Barbirey-sur-Ouche


© André Beuchot


Les jardins de Barbirey


©André Beuchot Le Château


©André Beuchot La massiette


©André Beuchot La table des druides


©André Beuchot Le grand tumulus


©André Beuchot - Jaugey


©André Beuchot - Jaugey


©André Beuchot - Jaugey


©André Beuchot La casquette


©André Beuchot - Jaugey

Maire Valérie Paupert
Adresse 2 place de la mairie - 21410 Barbirey-sur-Ouche
Tél. 03 80 49 02 79 Fax 03 80 49 02 79
Email mairiedebarbirey@orange.fr
Site www.vallee-ouche.fr
Population 213 habitants. Les Barbirotins
Altitude 298 - 589 mètres Superficie 1076 ha
Situation géographique 30 km de Dijon dans la vallée de l'Ouche
Communauté de Communes Ouche et montagne
Canton TALANT

Je suis fan de ma commune

Présentation

Proche du Parc naturel régional du Morvan, ancien village vigneron, Barbirey-sur-Ouche est situé à 23 km au Sud-Ouest de Dijon.
La rivière l'Ouche traverse la commune.

Plus d'infos

Barbirey-sur-Ouche dispose de quatre lavoirs dont le lavoir remarquable du hameau de Jaugey.

www.barbirey.com
Tél : 03 80 49 08 81


Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Martin, origine, XIIè siècle.
Les Jardins de Barbirey labellisés "Jardins Remarquables" :
Ces 8 ha traversés par la Gironde sont constitués de jardins, potagers, pièces d'eau, bosquets et d'un parc avec son château. Aménagement "à l'anglaise" du XIXème siècle.
A voir aussi ... Les ruines du château fort de Marigny,



Les jardins de Barbirey

©André Beuchot Le Château

©André Beuchot La casquette

©André Beuchot - Jaugey


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Barbirey-sur-Ouche

Un curieux de passage à… BARBIREY-SUR-OUCHE.

Les Romains ayant enfermé un chrétien dans une grotte dont ils murèrent l'accès, la chèvre du malheureux bêla devant l'entrée jusqu'à la mort de son maître, lui donnant ainsi le nom de grotte de Roche Chèvre. Une autre version plus paisible nous raconte qu'une pauvre femme s'y réfugia avec ses enfants et qu'une chèvre les allaita. En 1895, le jeune Bellan décida d'aller la visiter. Il découvrit une douille de 18 cm qu'il ramena au village. Une grande curiosité entoura l’évènement. Petit à petit, des fouilles sommaires puis méthodiques furent organisées. On mit à jour une suite de témoignages prouvant l'occupation de l'homme du néolithique au XIXe, en passant par l'âge de bronze et le Moyen Âge. Haches en silex, moules et aiguisoirs en grès, pointes de flèches, manches en bois de cerf, fragments de vases gaulois, couteaux, statuettes, monnaies romaines, faucilles en fer, écus Henri IV, bagues mérovingiennes en argent et en bronze... les découvertes furent innombrables. Plus prosaïquement, "chèvre" est un dérivé du latin "cava", désignant un endroit creux. Facile à visiter, elle se trouve sans difficulté. À la sortie du village par la D114, à proximité de la Gironde, rivière réputée aurifère, un sentier balisé conduit dans les effleurements rocheux de la forêt de Veluze, sur notre droite. L'ouverture de la caverne est calée au bord du chemin, peu après avoir pénétré dans le bois. L'entrée passée, on découvre une vaste salle encombrée d'éboulis gigantesques, haute de 8 m, large de 25 et profonde de 80 m environ. Une petite galerie de quelques mètres s'enfonce plus profondément mais sans suite. Si vous grimpez la visiter, vous ne pourrez pas manquer les innombrables tas de pierres cachés en sous-bois. Certains ressemblent nettement à des tumulus. D'autres à d'anciens habitats effondrés. Ici, de larges murs de plusieurs mètres d'épaisseur tracent leur chemin en forêt. Là, une petite cabotte apparait, adossée à un pierrier. Plus loin, voici les bases d'une maison qui voisine une petite grotte étroite. On ne sait pas aujourd'hui, faute de fouilles sérieuses et de datation, ce qui se trouve ici. De vieux chefs reposent-ils toujours sous leur sépulture ? Y avait-il un village antique ? Rien ne permet de le dire de façon formelle. La rive gauche de la Gironde est riche en pierres légendaires, roche à la Casquette (qui n'est pas un ancien dolmen), Roche Fendue, Belle Roche, Caveau du Marquis et bivouac du Couvercle… À 500 m à l'ouest, près de la source de La Laye, on dénichera une petite cascade pétrifiante. Le village était cité autrefois pour ses carrières de tuf. Au XVIIIe, la paroisse manque d'argent pour acheter du bois, alors très couteux. On utilisera en remplacement du tuf pour reconstruire les voûtes de la nef et du porche de l'église.
En face, dans le bois de Ruère, une autre caverne de 75 m pénètre dans la montagne. Un château fort légendaire aurait existé dans le bois de Ruère, mais aucune trace de l'existence d'un réel édifice ne peut être découverte, une confusion étant possible avec les ruines précédentes. Bien présente mais tout aussi mystérieuse, la Roche à la Massiette en forme de doigt debout, plantée dans le même bois. On la trouve en prenant le chemin de gauche, environ 400 m après le pont de la Gironde. On rejoint le bois qui se trouve alors sur notre gauche et, après une cinquantaine de mètres, on pénètre dans celui-ci, encore à gauche. Un petit sentier conduit à la Massiette. Cette curieuse roche n'est autre qu'une belle jeune fille pétrifiée pour avoir fréquenté un garçon malgré l'interdiction parentale ou, selon d'autres sources, une jeune fille au cœur léger et aux amours volages qu'un esprit chagrin aurait transformé en pierre. Sur la crête, on découvrira la Table des Druides. À l'est, le bois de la Montagne qui domine l'Ouche est connu pour ses grottes-abris, simples alcôves creusées sous les rochers, tandis que le bois des Larrets accueille un camp préhistorique. Les légendes locales nous signalent l'existence de la Cave Saint-Laurent et nous rappellent que le sabbat se déroulait près d'un cromlech à présent disparu en forêt de Veluze, formé d'un cercle de sept mètres de diamètre composé de douze pierres, autour d'une treizième centrale, la plus importante. Il accueillait les rendez-vous nocturnes de sorciers et sorcières.
Au village, l'église XIIe locale fut remaniée aux XVII et XVIIIe, puis de nouveau aux XIX et XXe. Le XIXe adopta une nouvelle tour de clocher intégrant l'horloge. Une tourelle ronde accolée reçoit l'escalier d'accès aux combles. Elle fut transformée une réserve de poudre et de salpêtre à la Révolution et ne retrouvera son affectation religieuse qu'en 1802. À l'intérieur on remarque un grand retable de la fin de XVIIIe présentant deux statues polychromes de saint Martin, l'une en évêque et l'autre en soldat. Devant l’église trône un magnifique tilleul plus que centenaire, tandis que l’enclos du cimetière accueille aussi une croix en pierre flanquée d’un bénitier. Face à l’église, se dresse l’ancienne école de filles.
À proximité, les observateurs repèreront deux cadrans solaires et un des deux lavoirs, complété par un abreuvoir. L’eau d'une source située à 400 m, y arrive par un aqueduc en pierre. Une vingtaine de lavandières pouvaient y battre leur linge. Près de la mairie se trouve une fontaine ornée de rocailles et derrière un petit lavoir sans toit. Au XVIIe, on trouvait dans la paroisse un modeste édifice encadré par quatre tours, propriété de la famille de Rochechouard. Le siècle suivant, Paris-de-Montmartel, nouveau propriétaire, fait démolir le château délaissé de Marigny qui trônait sur une hauteur voisine, pour reconstruire celui de Barbirey. Après avoir changé de mains plusieurs fois, il entre au XIXe dans le capital de Raymond de-Blic. Son épouse, Marie-Inès-Rodolphine de Foucauld de Pontbriand, était la sœur du père Charles de Foucauld qui séjournera plusieurs fois à Barbirey. Enfin, le domaine à l'abandon est repris en main par le docteur Roland Garaudet en 1989. Il renaît peu à peu et le parc XIXe à l’Anglaise sera classé jardin remarquable en 2004. Le château ressemble à une maison seigneuriale entourée de ses communs, de son jardin botanique et de son rucher (mur apié). Le colombier rond qui compte plus de 1700 boulins, retardera le curieux suffisamment attentif pour remarquer le surprenant linteau de la porte ouest. Une insolite représentation de l'"Homme Vert" laissant échapper des feuillages par la bouche est sculptée en bas-relief. Au Moyen Âge, il évoquait la relation entre l'homme et la nature. Un personnage inhabituel célébrant à sa façon le printemps et la fertilité. À l’ouest, la Gironde dégringole en cascatelles artificielles avant son entrée dans le parc. Vous découvrirez encore à Barbirey-sur-Ouche, une ferme avec pigeonnier, l'ancienne maison de la dîme accessible par un porche en pierre et tout contre, un petit manoir du XIXe aux toits d'ardoises.

Jaugey. (Barbirey-sur-Ouche). L'acte officiel de la fusion des communes de Barbirey-sur-Ouche et Jaugey a été signé en 1813 pour Napoléon, Empereur des Français, par l'impératrice Marie-Louise. Après la Révolution et avant cette fusion, Jaugey et Barbirey-sur-Ouche firent école commune avec Gissey-sur-Ouche pendant quelques années, mais ce rapprochement ne dura pas. Une lettre du maire de Barbirey, le 9 brumaire an 10, évoque les soucis des enfants : "...Barbirey étant éloigné de Gissey d'1/3 de lieue et Jaugey de 2 lieues, il serait impossible que ces pauvres enfants qui ont à peine de mauvais sabots, puissent, du 15 brumaire jusqu'au 1er ventose, à travers la boue et les neiges, se rendre à Gissey, temps auquel finit l'école. Les uns étant obligés d'aller au champ et les autres à la charrue...".
Le village conserve deux lavoirs, mais l'un des deux monopolise l'attention. Cet élégant édifice est un bel exemple de construction du XIXe siècle orné de colonnades. Il regroupe deux bacs à laver séparés par un oratoire et un abreuvoir, le tout surmonté d'un campanile accueillant une petite cloche. Celle-ci datée de 1515, provient du clocher de l'église de Barbirey et fut installée au XIXe siècle. Une statue de saint Fiacre, patron des jardiniers et des cochers de Fiacre, repose sur la corniche centrale. À l'intérieur, une gueule de lion alimentée par une source qui ne tarit jamais crache une belle eau fraîche. Jamais, jamais… est pourtant un bien grand mot ! La fontaine s'est trouvée à sec de nombreuses fois et ce, dès son inauguration en 1838, puis l'année suivante, en 1847, et grosso-modo tous les 20 ans. On raconte qu'en dehors des étés torrides, les longs moments sans eau correspondraient curieusement aux périodes troublées : les guerres, les crises… etc !
Une belle croix en métal domine l'édifice. Le second lavoir se cache en contrebas au milieu des habitations.
La grotte du Trou qui Fume ou de la Roche de l'Eau, à 500 m au nord, se divise en deux galeries totalisant une trentaine de mètres de réseau souterrain, accessibles par un puits de quelques mètres. À l'ouest de la caverne, on trouve de nombreuses terrasses et bases de tours, semblant résulter de l'épierrement des parcelles. Elles évoquent cependant les constructions similaires de Rémilly-en-Montagne et Grésigny-Sainte-Reine...
Des carrières de pierre à ciment furent autrefois exploitées.

André Beuchot






©André Beuchot La massiette

©André Beuchot La table des druides

©André Beuchot Le grand tumulus

©André Beuchot - Jaugey

©André Beuchot - Jaugey

©André Beuchot - Jaugey


Vie Sociale

Centre Communal d’Action Sociale (C.C.A.S.) Voir Mairie.
Salle des fêtes.

Economie & Développement

Elevage.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

Découvrez Barbirey-sur-Ouche par le chemin de randonnée, "Le Tour de Barbiriacum".
Voir La Grotte de Roche-chèvre dans la forêt de Veluze : la plus importante grotte de l'Age du bronze en Bourgogne.
Pour les amateurs de cyclisme : La véloroute à Barbirey ; vous y trouverez une aire de pique-nique au bord de l'Ouche. www.canal-de-bourgogne.com


Fan de ma Commune

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