Villiers-le-Duc


©André Beuchot


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Maire Nicolas SCHMIT
Adresse Rue de Châtillon - 21400 Villiers-le-Duc
Tél. 03 80 81 84 12 Fax 03 80 81 88.35
Email mairie.villiersleduc@gmail.com
Population 122 habitants.
Altitude 252 mètres Superficie 8443 ha
Situation géographique Latitude: 47° 49' 16'' Nord - Longitude: 4° 42' 27'' Est
Communauté de Communes Pays Châtillonnais
Canton CHÂTILLON-SUR-SEINE

Je suis fan de ma commune

Présentation

Entre Bourgogne et Champagne, Villiers-le-Duc est situé à 46 km au Sud-Ouest de Chaumont et à 100 km de Dijon.
Les rivières l'Ource et la Digeanne traversent la commune.

Plus d'infos

www.chatillonnais.fr

Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Jean-Baptiste, XIIIè-XVè siècles ; Peintures murales classées Monuments historiques.
Château XVIè siècle.
A proximité ... Abbaye du Val des Choues.

©André Beuchot

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UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Villiers-le-Duc

Un curieux de passage à… VILLIERS-LE-DUC. Canton de Châtillon-sur-Seine.
Site habité dès les premiers âges, Villiers-le-Duc a gardé des traces de chaque époque : tumulus du bois des Essarts, souterrain gaulois (!) de la chapelle au Bois, villa gallo-romaine de la Pépinière. Près de la route forestière de Saint-Germain, le fanum gallo-romain du Tremblois côtoie de multiples vestiges de constructions antiques. Ce temple occupé du IIe avant notre ère jusqu'au IVe, comprend une galerie couverte qui court tout autour de la cella placée au centre. Les ex-voto retrouvés représentent des visages et des membres, indiquant que des pèlerins sollicitaient l’aide d’une divinité guérisseuse. On remarque des mains tenant des fleurs ou des fruits, ou encore des fibules en forme de poisson, de chèvre ou de volailles qui sont probablement des demandes de prospérité, tout comme les bœufs couplés, les chevaux ou les porcs. Les représentations d'enfants sont elles aussi nombreuses. Dans les pierriers alentours, de nombreux fragments de sculptures ont été retrouvés.
Commune la plus importante du département en superficie, elle est également une des moins habitée (moins d'un habitant au kilomètre carré !).
Au XIIIe fut édifiée l'église Saint-Jean-Baptiste parée de peintures murales. Remaniée au XVe, elle se distingue par sa corniche bourguignonne et son porche à colonnes portant des croix Templières reliées par une poutre engoulées décorée de gueules de monstres. Une étonnante galerie en briques, vitrée, la relie au château construit, lui, aux XVI-XVIIe. Couvert de tuiles vernissées, il remplace un édifice fortifié détruit sous Louis XI. Il comprend chapelle, pont, orangerie, jardins à la française et colombier.
Le lavoir XIXe à deux bacs doté d'une belle rambarde en pierre se niche à deux pas. Le bâtiment voisin ne manque pas d'intérêt avec ses fenêtres à accolades, ses corbeaux de chéneaux en pierre et une étrange statuette accrochée sur l'angle Nord. Côté jardins, la façade arbore un aspect "Belle Époque". Au XIXe, le toit de laves de la mairie-école du XVIIIe fut refait en tuiles et le presbytère XVIIIe proche, remanié. Il vient d'être réhabilité. Vous trouverez encore un beau calvaire à l'entrée sud, une ferme avec pigeonnier carré et plusieurs fontaines, l'une étant dominée par une croix en pierre dont une partie est cannelée.
Dominant la cité, la chapelle Saint-Phal (aujourd'hui sur Vanvey) accueillit des pèlerinages à partir de 1457. Du XIII au XIVe, elle fut l'église paroissiale de Villiers-le-Duc. Il faut préciser qu'au XIVe Villiers-le-Duc et Vanvey appartenaient à la même paroisse. À la fin du XVe, Saint-Phal n'est plus qu'une chapelle dépendant de l'église Saint-Jean-Baptiste à Villiers-le-Duc. Les fous et les possédés s'y rendaient pour obtenir leur guérison, il y avait des miracles quotidiens et un tronc accueillait les offrandes destinées à remercier saint Phal. Dans le cimetière qui s'étire devant le sanctuaire, nous dénichons la curieuse tombe dite d'un libre penseur calée dans un petit enclos en ferronnerie. Ses partisans signalent qu'elle ne porte aucun signe religieux et qu’elle est dressée en sens inverse de la chapelle voisine (ce qui n'est pas si facile à démontrer).

Dans les bois, au sud-est, accessible par une petite route bordée d'étangs, l'ancienne abbaye du Val des Choues, fondée au XIIe, modifiée aux XVII-XVIIIe, conserve une façade Renaissance. Selon la tradition, ce nom proviendrait des choux plantés en quantité par les moines. Les Ducs de Bourgogne seraient à l'origine de la création d'un prieuré d'un nouvel ordre indépendant, "l'Ordre du Val des Choues". S'inspirant des règles des Cisterciens et des Chartreux, il donna naissance à plusieurs autres prieurés en France, en Espagne et en Écosse. Au XVIIe, ils seront rattachés à l'ordre cistercien, le prieuré du Val des Choues devenant alors abbaye. Les bâtiments visibles aujourd'hui accueillaient les frères convers et les dépendances de l'Abbaye. Le potager a été transformé en jardin à la française agrémenté par un grand vivier. L'Abbaye abrite désormais un musée sur le thème de la Chasse et de la Nature. En continuant le chemin, on arrive à la grotte de Viard qui contient une statuette de Notre-Dame.
Pendant la guerre de 100 ans, Pierre de Chateauvillain, 11ème prieur, réussit à protéger le monastère, au prix de beaucoup de sang. Après sa mort, son esprit revint à chaque veillée de Noël s'agenouiller près d'un buisson de houx. Il implorait son pardon en lavant ses mains couvertes du sang des Anglais dans la source du jardin. Il existe une variante à cette légende. L'eau de la source du Val-des-Choues deviendrait rouge la nuit de Noël et un grand prieur apparaîtrait toujours chaque nuit, accompagné de ses moines, pour demander pardon à Dieu d'avoir tué les Anglais qui attaquaient le monastère. Enfin, un légendaire souterrain relierait le Val des Choues à la chapelle Saint-Fal de Vanvey.
La direction du Val-des-Choues est signalée par la borne Mathey en forme d'obélisque, à l'intersection de la route Tézenas. Elle rappelle les travaux dirigés par Alphonse-Auguste Louis Mathey, conservateur des Eaux-et-Forêts et la construction de la route par des prisonniers allemands de la première guerre mondiale. On déniche d'autres bornes plus petites le long de la voie forestière.
Enfin, pour les amateurs de spéléo, la grotte du Val des Choues se cache au-dessus du bassin de l'abbaye. Frère Viard, premier prieur de l'abbaye l'utilisa dit-on comme premier refuge. Il s’agit en fait d’un aqueduc souterrain de 180 m.
Au bord de la route forestière de la Caverne, on déniche la grotte du même nom, aujourd'hui fermée par protection. N'ayez pas de regrets, le puits d'entrée de quatre mètres ne donne accès qu'à un réseau d'une vingtaine de mètres sans grand intérêt.
Près de là, le monument "de la Forêt" commémore l'exécution de 37 résistants lors de la dernière guerre. À un kilomètre au sud-ouest de Villiers-le-Duc, un second monument rappelle le crash d'un bombardier allié Halifax le 11 décembre 1942.
Signalons enfin que la région est aussi la terre de la Bête Faramine, animal légendaire.
André Beuchot

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Vie Sociale

Commune adhérente à l'Association des Aînés Ruraux.
Club de football.
Vide grenier, bibliothèque, école, halte garderie.

Economie & Développement

Commerçants itinérants, tels que boulanger, épicier, poissonnier, boucher.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

De belles promenades en forêt ; sentiers pédestre et équestre, pêche, chasse.
Découvrez les Etangs des Marots - franck.roustan@onf.fr - www.onf.fr
A proximité : Le sentier du Val des Choues, 2 boucles de 8 km et de 9 km.
Puis la belle nature du sentier faunistique.
Forêt de Châtillon-sur-Seine, site de la Chapelle aux Bois.
Visite de l'Abbaye du Val des Choues et des jardins.


Fan de ma Commune

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