas perdu son bac à laver. Un second lavoir se niche dans la combe Barthélemot. Le ruisseau qui s’en échappe forme une belle coulée de tuf taillée pour former un petit aqueduc alimentant un abreuvoir en contrebas.
Le village comptait avant 1938, une soixantaine d'habitants. La polyculture était de mise, l'exploitation des vastes forêts procurait de bons revenus et bucherons comme charbonniers étaient nombreux. Sur les hauteurs, se dressait la ferme de l'Émilia (ou Belle Émilia), que l'on devrait appeler Émèlia, car ce nom est celui de la jeune et jolie fille du premier propriétaire. Construite dans les années 1830, couverte de toits d'ardoises, la ferme comptait une spacieuse habitation entourée de plusieurs bâtiments, granges, bergeries voutées etc. Un puits fournissait l'eau aux habitants, les bêtes rejoignant la mare située à quelques centaines de mètres à l'ouest. De 1939 à 1943, elle sera exploitée par la famille Sujobert, originaire d'Auvergne. Chassée par les Allemands qui s'y installe en 1941, elle sera relogée au village. La ferme incendiée au départ des troupes ennemies, laissa longtemps ses pignons délaissés dressés vers le ciel. Elle sera restaurée en 1973. Si vous y montez, vous croiserez la belle mare-abreuvoir dallée.

Saint-Jean-de-Bœuf est situé à 580 m d'altitude, 25 km à vol d'oiseau de la base aérienne de Longvic. Durant la deuxième guerre mondiale, les Allemands implantèrent sur cet emplacement privilégié, au-dessus du village, derrière la ferme de l'Émilia, une importante base de détection, le camp Dackel. Il faisait partie de la ligne de défense allemande "Himmelbett" (Baldaquin) allant du nord du Danemark à la frontière suisse, composée d'une station radar au sol tous les cinquante kilomètres environ. Tous les camps portaient un nom de chien, ici dackel, en français : basset. La première lettre du nom, le D, correspond à la première lettre du nom de la ville la plus proche : Dijon. La construction dura deux ans, employant 200 personnes, pour moitié françaises et pour moitié militaires allemands. Un puits de 87 m fut creusé pour les besoins en eau. Électricité, tout-à-l'égout et eau courante furent installés. Le camp comportait outre les casernements pour une centaine de militaires, un garage, une salle des fêtes, un terrain de tennis et la réserve d'eau pour les incendies qui servait de piscine pour les beaux jours. Des haut-parleurs diffusaient de la grande musique toute la journée et les agriculteurs qui travaillaient aux alentours en profitaient. Curieusement, sa protection périphérique restait plutôt symbolique. Deux radars paraboliques et deux (ou trois) radars rectangulaires scrutaient le ciel. On raconte qu'un autre radar de 42 m de haut et 6 m de large pivotait sur lui-même grâce à une gigantesque bille d'acier. Mais à la fin de la guerre, il n'était toujours pas complètement opérationnel. Les Allemands firent sauter la base en août 1944 avant leur départ. La population pilla ensuite le site que l'armée française utilisa en 1945 pour faire exploser des stocks de munitions allemandes. Il n'en reste que des ruines, dispersées derrière la ferme de l'Émilia. Quant à la fameuse bille, elle fait sans doute partie de la légende.

Sur la droite du chemin de la ferme de l'Émilia, un gros bloc de roche de 90 cm sur 60 cm, surnommé le "Passé du Bœuf ", ou la "Passée au Bœuf", garde les empreintes d'un loup, d'un chat, d'un chien, d'un sanglier, d'un lièvre et la plus grosse, d'un bœuf, qui la foulèrent alors qu'elle était encore tendre !
Quant à la Pierre qui Vire, qui semble avoir disparu, les loups l'auraient brisée puis renversée à force de tourner autour.
Notons encore le Sentier des Femmes Mortes, marqué de ronds où l'herbe ne pousse jamais depuis une nuit tragique de Noël. Ces ronds sont les empreintes des trois têtes tombées sous les coups d'un meurtrier qui s'en prit à une famille du Poiset. Dans une variante de cette histoire, on évoque trois trous qui ne peuvent jamais rester bouchés !
Au sud-ouest, dominant des roches que l'on escalade grâce à une échelle fixe, on profite d'un joli belvédère aménagé près de l'antenne relais.
Enfin au XIXe siècle, les loups faisaient des ravages et on lit dans le Journal de la Côte-d'Or du 22 septembre 1833 : « Ils vont en troupe. Sept ou huit poulains ont été dévorés dans les bois de Gergueil, Chambœuf, Gissey ou Saint-Jean-de-Bœuf...»
En parlant de loups, soulignons le sobriquet des habitants, "les méjou de loups", les mangeurs de loups.
André Beuchot
La passée au boeuf ©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot


Vie Sociale

Economie & Développement


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

De très belles promenades en raison du panorama.


Fan de ma Commune

Soumettre un commentaire