Saint-Mesmin


Village - CCCV


Village - Alain Decaux


Église - CCCV


©André Beuchot


Source de l'Ozerain - CCCV


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot

Maire Thierry RENAULT
Adresse Rue du Dessus - 21540 Saint-Mesmin
Tél. 03 80 33 32 40
Email mairie.saint.mesmin@wanadoo.fr
Site www.cc-vitteaux.fr
Population 128 habitants. Les Maximinois
Altitude 369 mètres Superficie 1762 ha
Situation géographique Latitude: 47° 20' 32'' Nord - Longitude: 4° 39' 10'' Est
Communauté de Communes CC des Terres d'Auxois
Canton SEMUR-EN-AUXOIS

Je suis fan de ma commune

Présentation

Proche du Parc naturel régional du Morvan, Saint-Mesmin est situé à 29 km au Nord-Ouest de Dijon. La rivière l'Ozerain traverse la commune.
3 Hameaux ; Corcelotte en Montagne, Fontette et Godan.

Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Sulpice du XIIè siècle.
Godan : chapelle gothique abritant une dalle funéraire du XVIIIè siècle.
Fontette : maison forte remaniée au XVè siècle.
Corcelotte : château du XVIIIè siècle.
Source de l’Ozerain.

Village - Alain Decaux

Église - CCCV

©André Beuchot


Un curieux de passage à Saint-Mesmin

Un curieux de passage à… SAINT-MESMIN. Canton de Semur-en-Auxois. (Autrefois canton de Vitteaux).
Accroché à la pente, profitant de plusieurs sources, le village bordé par une barre rocheuse domine la vallée. Cela explique sans doute le nom donné au bourg après la Révolution : Rochefontaine.
L'église XI ou XIIe Saint-Sulpice subsistant d'un ancien prieuré fut remaniée au XVIe. Elle est dominée par un clocher en ardoises avec lanterneau dont l'accès compliqué commence par un petit escalier sur l'arrière. On remarque que le toit de la nef est curieusement perpendiculaire à celui du chœur. Le porche curieusement positionné, couvert en tuiles violon, protège les quatre marches d'accès au sanctuaire. Sur la droite, on repère un blason gravé.
Tout à côté, on trouve un petit lavoir et une série d'abreuvoirs. La rue enjambée, voici la fontaine Saint-Sulpice couverte en laves où l'on venait prier les jours de sécheresse. À quelques mètres, une croix marque l'emplacement de l'ancien cimetière. Dans l'enclos du nouveau lieu de repos éternel, la croix sculptée érigée intrigue les visiteurs qui observent les sculptures du socle. En se rendant sur place, on croise une maison portant plusieurs linteaux à accolade.
Une escapade dans les rues de Saint-Mesmin permet de croiser la mairie école XIXe et plusieurs croix en pierre intéressantes, la plus belle, sculptée double face, dans la ruelle raide coupant le lacet de la rue principale. À l'extrémité sud de la bourgade, un second lavoir, privé, se niche dans un pré, tandis qu'au sommet de la montée, une croix plus récente profite de l'ombre de deux tilleuls centenaires.
Au bord de la route qui monte vers la Chaleur, sur le rebord du plateau, les gouffres de Saint-Mesmin, étaient percés à une trentaine de mètres l'un de l'autre dans d'étroites fissures. Le plus important, accessible après un puits de 7 m, se divisait en trois galeries obstruées. On raconte qu'une cane rentra dans une grotte faite d'une galerie menant à une petite salle, puis… elle ne ressortit qu'à Drée ! Depuis, la caverne a pris le nom de grotte de la Cane.
Moins d'un kilomètre au sud-ouest, l'Ozerain prend sa source dans un bassin carré. Filant dans la vallée, il entrainait jadis une huilerie près de laquelle repose une petite mare, puis un moulin à eau.
Sur le plateau, à l'ouest du village, on découvre les ruines de la ferme de la Rente (ou ferme de St-Mesmin) qui, bien qu'envahies par la végétation, laissent encore imaginer l'importance du domaine.
À Saint-Mesmin autrefois, dans une cabane en pierre percée de meurtrières, une porte basse laissait entrer le loup attiré par quelque appât. La bête prise, on la tirait alors de l'extérieur sans le moindre risque.

Corcelotte. (Saint-Mesmin). Pour le différencier des nombreux Corcelles, le hameau se transforma en Corcelotte. Autrefois commune indépendante, Corcelotte fut rattachée à Saint-Mesmin en 1861. Baptisé Corcelotte-en-Montagne, Corcelotte-en-Monvault, Corcelotte-lès-Vitteaux après la Révolution, le hameau fut aussi rattaché quelques années à Marcellois. Il se divise en deux parties, Corcelotte-Haut et Corcelotte-Bas.
Niché dans sa combe, Corcelotte-Bas conserve un petit château qui hélas, a perdu les toits pointus de ses deux tours et les boulins de son pigeonnier. Il semble que ce château fut édifié à l’emplacement d’un prieuré. En 1154, Robert de Saffres, avait garanti par serment aux religieuses de Prâlon une donation sur Corcelotte-en-Montagne dont Barthélémy de Sombernon était auteur pour la tierce partie. Calon de Fontaines, en 1154, assiste et approuve Barthélémy, son père, donnant à Prâlon la terre de Corcelotte. L'abbaye de Bénédictines de Prâlon la revendit en 1602. Selon Courtépée, Corcelotte était en 1789 une communauté de la province de Bourgogne, bailliage de Semur-en-Auxois. Il y avait en ce lieu une église sous le vocable de Saint-Nicolas, d'abord succursale de celle d'Avosnes, unie à celle-ci en 1753. En observant le château, on remarque sans peine plusieurs époques de construction et on repère même une archère surveillant l’entrée. La partie sud semble la plus ancienne, peut-être XVIIe. Une pièce du rez-de-chaussée pourrait même remonter à la construction d'origine (des XII ou XIIIe ?). La moitié nord fut sans doute reprise à la fin du XIXe ou au tout début du XXe dans un style sensiblement différent. La tour n'apparait pas sur le cadastre napoléonien et remontent donc au mieux au XIXe. De 1973 à 2015, le château servit de lieu de rencontres animé par une association de recherche spirituelle, philosophique, évangélique et culturelle. Racheté en 2016, il fait l’objet depuis d’un important travail de remise en état et, sous l’œil de saint Fiacre, patron des champignonnistes, accueille dans ses communs une champignonnière réputée. Dans la cour, on remarque une borne de route royale.
Un minuscule cimetière côtoie la chapelle rurale Saint-Nicolas accolée au château, surmontée par un clocher en arcade, qui appartenait sans doute au prieuré. L'intérieur abrite trois statues polychromes étonnement réalisées en ciment armé.
À proximité, un ensemble regroupe fontaine, mare, abreuvoirs et lavoir. Deux cents mètres au sud-ouest, un ancien vivier (ou rouissoir) alimenté par une fontaine jaillissant d'un bassin circulaire se cache en lisière de forêt.
Dans le village haut, on remarque un joli calvaire sculpté à double face.

Fontette. (Saint-Mesmin). Une maison forte se dressait à Fontette au XIVe. Elle fut transformée en château au XVI-XVIIe avant d'être convertie au XIXe en ferme. À l'abandon, le bâtiment couvert par une importante épaisseur de lierre, possède encore une tourelle carrée accolée au corps de logis principal et côté cour, une jolie porte d'entrée XVIIe. On observe à proximité un ancien four à pain.
Le curieux clocher de la chapelle Saint-Nicolas est couvert par un toit conique hexagonal en tôle, trop petit pour abriter toute la largeur. Un porche précède l'entrée près de laquelle se dresse une croix en pierre.
Plus bas, une longue série d'abreuvoirs en pierre s'allonge jusqu'au lavoir. À l'intérieur, on a installé une dalle trouvée dans les champs qui semble provenir d'un ancien pressoir.
À la limite des communes de Saint-Mesmin et Verrey-sous-Drée, une portion de voie romaine dégagée permet de bien distinguer le dallage en hérisson de sept mètres de large, creusé d'ornières. On surnomme cette voie, le Chemin des Romains, le Passage des Romains ou encore, la Voie des Fous ! Elle fut pour certains, empruntée par César pour vaincre Vercingétorix. Une borne triangulaire moderne signale son emplacement.

Godan. (Saint-Mesmin). Calé sous ses roches, le hameau conserve une chapelle XIXe à voûte gothique. Plusieurs linteaux à accolade surmontent des portes ou fenêtres. On observe encore une fontaine et un lavoir complété par une série d'abreuvoirs en pierre. Après être passée sous la rue, l'eau de la source qui l'alimente dégringole dans la pente en formant une petite cascade de tuf. Cette pente cache également un vieux four à pain en ruines.
André Beuchot

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Source de l'Ozerain - CCCV

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