Val-Mont


Vue d'Ivry-en-Montagne ©Patrice Babey


© André Beuchot


© André Beuchot

Maire Daniel CARRIER
Adresse 1 rue de la Mairie - Hameau de la Chapelle - 21340 Val-Mont
Tél. 03 80 20 22 92 Fax 03 80 20 22 92
Email mairie@val-mont.fr
Site https://www.val-mont.fr/
Population 263 habitants. Les Jersenvaliennes et Jersenvaliens
Altitude 357 - 476 mètres Superficie 1908 ha
Situation géographique Sud de la Côte d'Or
Communauté de Communes CA Beaune Côte et Sud
Canton ARNAY-LE-DUC

Je suis fan de ma commune

Présentation

Située au Sud de la Côte d'Or entre Arnay-le-Duc, Bligny-sur-Ouche, Nolay et Beaune (30 km), la commune de Val-Mont est une commune nouvelle issue du regroupement de 2 communes : Ivry-en-Montagne et Jours-en-Vaux. Elle est dotée de trois hameaux : La Chapelle, Corcelles et Rouvray.

Plus d'infos

www.joursenvaux.fr

L’Église (classée) accolée au château (Privé) fait partie des biens culturels de la commune. Pour ne pas oublier les traditions, les habitants les perpétuent depuis le XVè siècle. Chaque année, début septembre, se déroulent les cérémonies du pélerinage de Notre-Dame du Bon Secours de Rouvray.

Tourisme & Patrimoine

A Jours_en_Vaux : Eglise de l'Assomption, d'origine romane, près de l'ancienne chapelle castrale. Château.Lavoirs.Croix. Deux gîtes font le plaisir des touristes aimant la nature et le calme, été comme hiver.
A Ivry_en_Montagne :Eglise Saint-Etienne.Château de Coraboeuf. Colombier.Fermes du château.
Croix.
L’Église (classée) accolée au château (Privé) fait partie des biens culturels de la commune. Pour ne pas oublier les traditions, les habitants les perpétuent depuis le XVè siècle. Chaque année, début septembre, se déroulent les cérémonies du pélerinage de Notre-Dame du Bon Secours de Rouvray.

Vue d'Ivry-en-Montagne ©Patrice Babey



© André Beuchot


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Val-Mont

Un curieux de passage à… VAL-MONT. Canton d'Arnay-le-Duc.
Nouvelle commune créée en janvier 2016, issue du regroupement d'Ivry-en-Montagne et de Jours-en-Vaux. Avec les hameaux de La Chapelle, Corcelles et Rouvray, voici cinq villages regroupés sous la même entité administrative.

La Chapelle. (Val-Mont). Un bœuf qui broutait tous les jours la même touffe d'herbe fut vendu. Mais il revint encore plusieurs fois de lui-même pour brouter cette fameuse touffe. Étonné, on creusa. Une statue fut découverte qu'il fut impossible de déplacer. On édifia alors une chapelle sur place. La curieuse chapelle Notre-Dame de Rouvray XVI-XVIIe abrite toujours une statue de Notre Dame du Bon Secours et fait l’objet d’un pèlerinage depuis le XVIIIe. Le clocheton foudroyé fut reconstruit au XIXe et agrémenté d’une Vierge qui surveille la contrée. On trouve encore ici un lavoir XIXe, la mairie-école de Val-Mont et le moulin à eau de "Rouvray" rehaussé de décors en briques et de boiseries "Belle-Époque".

Corcelles. (Val-Mont). Ce hameau possède un lavoir et, sensiblement à l'écart, un petit château XVIII-XIXe avec tour carrée, le tout couvert d'ardoises.

Ivry-en-Montagne (Val-Mont). Trace d'une occupation ancienne, une villa gallo-romaine fut découverte près la fontaine Saint-Etienne, à deux pas de l’église. Au nord-ouest de la bourgade, s'activaient plusieurs plâtrières aux XVIII-XIXe et certains fours à plâtre sont toujours visibles. Les "Plâtrières Modernes" rachetées en 1933 par Pierre Béné, étaient alimentés par des carrières souterraines de gypse creusées à une quinzaine de mètres de profondeur. L'accès se faisait par un puits aujourd'hui envahi par les eaux. Abandonnées depuis longtemps, certaines galeries et salles s'effondrent, créant par endroits des dépressions à la surface des prés. L'activité de la carrière dura 130 ans, de 1830 à 1965. On retrouve encore facilement des documents des Plâtrières Modernes datant de 1915, 1919, et des Plâtrières Béné-Nicot de 1933. On exploitait le gypse par la méthode des piliers abandonnés. Un document nous informe que la consommation d'explosifs a été de 1 200 kg de poudre noire comprimée en 1938. Par arrêté du "ministre secrétaire d'État à la production industrielle et aux communications" (!) en date du 28 septembre 1943, Pierre Béné-Nicot fut nommé membre de la chambre de commerce de Beaune. La dernière plâtrière ferma en 1965. Elle employait entre 15 et 20 ouvriers. L'ancienne route de Paris traversait le bourg qui accueillait alors de nombreux commerces, hôtels et cafés, encore identifiables. En flânant, on retrouve ces vieilles boutiques fermées depuis des lustres et quelques demeures aux toits d'ardoises. Bordant la place centrale, l'étonnante maison du XVIIIe qui accueillit une épicerie-mercerie, attire les regards. Des bandes de rocaille décorent la façade et mettent en valeur une niche abritant une statue.
L'église Saint-Étienne d'origine romane, ancienne chapelle seigneuriale construite à la fin du XVe, reste le point d'orgue de la visite du bourg. Elle fut retouchée et surmontée d'un clocher avec flèche effilée en ardoises au XIXe. L’abside de la nef a néanmoins gardé sa voûte en cul-de-four. À la Révolution, elle deviendra le Temple de la Raison.
Nous pouvons compléter notre inventaire avec un pigeonnier carré accolé à une demeure bordant la place centrale, l'ancienne mairie-école XIXe (mairie annexe), une seconde école pour les filles étant édifiée à l'écart. L'opération fut délicate car il existait déjà une école de filles donnée par M. d’Ivry, à condition qu’elle soit tenue par des religieuses de la Providence. Or, la municipalité souhaitait une enseignante laïque disposant d’un brevet de capacité. Il fallut construire une nouvelle école ouverte en 1887, dominée par une imposante horloge. À la sortie sud-ouest, un ensemble en L regroupant un corps d'habitation et une grange au toit élevé composent la ferme du château, ancienne maison du seigneur de Rouvray.
Notons encore la présence de deux lavoirs XIXe, l'un équipé d'une cheminée, ce qui n'empêchait pas les femmes d'aller jusqu’à l’étang du moulin "de Belle Comme" les années de sécheresse.
L'ancienne gare de chemin de fer de la ligne d'Épinac à Pont-d'Ouche est toujours là, la halle à marchandise également, bien que très transformée, comme la maison du garde barrière. Il faut noter que la ligne changea deux fois de suite de tracé, arrivant d'abord directement de l'ancienne tuilerie pour traverser le village, glissant derrière la mairie-école. Par la suite, elle passa progressivement de plus en plus vers l'Est, devant puis derrière le château de Coraboeuf.
La famille de Coraboeuf est citée dès la fin du XIe. Entourée par une ceinture de remparts et de fossés, la maison forte résistera aux assauts des Écorcheurs à la fin de la guerre de cent ans. En 1478, Louis XI ordonne son démantèlement. Mais l'ordre n'est pas exécuté. Cent ans plus tard, Coraboeuf sera sérieusement abîmé au cours des guerres de religion. Le robuste donjon incendié résista cependant. Jean Baptiste de Richard obtiendra en 1776, l'érection en marquisat de la seigneurie d'Ivry. Il prendra le nom de Richard d'Ivry porté par ses descendants jusqu'à l'extinction de la lignée, au XXe siècle. Il fit réaménager une partie des bâtiments du château et créa les jardins, transformant Coraboeuf en résidence de plaisance. Les bâtiments, datant XIIIe et XVe, le colombier et la grange fortifiée méritent le coup d’œil. Au fond du parc décoré par le passé de jardins à la française, un escalier conduit à un pavillon XVIIIe à l'étonnante façade ornementée.
Le compositeur Paul d’Ivry, né à Beaune le 4 février 1829, habita le château. Il fut l'auteur de mélodies vocales, Le Roi de Thulé, Matin et Soir, Fleur de Jasmin..., de Litanies à la délivrance, Cantique à Notre-Dame de Lourdes en 1873, et d’un hymne français. Passionné de musique, ce fils de Richard d'Ivry, fait construire l'aile nord néogothique. Il écrivit aussi quelques opéras, Fatma en 1847, Quentin Metsys en 1854, La Maison du Docteur en 1855, Omphale et Pénélope... Son œuvre majeure reste "Les Amants de Vérone", drame lyrique en cinq actes et six tableaux, éditée à Paris en 1878. Une salle voûtée du donjon accueille une exposition sur l’histoire du château. Vous apprécierez enfin le calme des jardins et de l'arboretum. Une jolie croix sculptée XIXe veille devant l'entrée du domaine.
Enfin, apprenez qu'à Ivry-en-montagne, on emmenait les animaux au chêne sacré pour les bénir.

Jours-en-Vaux. (Val-Mont). Du vieux château fort dressé sur un éperon rocheux, subsistent trois tours, le donjon du XIIIe et les logis datant des XIV, XV et XVIIe. L'ensemble s'organise en dessinant un arc de cercle. Une porterie surmontée par les rainures des flèches du pont levis donne accès à la cour intérieure. Dans un des murs, on observe un bas-relief gallo-romain. Accolée au château, l'église romane XIIIe de l'Assomption fut sans doute une chapelle castrale. Elle était jadis intégrée dans l'enceinte. Remaniée au XVIIe, elle se pare d'un petit clocher et d'une flèche en ardoises. Le lavoir XIXe se niche en contrebas de cet ensemble.

Rouvray. (Val-Mont). On déniche ici une maison de maître XVIIe couverte d'ardoises parfois appelé le "château", un colombier et un lavoir XIXe. Au nord-ouest, près de la dernière ferme, on voit encore nettement la levée de terre d'une ancienne motte-féodale.
André Beuchot




© André Beuchot


Vie Sociale

Les Associations participent activement à la vie communautaire. Cela va de l'organisation des festivités aux rencontres entre motards, aux œuvres de sauvegarde des biens culturels, sans oublier l'organisation de nombreuses promenades et randonnées.

Economie & Développement

Le monde agricole fait partie intégrante de la vie communautaire, qu'il soit élevage ou production de lait, sans compter les activités du Menuisier, de l'Entreprise Miroitier-Vitrerie-Agencement et des deux gîtes.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

Par toutes saisons venez découvrir la Commune de Jours-en-Vaux, vous apprécierez le calme. Pour vous ressourcer, parcourez la campagne boisée, il vous en restera un souvenir inoubliable.


Fan de ma Commune

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27/10/2011
Le 20 Novembre 2011 LOTO entre nous. * * * Le 3 & 4 Décembre 2011 Marché de Noël * * * Le 17 Décembre 2011 Repas des Anciens offert par la Commune. * * * Le 18 Décembre 2011 Noël des Enfants. * * * Le 08 Janvier 2012 Les Vœux du Maire & Galettes des Rois.

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