Maire LOUET Sophie
Adresse 3 rue des tilleuls - 21690 Source Seine
Tél. 03 80 35 08 64 Fax 03 80 35 08 64
Email mairie.source-seine@orange.fr
Population 61 habitants.
Altitude 354 mètres
Superficie 1642 ha
Situation géographique Latitude: 47° 29' 21'' Nord Longitude: 4° 41' 8'' Est
Communauté de Communes Pays d'Alésia et de la Seine
Canton MONTBARD
La commune comprend deux hameaux : Saint-Germain, anciennement Saint-Germain-Source-Seine, et Blessey. La Seine y prend sa source à 446 mètres d'altitude.
Église romane Notre-Dame : chœur du XIIè siècle à meurtrières, nef du XVIIIè siècle, et clocher porche moderne.
Chapelle Sainte-Anne de Blessey.
Trois statues en bois polychromes .
Cimetière avec sculpture scellée dans le mur à l'entrée (tête de Christ du XIIè siècle).
Croix du XVIIè siècle dans l'enclos.
Calvaires du XVIIIè siècle au carrefour, l'un avec le Tilleul de la liberté, et l'autre devant la maison de l'Évêché.
Tilleuls datant du XVIIIè siècle dont un planté à la Révolution comme « arbre de la Liberté ».
Deux monuments aux morts du XXè siècle à Saint-Germain et à Blessey
Lavoir de Blessey.
Le verger communal de Blessey, le lavoir et l'environnement paysagé forment une ensemble harmonieux et unique, fruit d'un projet architectural et environnemental ( digue de l'étang, verger, mur de pierres et plantations)
Dans l'église Notre Dame de Saint Germain se dresse une sculpture monumentale taillée dans un seul chêne par d'Eric de Laclos représentant Saint Seine.
Pendant fort longtemps la Seine a pris sa source à Billy les Chanceaux ,qui s'appelait jusqu'au XIXe siècle Billy Source Seine ! C'est vers la fin de ce XIXe s. que la commune de Saint Germain intenta un procès à Billy pour récupérer la source et de facto le nom. Et Saint Germain eut gain de cause car en effet ce qui détermine la source d'un fleuve c'est la source la plus en amont, certes mais aussi "qui ne tarit jamais" !
Lavoir de Blessey Source Seine Copyright Marie Qui
Sous le tilluel de la Liberté / Copyright Marie Qu
UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !
CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr
Un curieux de passage à… SOURCE-SEINE.
Source-Seine regroupe depuis 2009 les villages de Blessey et Saint-Germain-Source-Seine.
Blessey. (Source-Seine).
Dominant le vallon du ruisseau de Vau (ou Lavau), le camp préhistorique des "Maisons-Gérard", dont on distingue encore un mur en pierres sèches, fut implanté sur la montagne du Châtelet. En 1763, un meunier découvrit dans une chenevrière de Blessey, une navicelle en bronze (objet antique en forme de barque), témoignage du passé gallo-romain. Peut-être s'agit-il d'un ex-voto dédié à la déesse Séquana, le sanctuaire des Sources de la Seine étant à deux pas. À l'ouest, le ruisseau de Lavau entraînait jadis la roue du moulin Vaisselin, cité dès le XIe.
La chapelle rurale Sainte-Anne, construite au XVIe, se pare d'un fin clocher hexagonal en ardoises. À l'intérieur, une grille en fer forgé sépare la nef du chœur, décoré de peintures murales dominées par les tons bleus. Le magnifique lavoir XIXe fut construit en demi-cercle par l’architecte Henri Sirodot. Six colonnes doriques en calcaire supportent la toiture en zinc. L'eau jaillit d'une gueule de lion fixée à la colonne d'une fontaine, alimente un abreuvoir, avant de poursuivre sa route. Il y a peu, l'artiste suisse, Rémy Zaugg, apporta sa touche à ce petit coin bucolique, jouant sur les reflets dans l'eau. À l'extrémité ouest de l'étang où le ruisseau reprend son souffle, un soulèvement de terrain rectangulaire laisse deviner la présence d'un ancien château. On raconte que la belle Marguerite de Salmaise, lasse des absences de son époux, y rencontrait son amant. Pour éviter aux rares témoins de révéler ce secret, on leur coupa la langue. Malgré tout, la nouvelle s’ébruita et quand saint Germain de passage dans la contrée décida de faire un détour pour éviter les lieux de perdition, son âne énervé brisa la roche d’un coup de sabot et le timon de l’attelage emballé grava son empreinte dans la pierre.
Au grès des rues, on repère des pierres de réemploi comme des linteaux de fenêtres en accolade, quelques toits couverts de laves et une petite maison accolée à une sorte d'oratoire, à moins qu'il ne s'agisse que de la cuisine d'une ancienne demeure détruite (?).
Au sud-est, on trouve la combe de Froide Fontaine. Irriguée par des sources très calcaires, elle voit en amont ses touffes d'herbes pétrifiées par les dépôts blancs et fragiles, la transformant en marais tufeux.
Encore plus au sud-est, un chemin forestier qui descend de l'embranchement des routes de Blessey et Saint-Germain en direction du ruisseau de Bonnevaux, frôle les vestiges du village antique de Chalonge. Une quarantaine d'habitations gallo-romaines et cinq forges ont été fouillées à la fin du XXe. Élevé au milieu du premier siècle de notre ère, ce village fut occupé jusqu'au III ou IVe siècle. Un important parcellaire, 20 km de murées et des fours à chaux antiques ont également été découverts entre les sources de la Seine et Chalonge.
Côté traditions, si l’on compte quelques chasseurs à Blessey, on raconte aussi l’histoire de Paul et Virginie, deux sangliers adoptés par tous, chasseurs compris, qui devinrent les gardiens du village.
André Beuchot
Saint-Germain / Saint-Germain Source-Seine. (Source-Seine).
Le village doit son nom à la proximité des sources de la Seine, lieu d'un culte important à la déesse guérisseuse Séquana durant l'époque gallo-romaine et, curieusement, propriété de la ville de Paris. Ces sources seraient dues en fait aux formidables évacuations de Gargantua. Une légende plus poétique veut que la belle déesse Séquana, poursuivie par Neptune, implora son père Bacchus (Dieu de la vigne et du vin) et sa bienfaitrice, Cérès. Elle fut alors transformée en source pure et échappa à son satyre. Sa robe, son voile, ne sont que les sources limpides qui jaillissent à flanc de vallon. Une dernière version nous raconte qu'un saint prénommé Seine, fatigué de parcourir la région pour l'évangéliser, arriva ici avec son cheval. Voyant qu'il ne pouvait mettre pied à terre seul, le cheval s'agenouilla, marquant le sol de son genou. À cet endroit, jaillit aussitôt la Seine. Qui se souvient des livres de géographie d'autrefois où l'on plaçait la source de la Seine à 571 m d'altitude au pied du Mont Tasselot, sur les hauteurs du village de Trouhaut, une dizaine de kilomètres plus au sud ? Ou encore sur le plateau de Langres ! Certains rétorqueront que le fameux plateau s'étire géologiquement jusqu'ici. Ne polémiquons pas, d'autant que des ouvrages situent toujours la naissance de la Seine à 471 m, soit 25 m au-dessus de la grotte de rocaille qui accueille les curieux à 446 m.
À côté de la grotte artificielle où nait le fleuve (la Douix de Seine), on réalisa d'importantes fouilles gallo-romaines. C'est en 1836 que les premières débutent. On découvre les fondations d'un temple et une rigole taillée dans la pierre. Le mobilier mis à jour est très important avec une statue en pierre de la Déesse Séquana, un vase contenant 120 ex-voto (yeux, sexes d'hommes et de femmes en bronze et argent) et de nombreuses pièces gallo-romaines. À partir de 1926, neuf campagnes se succèdent. On dégage un bassin ellipsoïdal, les murs du temple et en 1933, la célèbre statue en bronze de la Déesse Séquana sur sa barque est découverte. Les traces d'un fanum sont trouvées en 1948 et quatre années plus tard, on met à jour la canalisation de la source sacrée, puis son bassin. L'ensemble du site était donc formé d'un bassin dans lequel les malades venaient se baigner ou placer une statuette votive souvent en bois et d'un fanum à salle carrée et péristyle. Dans les années soixante, 150 statues gallo-romaines en chêne et 700 offrandes en pierre et en bronze sont dégagées. Les fouilles cessent alors et l'enclos est abandonné.
Le site appartient à la Ville de Paris depuis 1864, suite à une proposition du baron Haussmann. Les terrains achetés sous Napoléon III devaient être aménagés en parc. On édifia la grotte de rocaille en 1865 et on y installa l'année suivante une statue exécutée par Jouffroy représentant la "Nymphe de la Seine", l'eau s'écoulant d'une jarre tenue sous son bras gauche. Elle sera remplacée en 1934 par une œuvre du sculpteur Auban, copie quasi conforme de l'originale, exception faite de l'arrivée d'eau qui jaillit désormais à sa base. Jusqu'au XVe, les jeunes mariés venaient jeter dans la source une chandelle en forme d'étrier. On dénombre en réalité, sept sources dans le vallon, celle choisit pour implanter la grotte n'étant pas la plus active. C'est pourquoi on parle le plus souvent, DES sources de la Seine. Dans le site archéologique, en rive droite, la "source sacrée" du Gros Foyard semble avoir gardé longtemps des vertus de jouvence. Les habitants de Chanceaux venaient y rechercher la jeunesse. Le ruisseau formé, bien modeste, se perd parfois en grande partie avant son arrivée au village voisin de Courceau. Il ne trouve une vraie vitalité qu'à partir de Billy-lès-Chanceaux où une pierre gravée nous indique l'emplacement d'une autre source de la Seine !
Employé de la ville de Paris, propriétaire des sources, Gustave Lamarche, dit Paul, était chargé de l'entretien. Un jour, dans les années 1970, l'ingénieur chargé de la gestion du site ayant un petit reliquat financier, Paul Lamarche suggéra de construire un premier ouvrage pour répondre aux besoins des touristes qui sautaient le ruisseau et finissaient souvent les pieds dans l'eau. Ainsi naquit le petit pont insolite qui étonne les visiteurs, le premier enjambant le" fleuve", baptisé pont Paul Lamarche à l'occasion de son centième anniversaire. À deux pas trône une sculpture de Séquana réalisée en 2014 par Éric de Laclos en s'inspirant des découvertes archéologiques et notamment d'une statue gallo-romaine mutilée. Plus loin, en suivant le chemin qui longe le ruisseau, on découvre une curieuse maisonnette en rocaille appelée chalet Corot, du nom de l'archéologue qui reprit les fouilles en 1926. Il fait aujourd'hui office de micro-musée et de première "construction" sur les rives de la Seine, 200 m avant l'ancien café Séquana, autrefois prisé des visiteurs.
Sous la Révolution, Saint-Germain fut oublié et le village devint Source-Seine tout court. Au XVIIe, on parlait de Saint-Germain-la-Feuille puis Saint-Germain-la-Feuillée. Par la suite, nous retrouvons Saint-Germain-la-Feuille en 1815. En 1875, le président Mac-Mahon signe un décret autorisant le changement de nom au profit de Saint-Germain-Source-Seine. En 2009, la fusion avec Blessey reprend enfin le nom de Source-Seine.
Au village, l'église romane Notre Dame construite au XIIe, fut modifiée au XVIIIe pour la nef, tandis que le clocher était refait au XIXe. On y remarque des meurtrières et à l'intérieur, une sculpture de saint Seine réalisée elle aussi, par Éric de Laclos. De nombreux sarcophages brisés ont été découverts en 2011-2012 à proximité. Dans les murs du cimetière, on repère également des sarcophages du VIIIe et une tête de Christ sculptée. On trouve sur le territoire de la commune un four à pain, un pigeonnier carré et l'étang de la Grillande utilisé autrefois par une huilerie. Près d'un tilleul du XVIIIe planté à la Révolution comme "arbre de la Liberté" se dresse une croix mutilée portant encore deux statuettes. On trouve un second tilleul intéressant un peu plus loin. Dans les bois, de nombreuses bornes retiennent l'attention. Il suffit de suivre le GR2 vers le sud depuis les sources de la Seine pour en dénicher deux magnifiques. La première délimitait les territoires des abbayes de Flavigny et de Saint-Seine. Elle porte d'un côté l'effigie gravée de saint Pierre avec sa clef, de l'autre celle de saint Seine. La seconde de section triangulaire, marque la limite entre Bligny-le-sec, Poncey-sur-l'Ignon et Source-Seine.
André Beuchot
Statue de Saint Seine / Copyright Marie Quiquemell
Agriculture céréalière.
Élevage bovin et ovin.
Artisanat d'art.
Tourisme.
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial
En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+
A voir... Le site des Sources de la Seine avec la source principale abritée sous une grotte artificielle gardée par la statue de la déesse Sequana et une aire de pique-nique située en contre-bas de la route - accès par un escalier.
Randonnée autour des Sources de la Seine, proximité de Flavigny sur Ozerain, Salmaise Haut Lieu de Bourgogne.