Maire Christophe Fouilland
Adresse Rue Francolin - 21400 Villotte-sur-Ource
Tél. 03 80 91 07 71 Fax 03 80 91 07 71
Email villote.surource@wanadoo.fr
Site http://villotte.ource.free.fr/
Population 104 habitants. Les Villottois
Altitude 234 mètres
Superficie 948 ha
Situation géographique Latitude: 47° 51' 49'' Nord - Longitude: 4° 40' 46'' Est
Communauté de Communes Pays Châtillonnais
Canton CHÂTILLON-SUR-SEINE
Petit village du Châtillonnais sidérurgique, Villotte-sur-Ource est situé à 44 km au Sud-Ouest de Chaumont et à 95 km de Dijon.
Eglise Saint-Jacques, origine XVIè siècle.
Lavoir. Croix.
Voie romaine.
Anciennes forges.
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !
CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr
Un curieux de passage à… VILLOTTE-SUR-OURCE. Canton de Châtillon-sur-Seine.
On raconte qu'autrefois un cercle de pierres, peut-être un cromlech remontant à l'époque gauloise, se dressait à proximité de la ferme de Sainte-Marie. En 1250, une léproserie existait au lieu-dit la Maladière.
Villotte-sur-Ource s’est installé un peu à l’écart de la rivière accolée à son nom. Toutefois, un barrage détourne toujours une partie des eaux vers les anciennes forges. Celles-ci remonteraient au XVIe siècle, quand en 1544, Jeanne de Beaujeu paya quarante livres au duc Philippe pour un emplacement destiné à construire une forge à feu sur l'Ource. On n’exploitait à l'origine, qu'un seul feu, alimenté par les fontes des fourneaux qui se trouvaient à proximité, dans la vallée de l'Ource. Villotte, Maisey, Prusly… auraient fourni le minerai. En 1644, l'autorisation de construire forge, haut fourneau et fenderie fut accordée par le roi à Pierre Lenet, marquis de Larrey. À la fin du XVIIe siècle, un deuxième feu fut ajouté. L'abbé Henri Lenet, fils de Pierre, hérita du site à la mort de son père et le céda à quatre chapelains (prêtres) de l'église Saint-Nicolas. En 1791, le fourneau est vendu comme bien national à Jean-Gaspard Morel. Joseph Maître en fait l'acquisition en 1833 puis le revend à la famille Cailletet-Lapérouse en 1836 (Joseph Maître demandera dès 1837 l'autorisation de construire un nouveau haut fourneau à Prusly-sur-Ource !). Jean-Baptiste Cailletet, supprima la fenderie et remplaça la chauffe au bois par celle au charbon plus performante. Le prix de revient de la fonte diminua et l’établissement poursuivit son activité jusqu'en 1871. Elle desservait la forge champenoise de Vanvey. Par la suite, les locaux connurent de multiples fortunes, devenant tuilerie, fabrique de pâtes, moulin à écorces jusqu'en 1873 et laiterie. Cette dernière, la Coopératives Laitières de Villotte fondée en 1932, changea plusieurs fois de nom devenant l'Union de coopérative agricole Champlait, puis coopérative laitière Elnor jusqu'en 1983.
Les forges passées, avant de gagner le moulin à eau, la rivière serpente dans le parc du château construit au XIXe siècle. Bâti sur l'emplacement d'un château des Ducs de Bourgogne, il dessine un plan en "L". Côté parc, la façade est rehaussée par deux tours carrées tandis qu'un pigeonnier carré attire les regards. De 1960 à 1983, il accueillit une colonie de vacances de la mairie du Xe arrondissement de Paris. Les communs sont aujourd'hui aménagés en résidence pour seniors.
Le village retint l'attention du sculpteur Georges Serraz, né à Is-sur-Tille le 13 janvier 1883. Après des études aux Beaux-Arts de Besançon, il commença sa carrière avec des portraits qui firent sa renommée. Dans ses ateliers à Dijon, puis à Paris, il se consacrera avec talent à l'iconographie religieuse. Aux alentours de 1914, il passa à la sculpture, puis travailla avec des architectes pour la conception d'œuvres monumentales. Il réalisera le Christ-Roi des Houches (25 mètres) et Notre Dame de Sacré-Cœur à Miribel, près de Lyon (32,60 mètres), la statue religieuse la plus haute de France. En 1930, il s'installe à Villotte-sur-Ource. Georges Serraz décèdera le 20 juin 1964. Parmi ses œuvres les plus connues, nous pouvons citer le monument à la mémoire des maquisards en forêt de Châtillon, un Christ au Sacré-Cœur de Dijon, la Vierge de la Paix de la Basilique de Montmartre ou encore, un grand Sacré-Cœur dans l'île de Madère. Le sculpteur fut enterré dans le cimetière de Villotte, au pied du clocher qu'il aimait. Sa sépulture est surmontée d'une étonnante Pietà qu'il avait lui-même sculpté pour orner son tombeau. Il réalisa à Villotte-sur-Ource, le chemin de Croix et un saint Joseph dans l'église, le monument aux morts et, à la sortie nord, la Vierge de la Rédemption qui fait face à une miniature du Christ-Roi des Houches.
Le chœur et une travée de l'église Saint-Jacques le Majeur remontent au XVIe siècle, la nef au XIXe siècle, comme le porche imposant et le clocher dominé par une fine flèche octogonale en ardoises. L'intérieur surprend avec son curieux plafond plat bordé par une corniche. On découvre une rare poutre de gloire, les stalles du chœur et la chaire à prêcher de belle facture. Une croix en pierre du XIXe siècle avec reposoir trône devant le sanctuaire.
Avant de quitter le village, vous pouvez vous rendre au lavoir, implanté au XIXe siècle sur le bief, qui a conservé le logement traditionnel du pâtre à l'étage. Vous pouvez ensuite vous écarter du bourg pour photographier le pont XVIIIe sur l'Ource, voisin d'une croix érigée au XVIIIe siècle.
Située à 5 kilomètres à l'est de la bourgade, la ferme Sainte-Marie fût bâtie autour de 1830. Lors de la dernière guerre, la cinquantaine d'hommes du maquis Valentin-Balzac s'y installa. Malheureusement, le site fut attaqué par les Allemands le 13 octobre 1943. Huit hommes furent arrêtés et quatre jeunes maquisards décidèrent de se regrouper et de dégoupiller une grenade pour ne pas être pris vivants.
Sportif méconnu, natif du village, le coureur cycliste François Faber participa neuf fois au "Tour de France". Sixième en 1909, il gagna l'étape Nice-Nîmes.
La gare de Prusly-Villotte se niche au sud, juste après la limite de commune. Placée sur la ligne de Troyes à Châtillon-sur-Seine et Gray, elle accueillit Jean Lefèvre et tous les acteurs lors du tournage du deuxième volet de la série "On a retrouvé la 7ème Compagnie" de Robert Lamoureux en 1975.
André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial
En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+