Braux

Tourisme & Patrimoine

Eglise du Sacré Coeur, XIXè siècle.


©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !

CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr

Un curieux de passage à Braux

Un curieux de passage à… BRAUX. Canton de Semur-en-Auxois (Autrefois canton de Précy-sous-Thil).
Village rue sur deux niveaux, Braux nous réserve bien des découvertes. On peut commencer par suivre la rue du bas depuis le pont sur le canal. En 1957, près de ce pont, fut tournée la scène du concours de pêche du film Ni vu, ni connu d'Yves Robert avec Louis de Funès.
Une croix en pierre marque le départ. On longe un bâtiment étonnant aux multiples ouvertures en anse de panier, puis, en étant attentif, on remarque un chemin glissant le long d'une grange pour rejoindre le premier lavoir local, sans toit, niché au bord du canal depuis le début du XXe. Le ruisseau qui l'alimente se glisse ensuite dans un tunnel sous la voie d'eau. De retour sur la grande rue, 150 m suffisent pour rejoindre la mairie école XIXe près de laquelle se trouvait jadis un pigeonnier carré. En continuant de la suivre vers l'est, on croise le second lavoir couvert, puis une belle croix sculptée double face. Une bâtisse ancienne à l'angle des rues arbore plusieurs de fenêtres à accolades.
Encore 350 m et voici la cure. Une chapelle côtoie toujours le presbytère et son puits encastré dans le mur du pignon.
Dans la rue du haut, on déniche de vieilles meules et le troisième lavoir local, lui aussi sans toit. Au début du XIXe, cinq lavoirs flottants s'ajoutaient à cette liste.
Il reste à redescendre faire la jonction entre les deux rues principales, ce qui nous fait passer dans un four à pain en ruines avant d'atteindre l'imposante église paroissiale XIXe du Sacré-Cœur. D'inspiration néo-gothique, elle surprend par ses dimensions comparées à la taille actuelle du village. La tour du clocher porte une flèche effilée à huit pans couverte d'ardoises. Passé la porte, on découvre un magnifique décor peint de la fin du XIXe éclairé par les beaux vitraux du chœur. Dans l'enclos du cimetière, outre une belle croix sculptée double face, on admire une croix celtique surmontant un monument ouvragé et près du chœur, une croix d'ossuaire.
Un long bâtiment voisin surnommé le château, complété de communs, interpelle avec sa multitude de fenêtres.
Le village nous propose encore, au bord de la rue rejoignant le second pont du canal, une niche abritant lune statuette XIXe de Mre Charleuf et un pigeonnier rectangulaire bordant un pré.
Quelques vignes s'étagent sur les coteaux, ce qui nous vaut la fête de la Saint-Vincent en janvier.
Bien détaché au sud-ouest, le moulin sur l'Armançon arbore deux pigeonniers carrés.
Voir aussi : La Croisée.

La Croisée. (Braux). Les vestiges d'une agglomération gallo-romaine du milieu du Ier siècle avant notre ère au IIIe siècle après notre ère, couvrant environ huit hectares ont été mis à jour sur les hauteurs. Thermes, bâtiments d'habitation, galerie marchande...etc. L'ensemble recouvert par protection, n’est plus visible. La Croisée pourra retenir le visiteur avec ses croix, la plus importante dominant les habitations, la plus belle de type celtique à 900 m au sud, portant une couronne d'épines. Le lavoir implanté dans la descente après la dernière ferme a disparu.
André Beuchot

©André Beuchot

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