Brazey-en-Plaine


Photo Ville de Brazey-en-Plaine


Chapelle Dumesnil Photo Ville de Brazey-en-Plaine


Château Magnin Photo Ville de Brazey-en-Plaine


© André Beuchot


Maison de Santé Pluridisciplinaire

Maire Gilles Delepeau
Adresse Place de l’hôtel de ville - 21470 Brazey-en-Plaine
Tél. 03 80 32 00 99 Fax 03 80 32 00 98
Email mairie@mairie-brazeyenplaine.com
Site http://www.brazeyenplaine.fr
Population 2378 habitants. Les Brazéens et Brazéennes
Altitude 194 mètres Superficie 2550 ha
Situation géographique A moins de 30 minutes de Dijon, moins de 20 km des aéroports de Longvic et Tavaux, moins de 15 km des entrées d'autoroute et de la Plate-forme multimodale de Pagny, au bord du Canal de Bourgogne.
Communauté de Communes Communauté de communes Rives de Saône
Canton BRAZEY-EN-PLAINE

Je suis fan de ma commune

Présentation

Brazey-en-Plaine ne manque pas d’intérêts pour qui sait en découvrir ses charmes. Carrefour entre les agglomérations Doloise, Beaunoise et surtout Dijonnaise, la commune est bien desservie par des voies de communication importantes. Un grand nombre de clubs et associations participent activement à la vie d’une cité dynamique.

Plus d'infos

Aire de covoiturage aménagée par le Conseil Départemental - parking de la gare 5 places
Location de salles des fêtes et de réunion.

Tourisme & Patrimoine

Village Fleuri

Le patrimoine naturel et culturel façonné par 2000 ans d’histoire mérite d’être découvert.
Nécropole gallo-romaine.
Chapelle Notre-Dame de Pitié.
Église Saint-Rémy, du XIXè siècle.
Château et chapelle Dumesnil XIXè siècle.
Le Château Magnin, XVIIIè siècle et son superbe parc «à l’anglaise» de 5,5 hectares.
Le canal de Bourgogne.
Les forêts.
Marguerite de Bourgogne, femme du roi de France (Louis X le Hutin) aurait été propriétaire d’un relais de chasse, situé près de l’église.


Chapelle Dumesnil Photo Ville de Brazey-en-Plaine

Château Magnin Photo Ville de Brazey-en-Plaine


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Brazey-en-Plaine

La découverte d'une importante nécropole gallo-romaine près de la Vouge, à l'ouest du bourg actuel, démontre une occupation ancienne de la contrée. Au cœur de la cité, une maison bourgeoise en briques fut, selon la tradition, un rendez-vous de chasse de Marguerite de Bourgogne. Mais le bâtiment original fut très remanié aux XVII-XIXe. On y remarque une frise faite d’animaux en terre cuite qui borde le toit. La maison XVIIIe du ministre Magnin surnommée également "le château Magnin", mêlant harmonieusement la brique et la pierre, se cale dans l'angle d'un beau parc à l'anglaise XVIIIe. On y découvre un sophora Pleureur du Japon et un monument commémoratif, œuvre du sculpteur dijonnais Paul Gasq. Le XIXe verra arriver l’imposante et belle église néo-classique Saint-Rémy fière de posséder un bel orgue XIXe construit initialement pour l’église Saint-Denis de Nuits-Saint-Georges. Elle jouxte la mairie qui abrite une célèbre collection de portraits de présidents de la République. Décorée d'un étonnant cadran solaire, elle est encadrée par ses deux écoles, de garçons et de filles. Bien caché dans son parc, le château Pottecher XIXe également, de plan carré, est rehaussé par des chainages d'angle et une corniche bourguignonne. Bordant l'enceinte, les communs arborent un pigeonnier carré. Le château fut édifié par Pierre-Abraham-Jules Bonniot de Salignac, magistrat qui entre dans la famille Magin-Philippon lors de son mariage avec Laure Philippon en 1834. Il sera ensuite racheté en 1883 par Charles Pottecher, riche avocat qui lui léguera son nom.
Personnalité locale, née le 10 septembre 1803, le baron Eugène du Mesnil consacra sa carrière à la magistrature. Ce célibataire, maniaque et original, se baladait nu-pieds et en robe de chambre, dans ses pelouses engazonnées, affirmant que c'était excellent pour la santé. Amateur d'équitation, il laissa une jument réputée caractérielle. À la mort du baron, le boucher l'acheta comme cheval de trait et la nomma irrespectueusement : "La Baronne". Bientôt, tout Brazey regardait passer "La Baronne" ! Autre signe de l'originalité du personnage, il se lança dans la littérature. Il publia entre autres, "Les fables de la Fontaine, revues et corrigées par le baron du Mesnil". Dans ce livre, il proposait les corrections aux terribles fautes de style et de syntaxe que ces fables comportaient ! Inventeur, on découvre son nom dans les bulletins des lois. Ainsi, le décret impérial cité dans le N°987, proclame 1473 brevets d'invention et certificats d'addition le 25 août 1861. On y découvre une demande du baron faite en 1860 pour une fermeture hermétique des bouteilles. En 1865, on le retrouve pour une machine destinée à coller et gouverner les vins. Le Château Dumesnil est sans doute une construction période transitoire Louis XV-XVI. Grand voyageur, maniaque et original, le baron parcourut le monde et s'enthousiasma pour les antiquités égyptiennes. À son retour, il fait ériger une étonnante chapelle de style éclectique, une cour bordée d'une colonnade et un kiosque égyptien. Ces deux derniers ont hélas disparu. Il ajoute également deux perrons à son château. Tous deux reposent sur des colonnes néo-égyptiennes en lotus. Celui côté rue est décoré de deux lions et abrite le blason, frappé lui aussi de deux lions et d'un listel, emplacement destiné à recevoir la devise : Semper Candidus. Ce qui peut signifier, blanc, éclatant, heureux,… mais aussi, "toujours éblouissant" en parlant des astres. Ce qui nous amène à une mystérieuse tour, construite en briques, dressée au centre d'un vaste parc, le clos Guenot. Elle se trouvait dans le potager avant le morcellement des propriétés du baron. Haute d'une quinzaine de mètres, elle est surmontée d'une toiture en tôle avec mansarde et surtout, d'une plate-forme circulaire bordée par une rambarde. Une construction isolée percée de plusieurs petites fenêtres de formes variées, carrée, ovale ou rectangulaire avec voûte cintrée, encadrées de parements en pierre. À quoi servait cette tour ? La tradition rapporte que le baron passionné par les astres, y grimpait la nuit venue observer les étoiles. Nous voici donc peut-être devant un observatoire céleste, conforme à sa devise. La chapelle qui jouxte le château abrite la pierre tombale de Pierre Jobard du Mesnil, écuyer décédé en 1785. Cette chapelle devait être son tombeau mais il fut enterré à Volnay. On retrouve également ici, les fameuses colonnes en lotus, chères au baron.
Poursuivons la visite de Brazey-en-Plaine. Le colombier rond qui se trouve à proximité de la chapelle remonterait à la fin du XVIIe. Un escalier tournant bien conservé donne accès aux centaines de niches. Le bourg abrite d'autres belles demeures bourgeoises, parfois en briques rouges et deux autres pigeonniers, carrés, sont aussi visibles. Ce rapide tour d’horizon ne serait pas complet sans évoquer les lavoirs, l'ancien moulin à eau "du Centre" et le Trou de Bonde. Cette curieuse digue arrondie en pierre à quelques mètres de la Vouge, servait de réservoir pour la saison sèche. Au sud du bourg, la Viranne qui passe sous le canal par un pont aqueduc surmonté d’un vannage pour la régulation de l’eau.
La bourgade, très étiré, accueillait au milieu du XVIIIe, moulin à céréales, moulin à huile, tuileries, fours à chaux, forges… En 1826, Denis et Hugues Philippon construisent un haut fourneau qui utilise le minerai de fer local. Jean-Hugue Magnin, père du futur ministre Joseph Magnin, époux de Julie Philippon, devient ensuite le maitre des forges. L'activité des hauts fourneaux à bois valut aux habitants le surnom de "Gueules Noires". En 1853, Joseph Magnin succède à son père. Mais l'activité décline, les forges ferment et le haut fourneau est démoli en 1856. Sur son emplacement, sept personnes dont quatre membres de la famille de Joseph Magnin, fondent en 1865, la "Sucrerie Paul Vavin et Compagnie", la gestion étant confiée à Paul Vavin. En 1876, elle est reprise par la famille Vavin, mais ses actionnaires changent. Elle devient "Société anonyme de la Sucrerie de Brazey-en-Plaine". Vingt ans après la sucrerie-raffinerie de Chalon-sur-Saône la rachète et la transforme en distillerie qui fonctionna jusqu'en 1935 environ. Par la suite, la fabrique de levures F.A.L.A. s'y installe de 1947 à 1960. Aujourd'hui, de vieux bâtiments dominés par une haute cheminée rappellent toute cette aventure.
Une autre sucrerie venue du Nord de la France, s'installe au bord du canal à Brazey-en-Plaine en 1912, la sucrerie Lanvin, appelée "Sucrerie bourguignonne". Malgré la ¬concurrence avec celle d'Aiserey, elle fonctionne bientôt à plein régime, si bien qu'en 1921, Auguste Lanvin rachète une petite chocolaterie à Dijon où, vers 1935, naitra le célèbre "escargot de Bourgogne" qui bénéficie du sucre de l'usine de Brazey. En 1961, l'entreprise sucrière est reprise par la Sucrerie-Raffinerie de Chalon-sur-Saône, pour donner naissance aux "Sucreries de Bourgogne". Elle cessera son activité en 1960, remplacée par une malterie.
À 300 m au nord, à la place de la tuilerie de Denis Camus, Alfred Marchal construit en 1900 une usine de tissage, la "Société Cotonnière" qui produit essentiellement de la gaze pour les pansements. Cette production lui permettra de traverser les deux Guerres Mondiales. Pendant tout le XXe, elle employa la main d'œuvre essentiellement féminine du bourg. Mais A. Marchal va plus loin et implante dans son usine une pension pour orphelines. Elles sont accueillies et nourries contre une retenue sur leur salaire. On trouve également sur place une infirmerie et une sage-femme. Il installe dans le village une boucherie et une coopérative où ses ouvriers trouvent des produits plus économiques. Enfin, pour loger les familles ouvrières, une cité, toujours présente, est édifiée le long de l'usine. Les maisons meublées qui plus est, constituaient un gain en nature important s'ajoutant à de modestes salaires. En 1954, l'entreprise devient la "Nouvelle Société Cotonnière de la Côte-d'Or", dirigée jusqu’en 1968 par Édouard Marchal, le fils d'Alfred. Elle change de mains en 1974, reprise par la société Texor qui disparaitra en 1996, mettant fin à une centaine d'années d'activité. La cheminée se dresse toujours vers le ciel au bord du canal.

Brazey-en-Plaine compte deux hameaux peu à peu absorbés par l'urbanisation.

Pont-Émery / Pont-Hémery. (Brazey-en-Plaine).

La chapelle Notre-Dame de Pitié ou chapelle du Pont Hémery, reste fière de sa Piéta XVIe et de son remarquable bénitier XVIe. La légende raconte qu'en ces temps-là, un homme labourait courageusement ses champs, quand tout à coup, l'attelage s'arrêta, refusant de faire un pas de plus. Un voisin qui passait sur la route toute proche l'interpella. « Tes bêtes sont exténuées, voilà tout. Attends-moi, je vais te prêter deux des miennes ». Un peu plus tard, il arrive avec deux puissants bœufs bien reposés. On change la charrue d'attelage et on reprend le travail. Mais un aller-retour plus tard, arrivés au même endroit que l'équipage précédent, les animaux s'arrêtent net. On a beau crier et tempêter, impossible de leur faire faire un pas de plus. Étonné, on décide de regarder si le sol cache un obstacle qui bloquerait la charrue. Les deux compagnons courent chercher des bêches et retournent la terre. Tout à coup, ils aperçoivent quelque chose d'étrange. Une petite statuette de la Vierge apparaît. Après avoir écarté soigneusement la terre, ils la ramènent à l'église. Le lendemain, on reprend le travail. Mais les bœufs s'arrêtent de nouveau, toujours au même endroit. On regarde le sol une seconde fois et, surprise, on découvre que la statue est revenue ici même pendant la nuit. On comprend qu'elle veut être honorée sur les lieux mêmes de sa découverte. C'est alors que fût construite la chapelle Notre-Dame de Pitié par les Ducs de Bourgogne. Détruite dans les années suivantes, elle fut reconstruite en 1739. On lui ajoutera des peintures murales au XIXe.
Plus au nord, le moulin des Batteurs dont les origines remontent au XVe, fut agrandi par la suite et complété d'annexes en briques. Il remplaça le moulin Brulé du IXe. Aujourd'hui, la Biètre n'actionne plus les roues à aubes.
À 600 m au sud, une maison bourgeoise XIXe fut édifiée sur une modeste butte, vestige d'une motte féodale XIVe.

Ennevent. (Brazey-en-Plaine).

Hameau du sud de Brazey-en-Plaine comptant autrefois un moulin à eau détruit ces dernières années. Il ne subsiste qu'un morceau des anciens bâtiments au bord de la Biètre.

André Beuchot



© André Beuchot

Maison de Santé Pluridisciplinaire


Vie Sociale

Enfance / Jeunesse ;
Accueil périscolaire - 7h30 à 8h30 et de 16h30 à 18h30 au Château Magnin.
Activités extrascolaires du mercredi - de 7h30 à 18h30 - renseignements auprès de Patricia HORY en mairie au 03 80 32 00 99
Pendant toutes les vacances - Accueil de loisirs sans hébergement proposé par la Communauté de communes Rives de Saône - Renseignements au 03 80 20 48 54
Protection Maternelle Infantile - 1er et 3ème mercredi de chaque mois
13h30 à 16h30 - Sur rdv.
Assistance sociale - Tous les mardis sauf les 4ème du mois sur rdv au 03 80 10 06 92.
Collège Georges Brassens - 12 bis rue Maréchal de Lattre de Tassigny 03 80 32 01 70.

Economie & Développement

A Brazey, les entreprises et commerces ont trouvé des possibilités d’implantation variées et nombreuses.
Il faut dire que la position géographique du village est l’un de ses atouts.
En effet, à moins de 30 minutes de Dijon, moins de 20 km des aéroports de
Longvic et Tavaux, moins de 15 km des entrées d’autoroute et de la Plateforme
multimodale de Pagny, au bord du Canal de Bourgogne et avec une gare
SNCF les entrepreneurs disposent de sites adaptés à leur développement.
A cela s’ajoute le volontarisme de la municipalité : réalisation d'une maison de santé pluridisciplinaire, zones industrielles bien
dimensionnées, réserves foncières pour l’implantation
d’entreprises, prix et fiscalité modérés, attention particulière portée aux
projets d’installation.
Plus de 80 entreprises et commerces ne s’y sont pas trompés et constituent
un tissu économique dense, appelé à se développer.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

Visite du Parc Magnin - Visite libre 24h/24 - Visite guidée au 03 80 29 83 16.
Activité équestres et pédestres - Centre équestre le Galopin - 03 80 29 88 59.
Randonnées - 03 80 29 87 51.


Fan de ma Commune

Choplain
28/08/2011
L'église a été classée monument historique le 10 mars 1995 ; elle est remarquable par sa taille, la belle unité de son architecture et la qualité de sa construction et de ses sculptures. Elle renferme un très bel orgue et d'intéressants tableaux du XVII ème siècle.

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