Valforêt


Le village


De poisot à Quemigny...


© André Beuchot


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Maire Christian Roussel
Adresse 1 rue Amont - 21220 Valforêt
Tél. 0380497370
Email mairie.valforet21@orange.fr
Site https://www.mairie-valforet.fr/
Population 313 habitants.
Altitude 395 mètres Superficie 1132 ha
Situation géographique A 11km à l'Ouest de Gevrey-Chambertin
Communauté de Communes Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges
Canton LONGVIC

Je suis fan de ma commune

Présentation

Valforêt est issue de la fusion des communes de Clémencey et Quemigny-Poisot le 1er janvier 2019
Le village rural d'environ 320 habitants fait partie du SCOT du Dijonnais et de la Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges.

Tourisme & Patrimoine

Le village est installé sur la pente d’une colline et forme un ensemble traditionnel harmonieux entre champs et forêts créant un tout qui attire le regard. L’environnement naturel composé de plusieurs collines confère au site une grande qualité paysagère. L’endroit offre de nombreuses possibilités de ballades pédestres, à vélo ou à cheval.
Le site historique (de Résistance) du Leuzeu est actuellement en cours de réhabilitation et il est prévu l’aménagement d’un refuge pour randonneurs prochainement.
La commune, dans l’optique de redonner de la valeur à son patrimoine, a procédé à des travaux de réhabilitation de l’extérieur de son église et vient de rénover le lavoir communal.
Eglise du XIXè siècle, murets de pierre, maisons anciennes, auges, puits et ruchers anciens (sur domaines privés).
La commune possède aussi, au hameau de Poisot, un ancien lavoir, aujourd'hui restauré.


De poisot à Quemigny...

© André Beuchot


Un curieux de passage à Valforêt

Commune née le 1er janvier 2019 de la fusion de Clémencey et de Quemigny-Poisot.

Clémencey. (Valforêt). Commune déléguée (chef-lieu) au sein de Valforêt. (Autrefois canton de Gevrey-Chambertin).
Dominé par son châtelet préhistorique, Clémencey dériverait du nom d'un soldat de César, Clémentus, à qui il fut attribué ici une terre.
Le village est surveillé par l'église paroissiale Saint-Pierre. Elle étonne avec son minuscule clocher couvert d'ardoises d'aspect curieux et le chœur dominant la nef.
La cité possède une maison commune adossée à la pente, d'une hauteur étonnante, dominée par un campanile portant l'horloge. La salle de classe se trouvait à l'étage, le logement de l'instituteur au-dessus, tandis qu'une pièce voûtée au rez-de-chaussée servait de préau. Dans une rue supérieure, on découvre le lavoir accoté à la montagne et un bassin en eau.
La rente des Écotois et les ruines de la rente de Charmoy, cette dernière étant connue dès le XIIIe, se cachent au nord. Historiquement, les "rentes" furent la plupart du temps des fermes construites pour entretenir les terres cultivables acquises par les riches afin de placer leur argent. Outre les bâtiments d'exploitation, elles comptaient parfois un logement pour accueillir leurs propriétaires en villégiature. Les locataires, payaient au propriétaire appelé rentier habitant généralement en ville, le "loyer" sous forme d'un pourcentage des récoltes, environ un tiers au XVIIe. La ferme des Écotois, connue dès le XIIIe, fut transformée au XVI-XVIIe en devenant rente des Écotois. Elle fut une des dernières à être habitée de la contrée. Ce n'est qu'en 1930 "qu'Eugène" décida en effet d'abandonner les lieux, quand son père fut victime d'un accident. Il fallut alors le redescendre au village voisin sur un matelas calé dans une charrette à deux roues, tout cela en plein mois de janvier. Une vie bien rude et que dire des drôles de voisins qui tournaient parfois autour ! Et oui, les fenêtres portent encore les barreaux installés pour se protéger… des loups ! Clémencey est aussi connu du fait de la proximité des rentes de Chamerey (Fixin) et du Leuzeu (Fleurey-sur-Ouche).
Dans la combe Rouge, on trouvera les vestiges de fourneaux à charbon de bois et de fours à chaux.
Du côté des légendes, on raconte qu’une vieille femme avait le pouvoir de jeter des mauvais sorts. Grâce à ce don, elle pouvait tarir le lait des vaches. Mais on ignore si elle participait au sabbat de la combe de Chatoux.
Voir aussi : Fleurey-sur-Ouche.

Poisot. (Valforêt). Collé contre la mare-abreuvoir, le joli lavoir à arcades s'entoure de vieilles pompes. Un poste de télégraphe Chappe se dressait autrefois au sommet du "Mont".
Dans la combe Chagrin, la grotte de l'Homme Mort s'étire sur une trentaine de mètres avec une succession de puits. Suite à une coloration, on découvrit que les eaux ressortaient près de Fleurey à la source de Morceuil, après être passées sous l’Ouche ! Des fouilles effectuées en 1955 dans cette cavité ont livré du mobilier gallo-romain.
Le sabbat, se tenait à l'est du hameau, dans les bois de Châtoux, cité également pour avoir accueilli un camp préhistorique.

Quemigny-Poisot. (Valforêt).
Au village, des vitraux XIXe colorent les voûtes de l'église XIXe de la Sainte-Croix surmontée d'une flèche élancée. En parcourant les quelques rues, on trouve un rucher (ou mur apié) derrière la mairie de belle taille pour ce modeste village et le lavoir transformé en salle polyvalente. Si l'ancienne mare accolée a disparu, son muret arrondi en pierre a été préservé. À l'opposé, on repère dans une cour de ferme, une petite dépendance carrée ouverte par des ouvertures en plein cintre et couverte de laves.
D'anciennes mines de fer se trouvaient autrefois au lieu-dit la Vie Blanche, mais il n'en reste aucune trace.
Rebouché par un glissement de terrain, le gouffre du Cerisier, entre Quemigny et Poisot, ne nous montre plus qu'un vague entonnoir de 5 m.
Une légende affirme que le mont de Poisot cache le trésor de Jules César.
Voir aussi : Gergueil.
André Beuchot

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© André Beuchot

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Vie Sociale

Un Comité des Fêtes anime le village qui possède une petite salle des fêtes.
Les enfants sont accueillis au pôle scolaire de Chamboeuf (5km)avec ceux de 4 autres villages.

Economie & Développement

La commune compte un atelier de bourrelier et quelques petites entreprises de travaux publics et forestiers en particulier.
Il ne reste que deux agriculteurs, mais la forêt reste une ressource importante : la commune compte 565ha de bois, dont 485ha de forêt communale.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


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Que faire ?

Située sur la plateau des Hautes Côtes, la commune jouit d'un cadre verdoyant et vallonné, propice aux randonnées pédestres et cyclistes et à la découverte de la nature.


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